Le 2 avril est paru au Journal officiel l'arrêté fixant la liste des dépôts de déchets situés à moins de 100 mètres du trait de côte dans une zone soumise à érosion ou dans une zone de submersion marine potentielle. Ces sites feront l'objet d'une réhabilitation dans le cadre du Plan national de résorption des anciennes décharges littorales. À ce titre, les déchets issus de ces dépôts bénéficieront d'une exemption de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Ces dispositions résultent de l'article 103 de loi de finances pour 2024.
La liste comporte 57 décharges : deux en Charente-Maritime ; cinq en Côtes-d'Armor ; sept dans le Finistère ; une dans l'Hérault ; une en Loire-Atlantique ; dix dans la Manche ; trois dans le Morbihan ; trois dans le Pas-de-Calais ; sept en Seine-Maritime ; neuf en Guadeloupe ; trois en Martinique ; une en Guyane ; cinq à La Réunion.
Pour rappel, le Plan national de résorption des décharges littorales historiques a été lancé en février 2022, le président de la République. Doté initialement de 30 millions d'euros, il vise à résorber, sur dix ans, les décharges littorales parmi les plus sensibles à l'érosion côtière et présentant un risque important de déversement de déchets en mer. Trois sites avait initialement été identifiés comme prioritaires : la décharge de Dollemard, en Seine-Maritime, celle de Fouras (Pré-Magnou), en Charente-Maritime, et celle de l'anse Charpentier, en Martinique.