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Actu-Environnement
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Du 29 mars 2006 au 18 avril 2006
Séminaires « Démocratie et Territoires »

Conférence grand public et professionnels / Lieu : Marseille - France
Les associations CESSA et ARENES, en collaboration avec le LAMES et le LEST, vous invite aux prochaines séances du séminaire « Démocratie et Territoires ».

Les séminaires « Démocratie et Territoires » sur le risque industriel continuent. Après la séance du 9 mars, sur le risque industriel : la concertation impossible ?, la prochaine séance portera sur les représentations du risque

Séance du 29 mars 2006 : 9h30 - 12h30,
EHESS, Centre de la Vieille Charité, salle A
Vivre avec le risque
Comment se construit la représentation du risque quand on est riverain d’un site industriel classé comme dangereux ? Comment les différentes représentations du risque se croisent-elles entre experts et profanes ? Quelle est et quelle pourrait être la place des populations riveraines dans une gestion concertée du risque industriel ?
Nos intervenants seront Patrick Sibon et Philippe Chamaret

Patrick Sibon, président de l’Association de Défense de l’Environnement du 11ème (ADE11), nous parlera de son expérience au sein de la CLIRT (Commission Locale Information sur les Risques Technologiques) de l’Huveaune, dans la préparation de la simulation d’accident de mai 2003.

Philippe Chamaret, chargé de mission des Eco-Maires, nous exposera quelques conclusions du projet européen MIRIAD 21 (Major Industrial Risks Integration in Agendas and Development 21). Il nous parlera des différentes représentations du risque dans les pays européens participants au projet et du travail qui a été fait sur les représentations du risque chez des enfants riverains de sites classés Seveso.

Les séances suivantes :

Séance du 11 avril 2006 : Salle A, 9h30-12h30
CLI : ce qui se dit, ce qui se tait : mettre en débat le risque industriel, la difficile émergence d'une communauté débattante
EHESS, Centre de la Vieille Charité, salle A
A l'heure où les industriels doivent faire une place aux acteurs locaux dans la prise en compte du danger, certaines expériences peuvent être revisitées au prisme de l'exigence nouvelle de concertation. Ainsi du SPPPI et des divers espaces de discussion ou de négociation existant auprès des installations industrielles (CLI, CLIC, etc.), ou encore de la gestion de l'information en matière de risque nucléaire.

Intervenants :
Mathieu Leborgne, doctorant en sociologie, EHESS Marseille : la communauté débattante sur le risque industriel dans les Bouches du Rhône

Gérald Ramos, GRETS Environnement (EDF R&D) : communauté débattante: le cas des déchets nucléaires et de la production électronucléaire

Pierre VIREY, Président de l'Association de défense de l'environnement de la basse vallée de l'Huveaune : la participation d'une association de défense de l'environnement à une commission locale d'information sur les risques industriels


Séance du 18 avril 2006 ; 9h30 - 12h30
Risque et pouvoir local.
EHESS, Centre de la Vieille Charité, salle A
Le champ des compétences et des responsabilités des collectivités territoriales et des élus locaux concernant les risques ne cesse de s’élargir. Cette séance sera l’occasion de se poser des questions sur ce poids nouveau du pouvoir local dans le domaine du risque industriel.

Intervenants :
Eric Chauvier, anthropologue à l’université Bordeaux 2, nous parlera d’une politique de l’implicite, regard de l’anthropologie sur les communes soumises aux risques industriel :

La société post-industrielle tend à produire de nouvelles données socioéconomiques dans l’environnement des industries à risques. Ces mutations obligent les élus des communes concernées à faire des choix politiques qui tiennent davantage compte du cadre anxiogène des communes et des enjeux de l’économie locale que des axes théoriques définis par le principe de précaution et la nécessité d’une concertation citoyenne. L’hypothèse soutenue est que l’impossibilité d’une culture du risque est entretenue par ce contexte socioéconomique et par les pratiques implicites que génère ce contexte. Sur ces questions, l’anthropologie permet de dresser un état des lieux sur la possibilité d’une culture du risque en intégrant les complexités et les ambiguïtés du cadre communal d’exercice du pouvoir politique. Les préconisations théoriques du développement durable et du modèle de précaution prennent une tournure nouvelle à l’aune de ces diagnostics locaux.

Un élu d’Ouest Provence devrait aussi intervenir sur les politiques locales et la gestion du risque industriel.

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