La collecte séparée des bio-déchets en France reste peu développée, alors que de nombreux pays de l’Union Européenne l’ont adoptée, parfois, depuis plus de 15 ans. Or, la valorisation de ces déchets est maintenant un axe majeur de la politique nationale de valorisation des déchets.

L’obligation de mettre en place un tri et une valorisation des bio-déchets doit contribuer à l’atteinte de différents objectifs du Grenelle de l’Environnement à savoir, atteindre l’objectif de 75% de recyclage des déchets non dangereux d’activités économiques (hors bâtiment et travaux publics, agriculture et industries agro-alimentaires), diminuer de 15% les quantités de déchets partant en stockage ou en incinération, et mettre en œuvre l’axe 3 du Plan Déchets pour les années 2009-2012, consistant à mieux valoriser les déchets organiques. Ce Plan prévoit notamment un doublement entre 2009 et 2015 des capacités de valorisation biologique des déchets.

L'obligation de tri entre progressivement en vigueur entre 2012 et 2016 en fonction du tonnage de déchets produits avec un seuil fixé à 10 tonnes d’ici 2016. Les producteurs sont alors tenus de séparer ce flux de bio-déchets du reste du flux, pour soit les traiter sur site, soit les faire prendre en charge par un tiers en vue d'une valorisation (plateforme de compostage, méthaniseur…).

Cette « Journée de l’OIEau » permettra de bénéficier de nombreux retours d’expériences afin de prendre connaissance des difficultés rencontrées et des solutions mises en œuvre lors de la collecte sélective des bio-déchets et de leur traitement.

Les présentations et les nombreux retours d’expériences permettront d’aborder de façon pratique les
points suivants :

 La définition des bio-déchets et le contexte réglementaire
 La notion de gestion durable des bio-déchets
 Les outils et méthodes utilisés pour la collecte sélective des bio-déchets
 Les principales difficultés rencontrées et les solutions mises en œuvre pour la collecte sélective des bio-déchets
 Les modes de traitement utilisés.