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"L'optimisation de la collecte des déchets ménagers passe par la simplification du geste de tri"

Quels outils pour optimiser la collecte des déchets ? Actu-Environnement.com - Publié le 01/04/2014

Alors que les Français renouvellent leurs conseils municipaux, Jean-Yves Menou, co-président du groupe "déchets" de l'Association des maires de France, présente les voies d'optimisation du service public de la collecte des déchets.

Quels outils pour optimiser la collecte...  |    |  Chapitre 1 / 6
"L'optimisation de la collecte des déchets ménagers passe par la simplification du geste de tri"
Environnement & Technique N°335 Ce dossier a été publié dans la revue Environnement & Technique n°335
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Actu-Environnement.com : Comment peut-on optimiser la collecte des déchets ménagers ?

Jean-Yves Menou : C'est une bonne chose de parler de la collecte car elle représente jusqu'à 60% du coût d'élimination des déchets, alors qu'on a tendance à ne parler que du traitement. Les modes de collecte ont beaucoup changé avec le développement des collectes sélectives, du verre et des emballages en particulier. La question est celle de savoir si on peut remplacer les collectes traditionnelles par des collectes sélectives ou si celles-ci s'ajoutent aux collectes existantes.

AE : Peut-on baisser les fréquences de collecte ?

J-Y. M. : Les situations sont très différentes entre le milieu rural et le milieu urbain. Ce dernier se caractérise par sa forte densité et des capacités de stockage limitées qui imposent des collectes plus fréquentes. En milieu rural, on peut faire moins d'une collecte par semaine en développant le compostage des déchets organiques et les apports volontaires du verre ou des encombrants en déchèteries.

AE : Que pensez-vous du projet de décret sur cette question ?

J-Y. M. : Le fait d'avoir à demander une dérogation pour pouvoir faire moins d'une collecte par semaine pose problème. Cela signifie que l'on est "hors-règle". Des citoyens pointilleux pourraient venir chercher des noises. Les maires, en tant que responsables de la salubrité publique, savent ce qu'ils font. Il faut laisser les territoires s'adapter aux caractéristiques locales.

AE : Qu'est-ce qui permet au final d'améliorer la collecte ?

J-Y. M. : C'est la simplification du geste de tri. Dans le périmètre du syndicat mixte que je préside, la production de déchets a baissé de 16% en moins de deux ans grâce à l'extension des consignes de tri, une collecte monoflux des déchets recyclables accompagnée d'une chaîne de tri permettant leur séparation.

AE : Des améliorations techniques sont-elles possibles ?

J-Y. M. : En milieu urbain, la conteneurisation enterrée est un réel progrès, surtout dans un souci esthétique. Mais on ne peut y procéder que dans le cadre de requalifications urbaines car l'implantation des conteneurs doit prendre en compte les différents réseaux enterrés. Les progrès techniques viennent aussi des possibilités d'identifier les déchets par un système de puces sur les bacs ou de lecteurs de badges sur les points d'apport volontaire, dans un souci de traçabilité des produits dangereux par exemple ou de mise en place d'une tarification incitative.

AE : La sécurité des personnels chargés de la collecte est-elle une préoccupation ?

J-Y. M. : D'importants progrès ont été faits ces dernières années à travers les recommandations des Carsat en termes de vitesse de déplacement des camions, d'utilisation de la marche arrière, de marchepieds, de lèves-conteneurs, d'équipement des agents ou de collecte des déchets d'un seul côté de la rue. Leur mise en œuvre n'entraîne qu'une hausse modérée des coûts qu'il faut mettre en perspective avec les améliorations des conditions de travail apportées. La mise en place d'horaires cadrés, qui permet d'éviter le "fini-parti", présente aussi des avantages tant en termes de sécurité que de qualité de service.

AE : La redevance incitative est-elle une bonne solution ?

J-Y. M. : La redevance incitative vise à responsabiliser le producteur de déchets par une incitation financière le conduisant à produire le moins possible de déchets. Mais on a passé ce cap là. Les campagnes de communication fonctionnent bien et les Français trient bien les déchets. Plutôt que de faire reposer la redevance sur la quantité de déchets résiduelle, il vaudrait mieux qu'elle prenne la forme d'un bonus sur la qualité de tri, qui se traduira par une ristourne en fin d'année. A défaut, cela peut conduire à brûler la poubelle résiduelle dans son jardin ou à la déposer au fond d'un bois, et le bon geste de tri serait alors détruit par l'appât d'une économie inférieure à 50 euros par an.

AE : Les collectivités doivent-elles prendre en charge les déchets des entreprises ?

J-Y. M. : Il faut laisser ces déchets à l'échelle des territoires dès lors que les volumes restent acceptables et que leur nature reste compatible avec les techniques de traitement des ordures ménagères. Les possibilités de collecte des déchets par la collectivité font partie des paramètres examinés par les entreprises lorsqu'elles étudient une implantation.

AE : Les problématiques de collecte sont-elles les mêmes en régie et en délégation de service public ?

J-Y. M. : Les enjeux techniques sont les mêmes. En termes financiers, en revanche, les économies réalisées ne sont pas répercutées aux usagers lorsque l'on est en délégation. Mais les entreprises sont mises en compétition au moment de la renégociation des contrats.

AE : La marge de manœuvre des collectivités n'est-elle pas réduite par les capacités de traitement existantes ?

J-Y. M. : Il y a une nécessité de proximité. Les habitants doivent savoir où vont leurs déchets. Mais il y aussi une nécessité de performance des équipements. C'est pourquoi les outils doivent être mutualisés au sein des départements. Cette mutualisation doit aller plus loin à travers un renforcement des plans départementaux de gestion des déchets.

Propos recueillis par Laurent Radisson

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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Réactions15 réactions à cet article

 

Qu'en est-il de la collecte de la part FFOM des déchets ménagers ?
FFOM = Fraction Fermentiscible des OM
On peut certes, au niveau d'1 foyer en pavillon, envisager le compostage individuel, la paire de poules, etc..., mais qu'en est-il pour les foyers qui ne veulent pas ou ne peuvent pas composter, les foyers ou quartiers où les poules sont impossibles car Cahier des Charges l'interdit, immeubles collectifs, etc...
Ce gisement FFOM, si incinéré avec OM, constitue un gâchis, alors que Compostable ou Méthanisable !
Qu'est-il prévu par les différents SIOMs?
Pour éviter des collectes spécifiques, on peut grouper avec la collecte des déchets verts!
Qu'en pensez-vous?
A+ Salutations
Guydegif(91&68)

Guydegif(91) | 31 mars 2014 à 10h30
 
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Merci à Guydegif(91) pour ses questions.
J'attends avec impatience et curiosité les réponse de Jean-Yves Menou ou d'un des représentant de l'Association des maires de France.

Jean-Claude Herrenschmidt | 31 mars 2014 à 11h28
 
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Bonjour,
Je pense qu'il y a un manque certain d'expérience sur le terrain pour l'analyse. En effet, l'affirmation "Les français trient bien leurs déchets" semblent très politique car les poubelles débordantes exhibent polystyrène et plastique à tout va dans ces bacs dits de tris ! Par ailleurs, la collecte des déchets m'apparaît être à son plus bas niveau acceptable dans un pays dit développé car :
- la communication, pour être efficace, devrait être faite par les agents de collecte. Notamment lors de la grande tournée des étrennes.
- beaucoup de poubelles de particuliers restent à demeure dans la rue, perturbant les déplacements mais recevant aussi des déchets multiples extérieurs au cours de leur stationnement interdit.
- les mesures innovantes responsabilisant les citoyens ne sont pas mises en place par peur que les comportements individualistes et irresponsables accentuent une baisse de la qualité du tri... si cela est encore possible...

Jérôme | 31 mars 2014 à 12h18
 
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Bonjour,

Pour le fond : dès que je change de commune ou de communauté, la règle du jeu diffère (conteneur bleu, vert, jaune, gris, sac, ...) :
comment puis-je faire correctement du tri ?
après on peut discuter autour du quoi, comment, qui, argent, ...

Bonne journée,

jojo | 31 mars 2014 à 14h53
 
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Ces dernières années les bois se remplissent de poubelle, les jardins et chantiers de construction brûlent de nombreux déchets.
Taxer les produits à la base et rendre les décheteries gratuites pour les entreprises, mieux contrôler les feux sur les chantiers ne permettrais de limiter ses exactions.

vincelefou | 31 mars 2014 à 19h34
 
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Bonjour,

Je rejoins Jérôme sur son message: je pense que malheureusement, les français ne trient pas si bien leurs déchets...d'énormes progrès restent à faire dans les dom par exemple (je réside en Martinique), mais également en métropole...

Concernant la FFOM, j'ai vécu plusieurs années à Barcelone: là-bas, les "points verts" de chaque quartier fournissent aux habitant une petite bassine conçue pour récupérer la FFOM qui est ensuite déposée dans des containers spécifiques qui se trouvent aux mêmes emplacements que les containers habituels (résiduel, verre, recyclable)...

En somme, il existe des exemples démontrant que la récupération de la FFOM est possible, même en milieu urbanisé très dense (immeubles)...

Salutations

Emmanuelle | 31 mars 2014 à 22h50
 
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Bonjour,
Le papier est majoritaire dans les produits à recycler. Il faudrait éviter de mélanger tous les recyclables : trier le papier dans des conteneurs dédiés et collectifs, comme pour le verre.
Car le coût de collecte au porte à porte + dé-trier (sachant que le papier souillé est brûlé) est 5 fois plus élevé ! C'est ce que clame et démontre ÉCOFOLIO.
Les collectivités gaspillent ainsi des centaines de millions d'euros. Ce sont nos impôts.

Dany | 02 avril 2014 à 09h15
 
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Dès que l'on commence à essayer de savoir combien ça coûte, il faut être très prudent avant de donner une conclusion.
La collecte de porte à porte est faite de toutes façons (dans ma commune). Donc ce coût est indépendant du tri que je fais moi-même.
La commune a mis à ma disposition :
1 gros conteneur pour les déchets verts (passage toutes les 2 semaines).
1 petit conteneur pour le verre (1 fois par semaine).
1 bac bleu à couvercle jaune pour les recyclables ; cartons, magazines, boites de conserves, bouteilles plastiques (1 fois par semaine).
1 bac marron pour le reste. J'y mets le papier divers (3 fois par semaine).
De plus la commune facilite l'achat de composteur (j'en ai fait un moi-même au fond du jardin).
Donc les services de ramassage passent tous les jours.
Pour le papier, la question est bien posée. Mais il ne faut pas oublier que ceux-ci facilitent la combustion dans les incinérateurs. On espère que la chaleur dégagée par ceux-ci est utilisée plutôt que rejetée dans l'atmosphère de manière irresponsable.
Enfin n'oublions pas que le tri fait en amont par le producteur de déchets (moi dans le cas présent) supprime le tri en aval par du personnel qui n'aura, de ce fait, plus d'emploi. S'ils sont au chômage, c'est à eux qu'ira le produit de nos impôts, taxes et prélèvements divers. Ce n'est peut-être pas de l'argent dilapidé.

Jean-Claude Herrenschmidt | 02 avril 2014 à 15h45
 
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bonjour, voilà ,je suis investi dans le ramassage des déchet par le biais de ma situation d'élu communal, tri sélectif a ses limites,la taxation des déchets sous quelque formes que ce soit est vouée à plus ou moins long terme à l'échec,je suis dans un système de ramassage en tri sélectif des papiers en sac bleus,des recyclables en sac jaunes et déchets ultime et fermentescible en poubelles avec à l'étude une taxe incitative à l'enlèvement. En bon français cela va se traduire comme le dit un correspondant par des dépots sauvages, les déchets la communauté viens de faire des économie en supprimant le ramassage donc dépôt sauvage et ou brulage. de toute façon il faut les éliminer.
je suis surpris du manque d'imagination des collectivités dans ce domaine ,personne ne veut prendre de décision pour une solution ou une autre, et se doter des moyens coercitifs nécessaires, on culpabilise le citoyen lambda , mais on ne lui propose pas de solutions efficaces, la déchetterie est à 6Km de chez moi, pour d'autres dans mon canton ça fait plus de 10 Km allé, et on s’étonne des déviances, pour ce qui du sélectif, je serai partisan d'un recyclable étendu ( tout ce qui semble récupérable cela va alléger l'ultime qui coute le plus cher, tan pi on éliminera après tri, cela n'engorgera plus l'enfouissement et ça ce retrouvera à l'incinération.,le fermentescible pourquoi tant de réticence à la méthanisation de la part de GDF....à laisser injecte ans son réseau le méthane produit?

mario cyrille 80 | 04 avril 2014 à 09h32
 
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Qqs remarques:
@mario: d'accord avec vous. Il faut que la collectivité INCITE, EXPLIQUE et DONNE les moyens, en s'appuyant sur les spécialistes que sont Véolia, Suez, Sita, et autres...Si approche lourd-dingue, certains citoyens peu scrupuleux vont pratiquer les déposes sauvages. Il faut SENSIBILISER les citoyens pour qu'ils comprennent que les décharges sauvages ne sont pas une solution. Il faut MINIMISER les déchets au niveau de la société de consommation, puis GERER les déchets en les TRIANT à la source (càd dans les ménages), puis les Collectivités doivent mettre en place le TRI Sélectif.
@Jean-Claude: ''...Enfin n'oublions pas que le tri fait en amont par le producteur de déchets (moi dans le cas présent) supprime le tri en aval par du personnel qui n'aura, de ce fait, plus d'emploi.'' Désolé, vous vous TROMPEZ de jugement ! Avez-vous déjà visité un Centre d'OM ou de Tri? Vous devriez le faire ! si FFOM mélangé à OM ça devient non-triable car en décomposition !
--> voir film ''Super Trash'' de Martin Esposito. Voir site supertrashlefilm.com ! EDIFIANT ! et ça se passe en France, du côté de Villeneuve-Loubet, càd Antibes...
----> la collecte FFOM, (Fraction Fermentescible des OM), si pas de compostage à la maison, est possible sans passage additionnel des camions, en groupant avec collecte déchets verts. Mais il faut avant tout la bonne VOLONTE des ménagères pour ne pas mettre ses épluchures et autres déchets de cuisine dans la poubelle OM-Tout-venant ! A+ GW

Guydegif(91) | 04 avril 2014 à 15h44
 
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Que pensez-vous, M. le co-président du groupe "déchets" de l'Association des maires de France, des quelques réflexions qui montrent que nous sommes encore très loin d'un résultat satisfaisant et qu'il y a beaucoup de choses simples à lancer ? D'ailleurs la photos de l'article montre la ville de Lyon qui a quelques décennies d'avances sur d'autres grandes villes de métropole.

Jérôme | 04 avril 2014 à 22h09
 
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bonjour, petite mise au point,suite à mon propos dans les remarques précédentes. En termes clair je propose un tri par le consommateur en verre,papiers,fermentescible, et en sac jaune tous les corps creux et plats qui seront eux trier en centre ce qui élimine d'office tout ce qui fait classer les OM en destruction ou enfouissement, et permettra de recycler demain ce qui ne l'est pas aujourd'hui. d'autre part le consommateur n'est pas responsable du dechet à 100%, l'emballage ça n'est pas lui qui décide,comme je l'ai déjà entendu ,faut pas acheter avec cet emballage...quand j’achète ce n'est pas l'emballage qui m’intéresse mais le contenu...en réponse à Guydegif(91),je connais mon centre de tri mutualiser que l'on nomme SMITOM , les odeurs il y en a un minimum.mais elles existent.

Mariocyrille | 06 avril 2014 à 09h56
 
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Bonjour.
En tant que vice président en charge des déchets dans une CC, j'ai mis en place une redevance incitative en 2008. Je peux témoigner que cela ne s'est traduit par aucune hausse des dépôts sauvages (qui existaient avant et existe toujours). Par contre, les résultats en matière de tri et de résiduels sont impressionnants : augmentation du tri de 30 % et aujourd'hui, nous sommes à 110 kg de déchets résiduels par an et par habitants. Le produit de la redevance n'a pas augmenté depuis 6 ans, et notre budget est équilibré. Nous avons créer des emplois durables sur le territoire, et augmenté les services. Je suis toujours surpris de voir les arguments éculés qui sont avancés par ceux pour qui il ne faut rien changer (ne froissons pas l'électeur). Sur les territoires voisins, la situation est à la baisse mais très modérée, et très loin de nos résultats. La RI n'est pas une panacée, mais elle donne de très bons résultats de manière instantanée (ce qui fait bien sourire quand on entend encore dire qu'il faut surtout éduquer l'usager. celui-ci sait très bien ce qu'il faut faire, mais tant que les autres payent pour ses comportements non vertueux, il s'en moque)

cricri | 06 avril 2014 à 11h29
 
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Merci Cricri de votre témoignage très positif sur les capacités de progrès et de changement. Malheureusement nos politiques restent très "politiciens" et quand il s'agit d'enfumer l'électeur ils le font très bien et ils recourent à l'incinérateur. En termes d'enfumage ils sont bons dans tous les domaines. Ainsi, le nouveau maire de la quatrième ville de France s'est fait élire sur l'idée (courante dans les années 60) d'une 2nd rocade, pour donner toute sa place à la voiture en supprimant les bouchons... S'il est impossible de les sanctionner pour "tromperie", alors peut-être est-il possible de le 'licencier' pour "incapacité" à exercer sa fonction ?

Jérôme | 07 avril 2014 à 13h08
 
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Bonjour,
Depuis 14 ans je nettoie une partie de forêt =18 tonnes ramassées bénévolement les déch. sauvages je connais !!
Depuis 3 ans je fais une expérience grandeur nature.. je fais un tri complet, résultats éloquents.
2011 je sortait la poubelle chaque semaine - pas de pesée
2012 j'ai sorti " " 31 fois /an "
2013 " "" " 10 fois /an = 182 kgs/ 2 personnes
2014 " " " 4 fois /semestre = 71 kgs "

En ce qui concerne les déchets verts, je récupère les tontes de
gazon de 2 grandes propriétés ( moyenne entre 6 à 11 poubelles/sem.
je fais le nécessaire au niveau odeur.
tonnage moyen à l'année récupéré = 3 tonnes
Mais....c'est du travail..!!! pour amender un jardin en compost.

Membre du pôle déchet d'une assos picarde de protection de
l'environnement.
C Q F D

RUA | 08 juillet 2014 à 12h13
 
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