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Lafarge et WWF élargissent le champ de leur partenariat

Forts des progrès accomplis en 5 ans en faveur de l'environnement, Lafarge et le WWF renouvellent leurs engagements pour 3 ans. Avec à la clé, la mesure de la biodiversité sur les carrières en réhabilitation. Une première dans ce secteur !

Biodiversité  |    |  F. Ascher
Forts des progrès accomplis en 5 ans en faveur de l'environnement, Lafarge, leader mondial des matériaux de construction, et le WWF, organisation mondiale de protection de la nature, renouvellent leurs engagements pour 3 ans. Avec à la clé, la mesure de la biodiversité sur les carrières en réhabilitation. Une première dans ce secteur !

Notre partenariat avec le WWF nous a permis d'accélérer le développement de notre politique environnementale et d'établir une coopération très étroite, a déclaré Bernard Kasriel, Directeur Général de Lafarge, à l'occasion de cette reconduction pour 3 ans. Notre travail va désormais porter sur la connaissance scientifique de la mesure et du suivi de la biodiversité dans nos carrières, et sur la mise au point d'une méthodologie de management au niveau mondial !
Les deux partenaires ont aussi pour ambition de renforcer les initiatives communes sur le plan local, et de relever de nouveaux défis dans les domaines du changement climatique, de la construction durable et des polluants persistants.

Le rôle des écosystèmes est essentiel. Or une exploitation anarchique des ressources naturelles entraîne une destruction de la biodiversité (Living Planet report du WWF). Conformément aux objectifs fixés au début du partenariat, 80 % des 800 carrières de Lafarge dans le monde, ont ainsi été dotées de plans de réhabilitation en faveur de la biodiversité. Forts de leur expérience commune en Autriche, il s'agit aujourd'hui pour les deux partenaires, de développer d'ici mi-2006, une méthodologie simple et facile à utiliser par les collaborateurs du Groupe, pour améliorer la biodiversité de leur site, fournir une évaluation scientifiquement validée et un suivi des progrès servant de base à une restauration écologique. Cet outil devrait s'appuyer sur la rareté au regard de la richesse retrouvée au niveau des espèces.

Le WWF et Lafarge compte également s'appuyer sur les leviers de la recherche et développement pour promouvoir auprès des acteurs de la chaîne, une meilleure conception des bâtiments et des systèmes de construction durables. Le tout prenant en compte l'ensemble de leur cycle de vie et l'augmentation du rendement énergétique, de façon à réduire l'impact sur l'environnement et à améliorer les conditions de confort et santé des usagers. Des projets d'immeubles exemplaires sont déjà lancés dans ce domaine. Lafarge poursuivant de son côté, l'amélioration des performances de ses produits pour réduire la quantité d'énergie lors de la production et la quantité de liant dans les bétons. Ce partenariat s'attachera aussi à améliorer les processus de production pour limiter les éventuelles émissions de métaux lourds persistants dans les matières premières.

Soucieux de réduire toujours plus ses émissions de CO2, l'Industriel s'est par ailleurs engagé à trouver des solutions permettant aux pays émergents de poursuivre leur développement, tout en limitant l'augmentation de leurs émissions de CO2. Ainsi, Lafarge et le WWF entendent collaborer étroitement, afin d'étendre le remplacement des combustibles fossiles par l'utilisation de biomasses dans certaines cimenteries, en particulier en Chine, en Afrique de l'Est et au Brésil. Les deux partenaires ont l'intention de constituer un groupe de travail d'experts internes et externes à cet effet. En Europe, Lafarge compte acheter de l'électricité verte pour alimenter ses bureaux, dont une centaine de sites en France. Le renouvellement de ce partenariat sera aussi l'occasion de mettre l'accent sur le lancement d'initiatives au plan local entre les différentes unités du Groupe et les organisations nationales de WWF.

Pour Bernard Kasriel, cet engagement du Groupe constitue un facteur discriminant, capable de créer la différence en terme de compétitivité. Quant à Claude Martin, Directeur Général du WWF International*, il s'est félicité du succès de cette coopération. Au-delà des mots, cette démarche prouve, qu'en coopérant avec le secteur privé, les organisations de protection de l'environnement peuvent jouer un rôle décisif, vecteur de progrès.

*Le WWF a mis en place le programme ''Climate Savers'' pour inciter les grandes entreprises à réduire les émissions à l'origine des changements climatiques. Ce programme définit des approches rentables et pratiques pour réduire les émissions de CO2. Actuellement, une dizaine de partenariats avec des entreprises leaders les plus progressistes, est instaurée.

==> Les résultats du partenariat 2000-2005 :
. Mise en place et suivi de huit indicateurs de performance (audits environnementaux des sites ; plans de réhabilitation des carrières ; émissions de gaz à effet de serre ; consommation d'eau, d'énergie et de matières premières ; production de déchets ; recyclage de l'énergie et rejets de poussières).
. Elaboration de standards de réhabilitation des carrières et d'une méthodologie en faveur de la biodiversité.
. Définition d'un indice de mesure de la biodiversité (site de Mannersdorf en Autriche), actuellement testé près de Paris (carrière de Sandrancourt).
. Réduction des émissions de CO2 supérieure à l'objectif de 5,2 % fixé par le Protocole de Kyoto. Au début de ce partenariat, une diminution de 20 % des émissions nettes par tonne de ciment et un abaissement de 10 % des émissions brutes absolues dans les pays industrialisés, ont été fixés pour la période 1990-2010. En 2004, cette réduction était de 11,2 % pour les émissions par tonne de ciment produit dans le monde et de 9,5 % pour les émissions absolues dans les pays industrialisés (Annexe I du Protocole de Kyoto). En 2004, la part de matières premières de substitution utilisées représentait 9,8 % dans la production du ciment et 50,5 % dans la production du plâtre.

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