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Actu-Environnement

Sydney accueille la première réunion du Partenariat Asie-Pacifique sur le climat

Les six Etats dont certains sont les plus opposés au protocole de Kyoto, membre du Partenariat Asie-Pacifique pour le développement propre et le climat, se réunissent pour la première fois à Sydney, en Australie.

Energie  |    |  C. Seghier
Mercredi 11 et jeudi 12 janvier, à Sydney, en Australie pour la première fois les six Etats du Partenariat Asie-Pacifique pour le développement propre et le climat se réunissent. La conférence sera axée sur la coopération technologique pour améliorer l'efficacité énergétique.

Lors d'un sommet ministériel du groupe ASEAN (association des nations de l'Asie-Pacifique) à Vientiane au Laos, en juillet dernier, les Etats-Unis, l'Australie, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, et le Japon ont présenté un « partenariat Asie-Pacifique pour le développement propre et le climat ». Ces six partenaires, qui représentent 45 % de la population mondiale, émettent à eux seuls plus de la moitié des émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre (GES). Ils produisent plus de la moitié du PIB mondial, et assurent près de 70 % de la production mondiale de charbon.

Ces six états entendent s'attaquer aux problèmes de réchauffement de la planète, sans pour autant fixer d'objectifs quantifiés de réduction des gaz à effet de serre, ni de mesures contraignantes, notamment en développant des technologies propres, existantes et émergentes, et en facilitant leur transfert. Ils soulignaient, en juillet que le partenariat était conforme à nos efforts en vertu de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, et complétera, mais ne remplacera pas, le Protocole de Kyoto.
Les six veulent collaborer afin de satisfaire les besoins accrus en énergie et explorer de nouvelles manières de réduire l'intensité de l'effet de serre généré par nos économies.
Ils déclarent préférer s'appuyer sur les investissements du secteur privé, ainsi que sur les transferts de technologies en vue d'augmenter l'efficacité et de diminuer la pollution, sans pour autant ralentir la croissance économique.

Pour certains, cet accord strictement volontaire et auquel aucun financement ou échéancier n'est rattaché, risque de miner les chances pour les Parties de la CCNUCC et celles du protocole de Kyoto de trouver un terrain d'entente en vue de l'après 2012. En effet, les Etats-Unis et l'Australie refusent toujours de signer le protocole de Kyoto.

Récemment la conférence Montréal a présenté des résultats positifs : après avoir menacé d'opposer leur veto, l'administration Bush a fini par donner son accord à un texte dans lequel les 189 pays membres de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques signée en 1992, s'engagent dans un dialogue sur le réchauffement de la planète sans calendrier contraignant. De plus les membres de Kyoto ont approuvé l'extension du protocole de Kyoto au-delà de 2012. Un nouveau groupe de travail a été formé pour traiter des engagements futurs des pays développés après 2012.

Selon l'AFP, le ministre australien de l`Energie, Ian MacFarlane, a déclaré, dès l'ouverture de la conférence qu' il était temps que le privé prenne la tête dans la lutte contre l'émission des gaz à effet de serre estimant que si tous les pays adoptaient les technologies propres de consommation de carburants, la réduction des émissions de gaz à effet de serre serait trois fois plus élevée que ce que prévoit le protocole de Kyoto.

Réactions1 réaction à cet article

Le privé fait mieux que Kyoto ?

J'ai du mal à saisir la position du ministre Australien. Si le privé est capable de faire beaucoup mieux que les objectifs de Kyoto, et qu'il semble se croire capable de faire mieux grâce au privé, pourquoi l'Australie ne signe-t-elle pas Kyoto ?!

Kirikou | 12 janvier 2006 à 22h05 Signaler un contenu inapproprié

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