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Actu-Environnement

La filière française de production de biodiesel veut séduire les agriculteurs

Encouragée par les mesures gouvernementales en faveur des biocarburants, la filière française des huiles et protéines végétales PROLEA poursuit le développement du biodiesel en garantissant aux agriculteurs des débouchés en France et en Europe.

Agroécologie  |    |  F. Roussel
Afin de répondre aux annonces successives du Gouvernement concernant le développement des biocarburants en France, la filière française des huiles et protéines végétales PROLEA, regroupant les industriels et les fédérations agricoles du secteur, continue de développer la filière de production du biodiesel gérée par la filiale Diester Industrie. De 400.000 tonnes en 2005, Diester Industrie a prévu de porter sa production à 1,2 Mt en 2007 et à 1,8 Mt en 2009. Pour cela, elle prévoit de créer de nouvelles unités de trituration et d'estérification chargées pour les premières de récupérer l'huile des graines de colza et de tournesol et pour les secondes de transformer ces huiles en ester méthylique ou Diester®. Ces nouvelles usines seront construites près des dépôts et raffineries de pétrole déjà existants et nécessaires pour l'incorporation du biodiesel dans le gazole.
C'est le cas par exemple à Montoir en Bretagne où une nouvelle unité de trituration et d'estérification va voir le jour. Ce nouvel outil industriel installé sur le port triturera à terme 600.000 tonnes de graines de colza par an, provenant principalement des cultures du grand Ouest de la France (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes et Centre). Cette usine permettra d'alimenter en huile l'unité de fabrication de Diester®, d'une capacité de 250.000 tonnes, qui sera implanté à proximité. Outre l'huile de Colza de l'unité de Montoir, l'usine d'estérification accueillera également l'huile de tournesol provenant de l'usine de trituration de Saint-Nazaire et l'huile de Colza de l'unité de Brest. Les co-produits issus de ces étapes de production seront redirigés vers les fabricants d'aliments du bétail pour les tourteaux et vers l'industrie lipochimique en ce qui concerne la glycérine. Le Diester® produit par cette unité sera transporté par pipe-line vers la raffinerie de Donges située près de Montoir où il sera incorporé au gazole avant d'être distribué aux stations services et aux flottes de véhicules diesel de la région.
Sur le même schéma, une nouvelle unité de trituration et d'estérification devait voir le jour en 2007 au Mériot près de Nogent-sur-Seine afin de récolter les graines de colza et de tournesol du grand Est. Des installations similaires sont également susceptibles d'être créées en 2009 à Coudekerque et à Bordeaux. À travers ce plan de développement, la filière cherche à couvrir tout le territoire français et devrait produire en 2009, 1,8 millions de tonnes de biodiesel sur les 2,3 millions de tonnes prévues par le gouvernement.

Mais si sur le papier tout est clair, la filière doit désormais convaincre le premier maillon de la chaîne de production c'est-à-dire les agriculteurs du bien fondé de ce développement. En effet, la production de biodiesel ne pourra être assurée que si la production de graines de colza et de tournesol est suffisante.
En 2005, environ 450.000 ha de colza ont été cultivés pour le biodiesel soit 35% des cultures de colza françaises. La récolte 2005 s'élève à 1,5 Mt de graines qui permettront de fabriquer environ 850.000 tonnes de Diester® en 2006. Avec des besoins 2,5 fois plus élevés en 2009, les surfaces de colza dédiées au biodiesel devront atteindre 1 million d'ha. Il s'agit donc pour Diester Industrie de convaincre les agriculteurs de produire du colza pour la filière biodiesel aux dépens de l'utilisation alimentaire ou d'autres cultures.

Pour cela, Diester Industrie mise sur sa politique de contractualisation pluriannuelle avec les agriculteurs pour s'assurer un approvisionnement en graine. Les agriculteurs s'engagent chaque année sur une certaine surface qu'ils dédieront à la production de graines de colza non alimentaire. En contrepartie Diester Industrie garantit un prix de rachat des graines relativement constant pour l'agriculteur et au moins équivalent à 95% du prix du colza alimentaire. Actuellement, 60.000 producteurs sont contractualisés et ont bénéficié en janvier 2006, d'un prix de rachat de 230€ la tonne pour un colza alimentaire à 210€ la tonne. À ce sujet, Xavier Beulin, Président de la Fédération Française des Producteurs d'Oléagineux et de Protéagineux (FOP) chargée de défendre les intérêts des producteurs au sein de PROLEA, s'est engagé à ne pas descendre sous ce prix pour les prochaines récoltes. Il se veut rassurant, optimiste et estime que les huiles ont de réelles perspectives en France et en Europe. Pour respecter cet engagement financier, la FOP et la filiale Diester Industrie Internationale comptent sur l'accès au marché européen où la demande est en hausse grâce notamment à Allemagne. Mais l'Europe doit faire face depuis plusieurs années à un déficit de capacité de trituration ce qui a tendance à pénaliser le prix de rachat des graines. La mise en services prochaine en France et en Europe de nouvelles unités de trituration devrait améliorer la situation en rééquilibrant l'offre et la demande.

Dans un cadre plus général, PROLEA mise également sur la recherche et l'innovation pour sélectionner les espèces végétales les plus efficaces en termes de rendement, de teneur en huile, de résistance aux maladies… C'est le cas par exemple du tournesol avec la sélection d'espèces riches en acides oléique. Cette caractéristique confère des propriétés intéressantes en termes de résistance aux maladies et de stabilité de l'huile végétale.
Si dans ce domaine, certains pays ont opté pour l'utilisation de plans génétiquement modifiés comme c'est le cas au Canada avec une variété de colza OGM, il n'est pas question en France de s'orienter vers ce type de plantes.

Réactions16 réactions à cet article

Re:Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

ce que je voulais dire c'est qu'il faut prendre en considération l'ensemble de tout le système :
mon objectif est de faire bouger l'industrie et les politiques sur la question du tout-pétrole qui bloque et asphyxie toute évolution possible vers d'autres carburants. Pour moi, toute alternative au pétrole est bonne à prendre sur le court terme, pour que les mentalités commencent enfin à changer... en attendant mieux !
à propos des agriculteurs, je constate que la plupart sont encore dans un mode de production intensive ; leur proposer une filière bio-diesel ne règle pas les problèmes agricoles j'en conviens, mais il permet d'avancer sur la question du lobby pétrolier et du tout-pétrole, en conviendrez-vous ?!
Si les industriels appellent leur carburant bio-qqchose, j'espère bien qu'il y aura quelques associations pour exiger que la production respectent un cahier des charges... bio justement !!! Qu'en dîtes-vous ?!

Si on n'avance pas petit à petit, on n'y arrivera pas.

Manu. H. Signaler un contenu inapproprié
Mais quid des huiles végétales comme carburant ?

Article encourageant, mais j'avoue ma perplexité après la lecture d'autres articles.
En substance, il serait interdit aux collectivités locales d'utiliser l'huile végétale comme carburant pour leur flotte, par exemple, de véhicules de collecte de déchets.
L'explication relative à la préservation des intérêts des filières industrielles serait-elle la bonne ?

mk | 08 juin 2006 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:Mais quid des huiles végétales comme carburant

Il existe un autre moyen de produire du biocarburant, la filière courte, qui présente des avantages par rapport à celle retenue par le gouvernement (en particulier production moins coûteuse, moins d'énergie pour la production) mais présente l'inconvénient d'être difficilement taxable (TIPP - contrôles plus difficiles).

C'est cette filière et le produit correspondant (l'huile végétale brute ou selon la terminologie européenne, l'huile végértale pure) qui sont interdits.

latechnique | 08 juin 2006 à 13h05 Signaler un contenu inapproprié
biodiesel polluant?

La fabrication de biodiesel est-elle polluante ( déchet, sol, eau, effet serre)?

Anonyme | 08 juin 2006 à 13h45 Signaler un contenu inapproprié
Non ne céder pas.

Non, les agriculteurs ne doivent pas céder. Il doivent y réfléchir et se poser les questions suivantes :
- Est-ce que je vais péréniser ma récolte avec leur demande de surproduction pour le Diester?
Ou bien dois-je faire une récolte en respectant le cycle de renouvellement de ma terre.
- N'aurais-je pas plus bonne conscience à créer un marché de production d'huile local et pour commencer en consommant moi même une partie pour mon auto-alimentation des tracteurs.
- Faire appel à des associations qui vont me permettre de dévellopper le marché en local ou national (pour les régions sans agricultures)
- etc
Le Diester, n'est pas la solution, car il est encore plus simple de se débrouiller seul, sans les lobbys de l'états et des grosses filliales.
Les moteurs peuvent fonctionner à 100% à l'huiles végétales pure, pourquoi les "salires" avec une esthérisation.
Cherchons une solution simple et durable. Non au profit immédiats.
Ce ne sont que des informations recueillie sur le net, alors c'est à vous!
Taper "rouler à l'huile" sur un moteur de recherche!

Goulven | 08 juin 2006 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Mais quid des huiles végétales comme carbura

L'HVP est listé dans la directive européenne comme un biocarburant. S'il est interdit en France, ben on va se faire tapper sur les doigts comme pour tant d'autres sujets (voir article à ce sujet).
C'est vrai qu'on parle (deVillepin le premier) beaucoup de Diester, et très très peu de l'huile végétale pure (HVP). Pourtant des initiatives locale fleurissent ici et là et le "circuit court producteur - consommateur" se met en place.
La réaction citoyenne s'organise en local à petite échelle, faites le savoir.

Phyl | 08 juin 2006 à 20h21 Signaler un contenu inapproprié
Re: biodiesel + ou - polluant

Si l'on compare un diesel issu de l'industrie pétrolière, le biodiesel apossède un bilan globalement mieux, puisqu'il y a moins de rejet dans l'atmosphère, notamment de métaux lourds (présents dans le diesel).
Cependant, si l'on considère le système de production intensif utilisé pour produire le biodeisel, on est encore loin du compte : polluton des nappes par les surplus de fertilisants et pesticides épandus...
Il faudrait que la filière de prodction agricole puisse entrer dans une logique d'agri. raisonnée au moins et mieux encore biologique avec certification démontrant l'utilisation de fertilisants organiques (fumier, lisier ou mieux compost) plutôt que minéraux... etc...


Pour arriver à un vrai bio-diesel : au consommateur de faire pression !

MANU.H. | 09 juin 2006 à 16h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:Mais quid des huiles végétales comme carburant

A qui profite le crime (à savoir ne pas développer l'HVP) ?
Il y en a 2 mon capitaine :
- l'industrie pétrolière très puissante en France et qui n'a pas encore intégrée dans sa stratégie (?!) que le pétrole et une ressource en voie de raréfaction... et fait pression sur le Gouvernement pour retarder des évolutions qui sont inéluctables.
et
- l'Etat qui perçoit des taxes exorbitantes sur les carburants vendus dans le circuit contrôlé classique des stations.

MANU.H. | 09 juin 2006 à 16h55 Signaler un contenu inapproprié
Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Moi aussi j'ai fait le choix de devenir hors la loi et de rouler (à un tiers) à l'huile végétale (achetée au supermarché du coin faute de mieux)... Mais je trouve votre réaction un peu jusqu'au boutiste !

Le développement d'une filière de bio-diesel n'est pas mauvaise en soi ! D'accord, ce n'est pas la panacée, mais si cette évolution permet à la société française d'évoluer vers des carburants moins polluants : allons-y !

Depuis longtemps on sait que les choses ne changent pas du jour au lendemain. alors là, on a une façon de faire avancer les choses. Donc, que tous ceux qui veulent entrer dans ce système y aillent ! Aujourd'hui, le problème c'est l'absence de choix : il faut que le lobby pétrolier français saute et une filière bio-diester est un moyen comme un autre...

De grâce pas d'extrêmisme : il n'y pas qu'une seule solution, mais plusieurs et allons-y progressivment chacun à son rythme en fonction de ses possibilités, convictions !


Votre réaction me fait penser à cuex qui veulent que le commerce équitable ne soit pas commercialisé dans les (méchantes) grandes surfaces. Mais si on les avait écouté, le commeerce équitable ne serait pas connu et reconnu par plus de 80% des français et les petits paysans du sud ne pourraient pas écouler leurs productions à meilleur tarif !

Ne nous trompons pas d'objectif : tout ce qui bon à prendre pour l'environnement, prenons-le !

MANU.H. | 09 juin 2006 à 17h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Oui, il est vrai que j'y suis allez fort.
Mais, je ne veux pas ralentir le processus ou dans le genre.
Seulement éveiller les esprit pour qu'on se pose les bonnes questions.
Merci de votre réaction.

Goulven | 09 juin 2006 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:biodiesel polluant?

en effet, le biodiesel est polluant, il contient entre autre des molécules souffrées qui n'existent pas dans les autres carburants... Et qui sentent !!! Mais bon, il me semble que l'intérêt premier est d'une part pour l'agriculture, qui risque de connaitre de moins en moins de subventions, et doit sans cesse s'adapter au niveau de ses productions, et d'autre part, l'indépendance énergetique... Pour l'état, pas pour nous, pauvres citoyens...

m pops | 13 juin 2006 à 19h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Bonjour,
Il me semble que l'orientation de la production agricole vers les bio-carburants est une mauvaise solution car :
- elle ne répond pas au vrai problème de comportement. Aujourd'hui l'utilisation de la voiture est abusive et elle ne rend plus les services pour lesquels elle était conçue mais apporte des problèmes (perte de temps, pollution, nuisances sonores, nuisances visuelles, appropriation de l'espace, sédentarité, stress, etc...)
- l'utilisation d'huile végétale recyclée devrait être obligatoire. Produire du "neuf", alors que que de l'usagé apporte la même solution tout en réduisant la pollution de ces déchets qui sont souvent déversés dans les canalisations, est une aberration.
- une agriculture très souvent polluantes, qui gaspille l'eau si précieuse en arrosant en plein soleil, et dont les subventions apparaissant comme étant des aides à polluer, la rende couteuse, semble plutôt agraver le problème de la pollution automobile, non ?

Anonyme | 17 juin 2006 à 09h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Je suis d'accord avec ton point de vue, mais je souhaite seulement que les gens ouvre les yeux. Je crois que vous l'avez fais en faisant le point sur l'automobile.
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a des agriculteurs qui font les démarches pour essayer de ce sortir des pressions du marchés. Rouler avec des biocarburant est une solution simple, facile d'accés et nous permet d'avoir bonne conscience. Sur le moment, mais dés que l'on passe ce cap. Alors l'esprit s'éveil et on va chercher d'autres manières encore plus efficace.

Je pense au co-voiturage, qui est aussi une solution simple et ultra rapide. Pour déjà être actifs. Ensuites viennent des solutions auquel on doit consacrer beaucoup de temps et qui ne rapporte pas grands chose. Donc pour changer les mentalités pour voir une évolution.
Il faut je pense prendre toute les bonnes petites solutions qui existe aujourd'hui.
Car je sais bien que le biocarburant n'est pas la solution.
Seul une chose est importante : Savoir gérer l'EAU.
C'est notre bien le plus précieux et le plus rare qui aujourd'hui coule à flot. Mais pas demain.

Goulven | 17 juin 2006 à 20h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Bonjour,
Pour changer les comportements il faut sensibiliser et informer pour apporter une compréhension, ensuite il faut rapidemment contraindre, sinon cela ne fonctionne pas ou seulement à une échéance de très long terme. Il faut donc augmenter le prix à la pompe de façon significative chaque mois (5% en plus de l'augmentation guideée par l'économie) er cela pour arriver à 4 ou 5 euros.
Pour répondre aux problèmes des cultures à destination de la production de bio carburants, quelques chiffres. La production agricole à destination de l'alimentation (humaine ou animale) n'augmente pas (seulement 1% de croissance). C'est à destination de bio carburant augmente de plus de 20% ! ! ! Une aggravation des famines, du déséquilibre Nord Sud, des guerres, des déplacements de population, de l'envollé du prix des céréales bref d'un total déséquilibre en tcomplète contradiction avec les principes du Développement Durable, non ?
Jérôme

Jerome | 08 juillet 2006 à 12h02 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re: Agriculteurs, non ne cédez pas !

Bonjour,
La contrainte force les gens et la dictature n'est pas loin .
Il est sûr qu'un prix de l'essence à 4 ou 5 euros diminuerait les consommations, mais il faudrait surtout proposer une alternative comme le développement des réseaux ferroviaires ou autres à des prix compétitifs et avec un temps raisonable.
Je connais de plus en plus de couples qui vivent et travaillent à + de 300 km l'un de l'autre (premiers boulots, et expériences avec des statuts précaires) et se retrouvent les we (faute de mieux).
Certains trajets sont exorbitants en temps et en coût (car très mal déservis), la voiture est parfois moins chère et prend moins de temps que les transports communs. Cela me navre.
Par ailleur je ne comprends (escusez moi d'avance) bien la fin de votre explication, le coût de l'envoler des prix et des déséquilibre, c'est pas très clair pour moi (désolé). La diminution de la production agricole pour l'alimentaire est mondiale ? Les productions non alimentaires augmente de 20% dans les pays du sud ?
Merci

Goum | 28 septembre 2006 à 13h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Non ne céder pas.

Je crois que la solution preconisee pour le biodiesel est une bonne solution si on ne perd pas de vue que le biodiesel est un additif precieux pour tous les moteurs diesel. Il n'y a pas assez de soya, colza ou animaux morts en France pour satisfaire a nos besoins en diesel pur. Ici aux Etats Unis on pousse la recherche sur des algues, ou des plantes exotiques et on cree le biodiesel uniquement pour le melanger au diesel classique pour en attenuer les effets nocifs.
Le financement et le developpement du biodiesel se fait dans le domaine prive, et la concurrence des prix mettent le biodiesel au meme niveau que le diesel classique. C'est un etrange ballet qui se devloppe chez nous.

triumph181 | 27 janvier 2007 à 11h16 Signaler un contenu inapproprié

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