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Actu-Environnement

La pollution atmosphérique : un problème de santé publique

Le 7 août dernier, Ecoforum, Greenpeace et le WWF ont décidé de lancer un cri d'alarme sur le problème inquiétant de la pollution atmosphérique, devenu selon de nombreuses études, une cause importante de maladies.

Risques  |    |  C. Seghier
   
La pollution atmosphérique : un problème de santé publique
   
Ozone, particules fines ou métaux lourds : la pollution de l'air devient très inquiétante. Cette situation préoccupe de plus en plus les associations environnementales. Le 7 août dernier, Ecoforum, Greenpeace et le WWF ont décidé de lancer un cri d'alarme : oui, la pollution atmosphérique tue, s'indigne Victor Hugo Espinosa, ingénieur, président d'Ecoforum. L'Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE) a estimé, en 2004, l'impact sur la santé d'une exposition chronique aux particules fines dans 76 agglomérations françaises. Résultats : pour l'année 2002, 6000 à 9000 décès sont attribuable à cette exposition chronique. Selon des études récentes de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution réduirait l'espérance de vie de neuf mois pour chaque Européen et engendrerait une augmentation des affections respiratoires telles que la bronchite et l'asthme. Pourtant les mesures de prévention restent quasi inexistantes, la réglementation n'est pas respectée et les associations qui contrôlent la pollution de l'air manquent de moyens. Concernant la réglementation, le Réseau Associatif estime que la France n'aurait pas correctement transposé la directive sur l'ozone (2002/3/CE du 12-02-2002) alors qu'elle était censée l'adopter avant août 2004. Cette directive prévoit que le citoyen ait droit à l'information lorsque le seuil de 240 µg/m3 est dépassée pendant une heure. En France, il faut que ce seuil soit dépassé durant 3 heures consécutives pour que les citoyens soient informés, explique Victor Hugo Espinosa. Egalement en ligne de mire : la non transposition de la directive européenne en matière d'information du public sur les métaux lourds et les HAP qui aurait dû être transposée avant le 15 juin 2006. Celle-ci impose la mesure de quatre métaux lourds (Cadmium, Nickel, Arsenic, Mercure, Plomb) et des HAP.

Les mesures sont en outre inefficaces. La majorité des mesures d'urgence pour l'ozone appliquées pour la protection de l'air sont actuellement des «mesurettes» ayant une efficacité presque nulle, estime le président d'Ecoforum qui s'appuie sur l'étude du programme Primequal2-Predit « Simulation de scénarios de réduction d'émissions »*. L'ensemble des résultats sur les mesures d'urgence nous mène à conclure que l'action ponctuelle actuellement en vigueur a un impact négligeable sur les panaches d'ozone régionaux, indique l'étude qui ajoute que leur système de déclenchement ne permet de mettre en œuvre les mesures les plus efficaces que pour des épisodes exceptionnels dépassant le seuil de 180 ppv.

Enfin, selon les ONG, les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air (AASQA) manquent de moyens pour contrôler efficacement la qualité de l'air. Par exemple, AirMaraix à Marseille a vu la participation de l'Etat passer de 1.193.000 à 610.000 euros en 5 ans (40% Etat, 30% collectivités, 20%, industries et 10% études). L'engagement financier de l'Etat a été divisé par deux depuis 2000. Nous sommes inquiets et nous nous questionnons sur leur avenir et leur indépendance, souligne Victor Hugo Espinosa.

On serait donc en droit d'espérer que la problématique de la pollution de l'air figure au premier rang des débats des prochaines échéances électorales. Cependant pour que la bataille contre cette pollution soit gagnée, il faudrait que chacun accepte de changer ses habitudes : la satisfaction générale autour des rumeurs de subventions pour les trajets professionnels en voiture semble démontrer le contraire.

*http://www.airmaraix.com/files/Et/060601_LISA_PRIMEQUAL_SCENARIOS.pdf

Réactions6 réactions à cet article

Jusqu'où le désengagement de l'état ?

Le désengagement de l'état dans le domaine environnemental s'accentue ; jusqu'où va-t-il s'étendre ?

Jef (Marseille) | 28 août 2006 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié
Quel priorité pour quel avenir ?

C'est toujours le même problème récurrent ; la lutte contre les dégats à l'environnement n'est pas structurée par priorité. Pourtant, tous les medecins tirent la sonnette d'alarme depuis des années pour freiner la pollution atmosphérique. En vain, parce qu'il est des combats que ne peuvent pas mener des gens trop bien-portant ou des patients déjà trop atteints.

Pourtant, des solutions existent : éliminer les voitures du centre-ville, booster le ferroutage, taxer le transport aérien.... Mais au fond, le voulons-nous vraiment ?

M. MARTIN

M. MARTIN | 28 août 2006 à 20h58 Signaler un contenu inapproprié
pollution electromagnétique del'atmosphere

l'afsset discreditée par ses methodes dans le rapport de l'IGAS et de l'IGE, et par les informations mensongères qu'elle diffuse

Toutes les avis officiels concernant les risques sont d'abord soumis a la censure des lobbies, le mensonge est la règle de base en matière de prevention des risque ce n'est que par l'action citoyenne de ceux qui s'impliquent que l'on aboutit a un resultat , chaque fois on perd 10 a 20 ans a se battre contre les interets economiques d"une poignée d'industriels.

Pluloin Lanten | 16 septembre 2006 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié
message de soutien

Je suis très toucher que les puissances occidentales ne deploient aucun efffort pour endicaper le phenomè . A ce propos j'interpelle la communauté international à agir de façon à inverser la tendance le plus vite tôt possible ou prendre des mesures drastiques contre les pays qui polluent le plus .Ils polluent nous ,nous semons les consequences qui ont pour cause les catastrophes naturelles à savoir la séchèresse ,les innondations qui ravagent vos cultures .Ces pollutions encore provoquent des maladies respiratoires ,des cancers
Je vous ecris depuis bamako au Mali
Merci

Anonyme | 20 février 2008 à 12h54 Signaler un contenu inapproprié
Innovation dans la lutte contre la pollution

Bonjour !
La lutte contre la pollution, des moyens existent ; Le dioxyde de titane TiO2 (TIO2 est le symbôle chimique du dioxyde de titane) provient d’un minerai fort répandu dans la nature. Il s’agit du neuvième métal le plus courant au monde. Le dioxyde de titane est utilisé dans des applications très variées, également dans le corps humain (croissance des os, prothèses dentaires): il n’est pas rejeté par le corps et n’est pas toxique. Le TiO2 pur se présente sous forme de cristaux : rutile, anatase et brookite. Le premier est surtout employé comme pigment blanc, tandis que le deuxième a des caractéristiques photocatalytiques. Le troisième n’a jusqu’à présent que peu d’applications.

Application de Tio2, nouvelle technologie fonctionnant par photocatalyse et s'activant avec la lumière du soleil et de votre éclairage artificiel ! Intelligent, non toxique et permanent (efficacité 5 à 10ans.)

Dépollue l’air ambiant et détruit les composés organiques volatiles (C.O.V), les bactéries pathogènes, virus, ...
Les gaz échappement, fumées d’usines (N.O.X)

Détruit également les odeurs humaines, animales et chimiques. Quelques exemples d’odeurs détruites par photocatalyse : odeurs de tabac, de cuisine, fumées, benzène, moisissures, ammoniaque, urine, odeur fécale, ….

Représente également une arme très efficace pour éliminer les allergènes,acariens,pollens,...

Bienvenue dans l'ère pure !
Patrick Rey

photocal | 17 novembre 2008 à 14h40 Signaler un contenu inapproprié

Tous les week-ends nos voisins brûlent leurs caissettes en polystyrène ainsi que les bouteilles en plastique dans leur cheminée. Une odeur pestilentielle et nauséabonde s'échappe. Inutile de dire combien l'air devient cancérigène. Si tout le monde en faisait autant, adieu à notre planète dans très peu de temps, et de plus avec de la souffrance !

mimie 41 | 05 juillet 2011 à 13h00 Signaler un contenu inapproprié

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