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Actu-Environnement

La collecte et au recyclage des piles

Le Fonds Français pour la Nature et l'Environnement lance une campagne d'information « pile(s) dans la bonne boîte ». pour mobiliser les grandes entreprises, les collectivités locales et le grand public à la collecte et au recyclage des piles.

Déchets  |  
Ne plus jeter les piles à la poubelle mais les rapporter dans les lieux où elles sont collectées est une obligation conformément au décret n°99-374 du 12 mai 1999.

Les piles et accumulateurs présentent de réels dangers pour l'environnement, notamment les sols, par les substances qu'ils contiennent , s'ils ne sont pas recyclés.
Une pile est constituée de deux électrodes, l'anode et la cathode. Elles baignent dans une solution plus ou moins liquide appelée électrolyte.
L'anode est constituée de matériaux choisis pour leur aptitude à libérer des électrons.
Ce sont généralement des métaux (plomb, fer, zinc, cadmium, calcium, aluminium, magnésium, lithium) ou de l'hydrogène.
La cathode est constituée de matériaux capables de fixer des électrons. On utilise du soufre, des halogènes ou des oxydes métalliques.
L'électrolyte se compose le plus souvent d'un sel dissout dans un solvant stable vis-à-vis des électrodes. Ces électrodes sont choisies pour leurs propriétés permettant de solubiliser et ioniser ce sel. Le mercure, jugé très toxique pour la santé et l'environnement, a été supprimé de la fabrication, sauf dans certaines piles-boutons destinées à des utilisations spécifiques

La France utilise chaque année environ 720 millions de piles et accumulateurs, soit environ 12 unités par habitant. On estime à 70% le pourcentage de ces piles qui finissent dans la nature, à la décharge ou sont incinérées avec les ordures ménagères. La France dispose pourtant de sites de traitement (6 sites pour le traitement des piles, un site pour les accumulateurs au nickel-cadmium et 4 pour les accumulateurs au plomb) d'une capacité théorique supérieure à la totalité des quantités mises sur le marché.

Les différentes techniques utilisées pour le recyclage sont hydrométallurgique (Eurodieuze, Récupile), pyrométallurgique (Citron, Valdi) ou thermique (Duclos environnement, MBM).

À côté de la problématique environnementale, le retraitement des piles n'est pas à négliger : ce sont près de 4 500 tonnes de zinc, 5 500 tonnes de manganèse, 10 à 12 tonnes de mercure environ qui pourraient être réutilisées ! Un véritable gisement de matériaux parfois coûteux et non renouvelables,

La collecte est un élément fondamental de l'efficacité de la filière du retraitement. Chacun doit accomplir cet acte citoyen et agir pour une meilleure gestion des déchets et pour la sauvegarde de notre environnement.

Différentes mesures ont été prises avec l'augmentation du nombre de piles et accumulateurs utilisés et le danger qu'il représente pour l'environnement :

- Au plan européen : la directive de 1991 (91-157-CE) précise les conditions d'interdiction de mise sur le marché des piles et accumulateurs contenant du mercure et impose d'organiser une collecte séparée, celle de 1993 (93-86-CE) les obligations de marquage. De plus, la Commission Européenne a adopté le 25 novembre 2003 un projet de directive qui obligera les états membres à instaurer des réseaux de collecte et de recyclage des piles usagées.

- Au plan français : la loi de juillet 1975 modifiée en juillet 1992 puis le décret n°99-374 du 12 mai 1999 ainsi que l'arrêté du 26 juin 2001 imposent aux distributeurs, détaillants ou grossistes de reprendre gratuitement les piles ou accumulateurs usagés et de les mettre à la disposition des filières de recyclage.

-Les fabricants et importateurs, quant à eux, ont l'obligation de récupérer et d'éliminer les piles et accumulateurs en fin de vie, collectés par les distributeurs ou les communes. Ils sont tenus de passer des conventions avec des sociétés de traitement pour établir des filières de collecte et d'élimination et de définir les modalités de leur fonctionnement. Ils ont également l'obligation de communiquer au Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable leur démarche concernant la mise sur le marché, la collecte, la valorisation et l'élimination de ces produits.

-Les utilisateurs professionnels doivent assurer, après usage, le recyclage des piles et des accumulateurs qu'ils utilisent.

-Les particuliers ont pour obligation légale de les déposer dans les conteneurs prévus à cet effet, conformément au décret de 1999.

Différents organismes placés sous tutelle des ministères de l'Ecologie et du Développement Durable, de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie sont chargés du suivi et du contrôle de la filière :

- L'Agence pour le Développement et la Maîtrise de l'Energie (ADEME) : il publie chaque année le rapport issu des données collectées à l'Observatoire des piles et accumulateurs.

- L'Instance de Suivi sur les Piles et Accumulateurs (ISPA ) rassemble les données sur la collecte et les efforts de communication des différents partenaires. Il réunit des représentants de toute la filière : fabricants et importateurs, distributeurs, recycleurs, utilisateurs professionnels, associations de consommateurs et de protection de l'environnement.

- Une organisation pour collecter les piles et les trier a été mise en place impliquant plus de 160 000 entreprises et 22 000 points de collecte auprès des ménages.
Des sociétés commerciales, regroupements ou associations perçoivent de la part de leurs adhérents une contribution calculée selon la quantité de piles mises sur le marché. Les fonds ainsi perçus permettent le financement de la collecte et du traitement des piles (COREPILE, SCRELEC, Collectif de recyclage).

Le FFNE souhaite l'adhésion du plus grand nombre d'entreprises, de collectivités ou de tout organisme.
Parmi les entreprises qui se sont impliquées dans cette campagne de sensibilisation, il faut noter EDF et ONYX, Division propreté de Veolia Environnement dont la participation très en amont a joué un rôle déterminant dans la mise en place de cette opération.
Cette campagne a reçu le label du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable.


Le Fonds Français pour la Nature et l'Environnement

En 1967, Jean Sainteny, Ministre du général de Gaulle, crée la branche française du WWF sous l'appellation, Fonds Mondial pour la Nature (FMPN) en regroupant des hommes et des entreprises attentifs à protéger l'environnement.

Pendant près de 15 ans, grâce au mécénat des entreprises et des particuliers, l'association organisera de nombreux festivals de la nature et participera à des opérations de réintroduction ou sauvegarde d'espèces menacées.

En 1971, les fondateurs, soucieux de créer une entité spécifiquement française, fondent le Fonds Français pour la Nature et l'Environnement. Ils obtiennent la reconnaissance d'utilité publique puis absorbent la Fondation de la Nature créée par Michel d'Ornano.

Grâce à son programme « Nature et Entreprises », l'association a soutenu de nombreux projets initiés par les associations de protection de la nature.

Elle s'est en outre impliquée dans l'information et la sensibilisation du grand public sur les véritables défis liés à l'avenir de la planète au travers de colloques, conférences et déjeuners-débats. Et tout récemment, en créant « l'Environant », le premier journal consacré à l'environnement distribué dans la rue.

Réactions19 réactions à cet article

juste une remarque: les références...

bon il faut le dire, je trouve cet article très clair et bien rédigé. dans l'ensemble, le site est d'ailleurs bien conçu (à mes goûts).
cependant dans une perspectives d'approfondissement de la recherche, j'aurais bien aimé que vous citiez vos sources, et les liens vers les sites des organismes dont vous parlez. j'aurais aussi aimé accéder plus facilement aux détails concernant les procédés de traitement et les décrets.

joaquim Signaler un contenu inapproprié
Re:juste une remarque: les références...

Bonjour,

les sources sont citées dans la news : il y'a dix lignes dessus...ci joint le texte :

Le Fonds Français pour la Nature et l’Environnement

En 1967, Jean Sainteny, Ministre du général de Gaulle, crée la branche française du WWF sous l’appellation, Fonds Mondial pour la Nature (FMPN) en regroupant des hommes et des entreprises attentifs à protéger l’environnement.

Pendant près de 15 ans, grâce au mécénat des entreprises et des particuliers, l’association organisera de nombreux festivals de la nature et participera à des opérations de réintroduction ou sauvegarde d’espèces menacées.

En 1971, les fondateurs, soucieux de créer une entité spécifiquement française, fondent le Fonds Français pour la Nature et l’Environnement. Ils obtiennent la reconnaissance d’utilité publique puis absorbent la Fondation de la Nature créée par Michel d’Ornano.

Grâce à son programme « Nature et Entreprises », l’association a soutenu de nombreux projets initiés par les associations de protection de la nature.

Elle s’est en outre impliquée dans l’information et la sensibilisation du grand public sur les véritables défis liés à l’avenir de la planète au travers de colloques, conférences et déjeuners-débats. Et tout récemment, en créant « l’Environant », le premier journal consacré à l’environnement distribué dans la rue.

Pour la réglementation : effectivement nous aurions pu mettre les liens vers les decrets..j'y penserais la prochaine fois.

Anonyme | 08 janvier 2004 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié
Re:juste une remarque: les références...

bonjour
merci beaucoup pour ces quelques précisions. ma remarque n'était peut-
être pas assez claire. en fait, par "sources" j'aurais aimé savoir comment
vous savez qu'il y a environ 70% de piles rejetées dans la nature ou
traitées par voies non spécialisées (les chiffres sont assez variables sur le
net). de même vous évoquez 6 centres de recyclage. là encore d'autres
sites en évoquent d'autres... j'aimerai juste savoir d'où vous tirez ces
informations.

en fait je fais actuellement un exposé sur le traitement des Déchets
Ménagers Spéciaux, et votre site m'a apporté beaucoup d'éléments.
cependant pour cet exposé je ne peux pas me permettre de m'appuyer
uniquement sur des informations tirées d'un site internet indépendant,
dans la mesure où rien n'empêche de faire circuler des informations
erronées sur ce type de support.

des précisions me faciliteraient ce travail.
de même, si vous avez des informations concernant le traitement des
autres types de DMS, ça m'arangerait bien.

je vous remercie d'avance pour votre aide Joaquim

Anonyme | 11 janvier 2004 à 17h55 Signaler un contenu inapproprié
Re:juste une remarque: les références...

Bonjour,

Les informations proviennent d'une campagne de sensibilisation lancée à l'initiative du FFNE avec la participation de EDF et Onyx.
Vous pourrez retrouver des informations sur ce lien :
http://www.onyx-environnement.com à la rubrique actualites puis sous rubrique publications.

Pour de plus amples informations sur les déchets en géneral, vous pouvez consulter le site de notre partenaire : http://www.recy.net

Bien cordialement

Carine Seghier

Carine Seghier | 11 janvier 2004 à 18h39 Signaler un contenu inapproprié
Re:juste une remarque: les références...

je tm

Anonyme | 03 mai 2004 à 17h58 Signaler un contenu inapproprié
Et le contrôle ?

Bonjour,

Est-ce l'ISPA qui organise des contrôles auprès des distributeurs pour vérifier que les piles et accus collectés sont bien expédiés vers des filières de recyclage ?
Je connais certains distributeurs qui collectent les piles comme la loi les y oblige mais, dès que le bac à collecte est plein, les jettent dans la benne tout venant !!!

Merci pour votre réponse

Lilith | 14 mai 2005 à 14h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:juste une remarque: les références...

pour recycler les piles j'attend qu'on me les reprennent la moitiée du pris que je les est payée. alors je les recyclerit car c'est toujour les mêmes qui s'emmette plein les poches.

eddy | 20 décembre 2005 à 22h46 Signaler un contenu inapproprié
Les sites

Et ormis Onyx qui peut recycler les piles et accumulateurs à échelle industrielle???

parce que à 3500€ la tonne ça coûte presque plus cher à recycler qu'à acheter quand même

Un profesionnel | 23 mai 2006 à 18h31 Signaler un contenu inapproprié
des informations très intéressantes.

Je suis enseignant à Soissons (02) au LP Le Corbusier.
Nous comptons mener une action citoyenne et sensibiliser les élèves à certains problèmes de santé et de développement durable conformément aux programmes d'Histoire Géographie et d'ECJS. Avec mes collègues nous avons choisi ce thème des piles parceque les élèves en font usage quotidiennement et finalement ne savent pas grand chose à ce sujet (nous non plus d'ailleurs). par conséquent je recherche de la documentation, des informations et des contacts qui pourraient nous aider dans notre démarche.
D'avance merci pour votre aide .
J. Buttet

Fernand | 12 septembre 2006 à 23h02 Signaler un contenu inapproprié
comment faire à l'école

notre école est en milieu rural à 20 kms de la première petite ville; je pense que mettre en place un point de collecte de piles dans l'école serait très efficace; est-ce légalement possible et à qui s'adresser?

catmat | 14 janvier 2007 à 18h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les sites

c'est vrai que la valorisation des piles et accumulateurs revient cher.
Nous passons par Lifmetal qui nous facture au plus haut prix (pour les piles en mélange) 1550 euros la tonne + la location et la collecte bien sûr.
Mais les grands groupes de valorisation se mettent aux piles et ont fait chuter les prix.

DD | 01 février 2007 à 14h19 Signaler un contenu inapproprié
Re:comment faire à l'école

bonjour
je suis directrice dun centre de loisirs et dans le cadre d'un projet educatif j'aimerais aussi mettre en place une collecte pour les piles et cartouches d'encre mais comme vous je ne sais pas si cela est legal et ou je devrais les apporter apres leur collecte si vous aviez des renseignements cela me serait tres utile pour la suite donc j'espere vous lire tres bientot et par le biais de ce projet pourquoi ne pas correspondre entre votre classe et mon centre pour voir l'evolution de nos projets qu'en pensez vous ?

centre de loisirs | 26 octobre 2007 à 19h12 Signaler un contenu inapproprié
Peut-être une autre façon de faire?

by Plante M Membre depuis :
19 novembre 2007
Total des points :
108 (niveau 1) Bonjour,

Evidemment je les ramène en vrac dans les boites prévues à cet effet dans les grandes distributions.

J'aimerais ici apporter quelques éléments de réflexions à ceux qui s'interresse à ce sujet, la collecte des piles usagées pour les valoriser, récupérer la matières premières disons que c'est le but ultime de cette filière.

Cette solution du retour vers le distributeur est une filière qui existe depuis plus de 10 ans en France et je ne sais pas au Canada. Les résultats sont ce qu'ils sont, 45 voir 50% en France et un petit 5% au Québec. En Belgique c'est mieux 85% de récupération pour la valorisation, je crois.

Cependant, j'ai personnellement travaillé sur ce sujet il y a une douzaine d'années en France. Seul, mais répondant à une demande d'une grande ville française.

J'ai analysé la problématique, et j'en suis venu à la conclusion que le retour vers le distributeur, ou le dernier maillon de vente avant le consommateur n'était pas la meilleure solution.

Plusieurs raisons, le manque de motivation des distributeurs, ce n'est pas un produit d'appel, on ne se déplace pas vers le distributeur pour aller porter ses piles usagées. La prise d'espace est un coût, la peur aussi d'avoir à faire le récupérateur pour d'autres objets usagées transformant ainsi le distributeur en déchetterie...

Quant aux fabricants de piles, ils n'ont pas d'intérêt spécial à faire collecter leurs piles pour les faire valoriser. Simple, plus il y en a à valoriser, plus çà leur coute cher mais ils doivent faire quelque chose.

Donc tout est une histoire de motivation, l'analyse peut continuer.

Du côté du consommateur lui c'est plutôt une histoire d'y penser, c'est lourd la manipulation de conserver les piles et ensuite d'aller les ramener au bon endroit, d'y penser au moment d'aller faire les courses, à moins que vous ayez des enfants pour y faire penser.

De toutes ses analyses j'en ai conclut que le meilleur moyen était de sortir les piles de cette filière et d'en créer une qui réponde à des critères spécifiques.

Un, le lieu de collecte soit le plus près du lieu d'usage.

Deux, le nombre de points de collectes soit suffisant et qu'ils soient disponibles 24H/24.

Trois que ce soit facile et évite l'accumulation des piles usagées fonctionner en flux tendu.

Quatre, que l'on puisse coller une image valorisante et motivante, facile à transmettre à nos têtes blondes.

Cinq, que nous soyons conscients que nous payons pour la filière pour une service fait et transparent.

Je m'étais dit que la solution acuelle n'était pas la meilleure, la filière n'a le mérite que d'exister et tout le monde a l'impression de bien faire...

Donc la solution est ailleurs...pour des taux de collecte de piles usagées valables et pour les faire valoriser.

Apres cette longue étude, j'ai breveté en 1997 un emballage de vente qui permet la récupération des piles usagées.

Cet emballage quant il est plein de piles usagées a la possibilité de se déplier et devient un colis postal voyant apparaitre l'adresse du valorisateur avec le timbre .

Il peut se déposer dans la boite aux lettres.

On achète la filière au moment de l'achat des piles neuves. Quant on va acheter des piles 2A on a nécessairement des piles usagées de type2A, bon moi c'est comme çà.

Elle finance tout le transport, la transformation, les manipulations, tout est compris dans le prix et elle se doit d'être rentable. En gros on peut dire que le prix de revient de la filière représente en gros 10% de plus, mais plus la filière est utilisée, les économies d'échelles apparaissent, mais bon vous pouvez compenser en changeant la marque de piles pour une moins chère, pour la filière la couleur de piles importe peu.

Maintenant si vous voulez savoir une chose, toutes les marques de piles ont le même pouvoir énergétique, la différence de prix, c'est la marque uniquement l'image de marque.

Le nom de la filière "Plivert"

Bon je voudrais bien vous expliquer cela n'a pas marché mais çà serait trop long, même qu'un fabricant d'emballages celui qui fait pour Coca Cola, Perrier et bien d'autres m'ont fait des prototypes et la filière techniquement marche.

Bon uniquement pour la France çà représenterait 250 millions de colis postaux par an. La Poste qui se cherche des marchés.

Il n'y aurait à mon avis que des avantages, mais...

J'aimerais relancer cette affaire maintenant que l'on sait que jamais avec la filière actuelle les résultats ne seront au Rendez-vous.

Sauf que dans le domaine, le fabricant d'emballage n'est pas le fabricant de piles.

Si vous pensez que la filière est valable et que vous êtes prêts à acheter la filière. Il faut le faire savoir... Comment? en m'écrivant un mot à l'adresse suivante ; vous m'indiquez simplement oui je suis d'accord avec Plivert et votre pays, c'est tout.

Car je ne pense pas que les fabricant soient prêts à changer la donne concernant l'emballage, mais peut-être que nous consommateurs ont veut bien la changer cette filière. Dernier détail, on récupère aussi l'emballage pour le recycler, c'est aussi çà de moins dans les poubelles.

L'adresse plivert@hotmail.com

Martin

Martin | 08 décembre 2007 à 18h01 Signaler un contenu inapproprié
Et pourquoi ne pas réinventer une nouvelle filière

Evidemment je les ramène en vrac dans les boites prévues à cet effet dans les grandes distributions.

J'aimerais ici apporter quelques éléments de réflexions à ceux qui s'interresse à ce sujet, la collecte des piles usagées pour les valoriser, récupérer la matières premières disons que c'est le but ultime de cette filière.

Cette solution du retour vers le distributeur est une filière qui existe depuis plus de 10 ans en France et je ne sais pas au Canada. Les résultats sont ce qu'ils sont, 45 voir 50% en France et un petit 5% au Québec. En Belgique c'est mieux 85% de récupération pour la valorisation, je crois.

Cependant, j'ai personnellement travaillé sur ce sujet il y a une douzaine d'années en France. Seul, mais répondant à une demande d'une grande ville française.

J'ai analysé la problématique, et j'en suis venu à la conclusion que le retour vers le distributeur, ou le dernier maillon de vente avant le consommateur n'était pas la meilleure solution.

Plusieurs raisons, le manque de motivation des distributeurs, ce n'est pas un produit d'appel, on ne se déplace pas vers le distributeur pour aller porter ses piles usagées. La prise d'espace est un coût, la peur aussi d'avoir à faire le récupérateur pour d'autres objets usagées transformant ainsi le distributeur en déchetterie...

Quant aux fabricants de piles, ils n'ont pas d'intérêt spécial à faire collecter leurs piles pour les faire valoriser. Simple, plus il y en a à valoriser, plus çà leur coute cher mais ils doivent faire quelque chose.

Donc tout est une histoire de motivation, l'analyse peut continuer.

Du côté du consommateur lui c'est plutôt une histoire d'y penser, c'est lourd la manipulation de conserver les piles et ensuite d'aller les ramener au bon endroit, d'y penser au moment d'aller faire les courses, à moins que vous ayez des enfants pour y faire penser.

De toutes ses analyses j'en ai conclut que le meilleur moyen était de sortir les piles de cette filière et d'en créer une qui réponde à des critères spécifiques.

Un, le lieu de collecte soit le plus près du lieu d'usage.

Deux, le nombre de points de collectes soit suffisant et qu'ils soient disponibles 24H/24.

Trois que ce soit facile et évite l'accumulation des piles usagées fonctionner en flux tendu.

Quatre, que l'on puisse coller une image valorisante et motivante, facile à transmettre à nos têtes blondes.

Cinq, que nous soyons conscients que nous payons pour la filière pour une service fait et transparent.

Je m'étais dit que la solution acuelle n'était pas la meilleure, la filière n'a le mérite que d'exister et tout le monde a l'impression de bien faire...

Donc la solution est ailleurs...pour des taux de collecte de piles usagées valables et pour les faire valoriser.

Apres cette longue étude, j'ai breveté en 1997 un emballage de vente qui permet la récupération des piles usagées.

Cet emballage quant il est plein de piles usagées a la possibilité de se déplier et devient un colis postal voyant apparaitre l'adresse du valorisateur avec le timbre .

Il peut se déposer dans la boite aux lettres.

On achète la filière au moment de l'achat des piles neuves. Quant on va acheter des piles 2A on a nécessairement des piles usagées de type2A, bon moi c'est comme çà.

Elle finance tout le transport, la transformation, les manipulations, tout est compris dans le prix et elle se doit d'être rentable. En gros on peut dire que le prix de revient de la filière représente en gros 10% de plus, mais plus la filière est utilisée, les économies d'échelles apparaissent, mais bon vous pouvez compenser en changeant la marque de piles pour une moins chère, pour la filière la couleur de piles importe peu.

Maintenant si vous voulez savoir une chose, toutes les marques de piles ont le même pouvoir énergétique, la différence de prix, c'est la marque uniquement l'image de marque.

Le nom de la filière "Plivert"

Bon je voudrais bien vous expliquer cela n'a pas marché mais çà serait trop long, même qu'un fabricant d'emballages celui qui fait pour Coca Cola, Perrier et bien d'autres m'ont fait des prototypes et la filière techniquement marche.

Bon uniquement pour la France çà représenterait 250 millions de colis postaux par an. La Poste qui se cherche des marchés.

Il n'y aurait à mon avis que des avantages, mais...

J'aimerais relancer cette affaire maintenant que l'on sait que jamais avec la filière actuelle les résultats ne seront au Rendez-vous.

Sauf que dans le domaine, le fabricant d'emballage n'est pas le fabricant de piles.

Si vous pensez que la filière est valable et que vous êtes prêts à acheter la filière. Il faut le faire savoir... Comment? en m'écrivant un mot à l'adresse suivante ; vous m'indiquez simplement oui je suis d'accord avec Plivert et votre pays, c'est tout.

Car je ne pense pas que les fabricant soient prêts à changer la donne concernant l'emballage, mais peut-être que nous consommateurs ont veut bien la changer cette filière. Dernier détail, on récupère aussi l'emballage pour le recycler, c'est aussi çà de moins dans les poubelles.

L'adresse plivert@hotmail.com

Martin

Martin | 08 décembre 2007 à 20h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:comment faire à l'école

Bonjour, à mon école on pratique le recyclage de piles, il y a plusieurs comenditaires comme future shop, sears,telus,zellers, motorola, fido,home depot,bureau en gros, ainsi que plusieurs autres, où on peut aller porter les piles.

Anonyme | 18 septembre 2008 à 17h03 Signaler un contenu inapproprié
c cool

c cool 2 faire ça.

ert | 08 décembre 2008 à 18h53 Signaler un contenu inapproprié
exposé

j'ai un exposé a faire et j'au une qustion la voici:Pourquoi ne faut-il pas jeter les piles dans les poubelles mais dans des conteneur spéciaux?est-ce que quelqu'un aurai la gentilesse de m'aider merci

francais | 04 avril 2009 à 13h29 Signaler un contenu inapproprié

Notre association collecte depuis plus de 13 années les cartouches vides d'encre d'imprimantes et est sollicitée pour en faire autant pour les piles. Dans le département des P.O. (66) nous avons près de 1400 donateurs, mais comment subvenir au ramassage des piles car celà a un coût ? Si de l'argent encaissé par les revendeurs de piles une petite quantité d'euros, même infimle nous était attribué nous aurions les moyens de collecter auprès des entreprises, administrations et autres les piles qui n'iraient pas polluer au fond des poubelles ou des déchetteries. Mais comme tout a un coût, donnez nous des possibilités et nous irons chez l'utilisateur le débarrasser. Hélas, nous n'avons pas les possibilités matérielles pour le faire en payant de notre poche. Dans l'attente.

ENFANCE et NATURE | 03 janvier 2011 à 15h08 Signaler un contenu inapproprié

juste pour soutenir l idée de collectes et recyclage des piles car les jeter dans des poubelles ordinaires et dans la rue constituent une plaie pour l environnement...

keli | 08 novembre 2013 à 15h31 Signaler un contenu inapproprié

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