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Actu-Environnement

La Charte de l'environnement soutenue par Jacques Chirac

Jacques Chirac a pressé dimanche le Parlement d'adopter la Charte de l'environnement, qui doit être inscrite dans la Constitution mais qui est contestée au sein de la majorité, affirmant que ce texte sera pour la France un grand progrès.

Le président de la République a réaffirmé son soutien à l'adoption de la Charte de l'environnement et à l'inscription du principe de précaution dans la Constitution malgré les oppositions qu'elle suscite chez certains politiciens.

Lors de la cérémonie d'ouverture du congrès fondateur de l'Organisation mondiale des cités et gouvernements locaux unis à Paris, Jacques Chirac a déclaré qu'il avait conscience des interrogations qu'un tel pas en avant peut soulever et je les comprends mais estime que l'adoption de cette charte sera pour la France un grand progrès.

Le projet de la Charte de l'environnement, annoncé par Jacques Chirac pendant la campagne pour la présidentielle et issu de la consultation nationale avait été adopté en conseil des ministres le 25 juin dernier. Il avait été présenté par Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre de l'Ecologie et du Développement durable, et Dominique Perben, ministre de la Justice et Garde de Sceaux. Il devait initialement être débattu au Parlement à l'automne.
Son passage à l'Assemblée nationale a été repoussé à trois reprises en raison de l'hostilité de nombreux députés UMP.

Lors de sa première conférence de presse, le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier avait assuré que la Charte de l'environnement serait examinée par le Parlement au cours de l'été.

Le président de la République a réaffirmé au congrès fondateur de l'Organisation mondiale des cités et gouvernements locaux unis que la Charte de l'environnement suscite de grands progrès et qu'avec ce texte, le droit à un environnement de qualité sera protégé au même titre que les droits de l'Homme et du citoyen de 1789 ou que les droits économiques et sociaux de 1946.
Il a rappelé que la Charte affirme le droit de chacun à vivre dans un environnement équilibré et qui ne nuise pas à sa santé. Elle appelle chacun, et d'abord l'Etat, à une attitude de responsabilité qui passe par des démarches d'éducation, d'information, de prévention, de précaution et de réparation.

Il a aussi soutenu l'inscription du principe de précaution en assurant que la Charte de l'environnement stimulerait la recherche scientifique et l'innovation technologique pour inscrire la croissance économique dans le cadre d'un développement durable mais ce principe de précaution (article 5 ) suscite de vifs débats chez les parlementaires et provoque de nombreuses réticences chez les entrepreneurs et chez les scientifiques.

Récemment écologistes et consommateurs s'était réunis pour prendre la défense du texte de la Charte de l'Environnement.
Le président de la fédération France Nature Environnement et celui de l'Union fédérale des consommateurs Que Choisir avaient déclaré : Il faut que cette loi soit votée, alors que D. Bourg estimait mieux vaut le texte actuel que rien du tout.

Ces 2 organismes et Dominique Bourg, étaient membres de la Commission présidée par Y. Coppens, laquelle a travaillé pour permettre au gouvernement d'élaborer un texte législatif donnant vie au projet, promis par J. Chirac lors des précédentes élections présidentielles.

Avec AP

Réactions2 réactions à cet article

CROIRE CHICHI ??????????

A qui prend encore au sérieux le moindre propos de "Monsieur 19 %et Président de la république"

. on ne peut que conseiller d'urgence de souscrire un abonnement de trois mois au moins au Canard enchaîné et de prendre un rendez-vous chez son ophtalmo et son ORL.

Mais dans cette société française décadente, ce n'est pas une raison de renoncer à l'altruisme, au contraire "

Constructif | 07 mai 2004 à 12h31 Signaler un contenu inapproprié
C'est bien les mots...

Bonjour,

ce qui m'interpelle, c'est que les politiques sont tout le temps les rois des envolées lyriques enflammées en faveur de notre société ; mais quand il faut passer aux actes, il n'y a plus personne (sauf si il y a un intérêt économique of course).

Quant au parallèle avec les Droits de l'Homme et les Droits économiques de chacun, laissez moi rire. En théorie, les traitements inhumains ne devraient plus être de ce monde et les puissances économiques ne devraient plus s'enrichir sur le dos des nations plus pauvres. En réalité, la torture et les sévices existent encore (cf l'actu avec les soldats américains et les otages irakiens, pour la nation de la liberté...) ; ce n'est plus une découverte : les multinationales des pays riches possèdent des filiales dans les pays d'Amérique Latine ou d'Afrique dont l'activité et les revenus vont en grande majorité enrichir les pays de ces mutinationales au détriment de la MO ouvrière des pays producteurs, qui vit dans la misère et qui est exploitée.

Alors, si l'intégration de l'Environnement doit s'accompagner du même immobilisme...
Enfin, félicitons notre Président de s'engager par ces paroles pour notre bien... espérons que les actes suivent !!!

tonio | 07 mai 2004 à 14h00 Signaler un contenu inapproprié

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