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Actu-Environnement

55 produits chimiques toxiques dans le sang des 14 ministres testés

WWF publie les résultats du degré de contamination aux produits chimiques toxiques de certains ministres, dans le cadre de sa campagne européenne sur les produits chimiques toxiques (DetoX).

Risques  |  
Suite aux prélèvements sanguins effectués en juin dernier sur 14 ministres européens de l'environnement et de la santé, World Wildlife Fund (WWF) publie les résultats du degré de contamination aux produits chimiques toxiques de certains ministres, dans le cadre de sa campagne européenne sur les produits chimiques toxiques (DetoX)

Résultat : Un total de 55 produits chimiques toxiques ont été retrouvé dans le sang des ministres testés. Les 55 produits chimiques toxiques retrouvés dans le sang des ministres représentent 53% des 103 produits recherchés, provenant de 7 groupes différents. La moyenne de produits chimiques présents dans le sang de chaque ministre testé se chiffre à 37, le nombre le plus élevé de produits détectés chez une seule personne étant de 43 et le plus bas de 33. 25 des mêmes produits ont été retrouvés dans le sang de tous les ministres: 1 retardateur de flamme, 2 types de pesticides et 22 PolyChloroBiphényle (PCB).

Les ministres sont tous contaminés par des produits chimiques toxiques industriels dont les effets sont encore largement méconnus, s'alarme Karl Wagner, le directeur de la Campagne DetoX au WWF.

Selon WWF, Bien que 86% des 2 500 produits chimiques utilisés en grande quantité ne bénéficient pas d'informations relatives à la sécurité qui permettent d'établir une évaluation de base sur ce sujet, la recherche relie de plus en plus ces produits aux cancers, allergies, problèmes de reproduction et anomalies du développement chez les enfants.

L'initiative de l'organisation écologiste vise à faire pression sur l'Union européenne qui discute actuellement du projet de directive (Registration, Evaluation, Authorisation of Chemicals (REACH)) très controversé sur l'homologation des produits chimiques.


Les principales caractéristiques de REACH
Les producteurs et importateurs démontreront dans un dossier d'enregistrement qu'ils gèrent leurs substances chimiques de façon sûre. Les entreprises seront tenues d'enregistrer toutes les substances produites ou importées dans des quantités égales ou supérieures à une tonne par an par fabricant/importateur dans une base de données centrale gérée par l'Agence indépendante qui sera créée.

Les exigences d'information dépendront en grande partie du volume, mais pourront être ajustées en fonction des propriétés intrinsèques et des conditions d'utilisation. Les informations ci-après sont requises pour l'enregistrement :
-Les propriétés intrinsèques de chaque substance et les risques représentés ( propriétés physico-chimiques, toxicologiques et écotoxicologiques). L'expérimentation animale doit être maintenue à un minimum et les coûts seront réduits grâce au partage des données existantes;
-Les utilisations prévues et les possibilités et conditions de contact avec des personnes et/ou l'environnement;
-L'évaluation des risques pour la santé humaine et l'environnement;
- Une déclaration sur la façon dont les producteurs ou les utilisateurs gèrent les risques liés à l'utilisation de la substance. Pour les substances chimiques produites en faibles quantités (moins de 100 tonnes par an) et ne suscitant pas de préoccupations particulières, l'enregistrement sera suffisant.

Les données d'enregistrement seront examinées par les autorités compétentes des États membres. Une évaluation standard est obligatoire pour les substances commercialisées dans des quantités supérieures à 100 tonnes; son principal objectif est de réduire l'expérimentation animale. Les États membres auront également la possibilité d'évaluer toute substance et de demander des informations ou des essais supplémentaires en cas de doute sur les risques potentiels ou la qualité du dossier d'enregistrement.

Les substances les plus dangereuses seront contrôlées, leur utilisation étant soumise à une autorisation préalable. Cette autorisation permettra des utilisations spécifiques dans des conditions précises. Les entreprises demandant une autorisation devront démontrer qu'elles peuvent contrôler de façon appropriée les risques présentés par la substance chimique ou que les avantages socio-économiques de la substance sont plus importants que les risques. Les possibilités de substitution seront également examinées.

Réactions1 réaction à cet article

plus loin ...

Le projet REACH comporte des éléments intéressants, mais pourquoi ne pas aller plus loin et faire en sorte que certaines entreprises puissent récupérer certains produits considérées comme déchets par d'autres ?
Ceci permettrait de réduire la dispersion de ces produits.

ALPANGEL | 12 novembre 2004 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

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