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Actu-Environnement

Les normes de pollution atmosphérique des véhicules sous estimés ?

Dans un rapport, publié le 19 octobre dernier, l'AEE souligne que les normes d'essai européennes inadéquates sous-estiment les émissions de polluants atmosphériques dangereux rejetés par les nouveaux véhicules.

Transport  |  
Dans un rapport (Ten key transport and environment issues for policy-makers), publié le 19 octobre dernier, Agence Européenne pour l'Environnement (AEE)) souligne que les normes d'essai européennes inadéquates sous-estiment les émissions de polluants atmosphériques dangereux rejetés par les nouveaux véhicules.

Le rapport de l'AEE indique que les volumes de transport augmentent à un rythme quasiment identique à celui de l'économie, induisant l'augmentation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et exerçant des pressions sur la biodiversité dues à la fragmentation ou à la perturbation des habitats naturels et semi naturels par les routes, les chemins de fer et les aéroports.

Il souligne que même si les améliorations technologiques apportées aux automobiles parviennent à réduire la pollution atmosphérique due au transport routier (24 à 35 % entre 1990 et 2001) et en raison de l'augmentation des volumes de trafic, les parts de marché du transport routier et aérien continuent de croître au détriment des modes consommant moins d'énergie.

Par ailleurs, il précise aussi que la pollution atmosphérique due au transport dans les zones urbaines contribue toujours à des dizaines de milliers de décès prématurés chaque année en Europe et explique pourquoi la qualité de l'air urbain ne s'améliore pas aussi vite que les données relatives aux véhicules le laisseraient croire en constatant que les cycles d'essai actuels des nouveaux véhicules ne reflètent pas la façon dont les véhicules sont utilisés dans les conditions de conduite réelle, sous-estimant ainsi la quantité réelle de leurs émissions.

Les progrès enregistrés en Europe afin de réduire le dioxyde de carbone, apparaissent supérieurs à ce qu'ils sont en réalité car le cycle d'essai des nouveaux véhicules ne couvre pas la climatisation et certains autres types d'équipements consommateurs d'énergie, indique le rapport.

Les données indiquent égalementque de nombreux propriétaires de véhicules diesel aggravent la situation en modifiant leur moteur afin d'accroître sa puissance.

Avec plus d'optimiste, le rapport montre qu'avec la forte croissance qui se profile actuellement en matière d'utilisation de biocarburants, le secteur des transports devrait limiter l'augmentation de ses émissions de CO2.

Enfin, le rapport de l'AEE, délivre plusieurs autres messages :
- L'aviation est le mode de transport qui enregistre la croissance la plus rapide et ses impacts sur le climat, en raison des émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre, dépasseront d'ici peu ceux des véhicules de transport de passagers.
- Les tarifs des trains et des bus augmentent plus vite que le coût lié à l'utilisation d'un véhicule privé, ce qui confère à la voiture un avantage par rapport aux transports publics.
- Les mesures destinées à répartir équitablement les coûts afférents aux transports en fonction des dommages causés aux infrastructures et à l'environnement, par les différents modes de transport ne progressent que lentement.
- Les infrastructures de transport, notamment la route et les réseaux ferroviaires à grande vitesse, poursuivent leur expansion, fragmentant ainsi davantage le paysage.
Cette remarque peut paraître étrange dans la mesure ou elle renvoie dos à dos le transport ferroviaire et routier alors que le but de cette étude est de sensibiliser initialement aux effets néfastes de la pollution automobile.
- L'optimisation de l'utilisation des infrastructures existantes, par le biais de la tarification routière ou de péage aux heures de pointe, permettrait de limiter cette expansion.

Réactions3 réactions à cet article

réduction du traffic routier

Je suis d'accord sur le fait de réduire le traffic routier et l'émission de pollution, mais si on s'intéresse à la région parisienne, quand vous habitez à 30-40 km de Paris et que vous y travaillez, 2 solutions s'offrent à vous soit prendre le RER soit la voiture. Dans les deux cas vous mettrez environ 1H45 pour y arriver. En voiture vous subirez les embouteillages et dans le train vous serez entassés les uns sur les autres pendant 1H au moins. Parait-il, le réseau est saturé et l'on ne peut pas augmenter le nombre de train, sans compter les grèves qui doublent votre temps de trajet ou vous font perdre votre emploi.
Ne serait-il pas plus simple plutôt qu'encore faire une discrimination par l'argent, d'établir une circulation alternée en direction des grandes villes et d'obliger la délocalisation du travail en banlieue, ce qui diminurait ces traffics que tout le monde redoute.

Peggy | 28 octobre 2004 à 18h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:réduction du traffic routier

Pourquoi pas, car la région Parisienne a un statut complètement différent des autres villes provinciales. Tourt le système est pourri !

Anonyme | 29 octobre 2004 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié
pollution

j'ai trouvée votre article interressant

steeve | 24 janvier 2008 à 10h56 Signaler un contenu inapproprié

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