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Actu-Environnement

Le projet de budget 2005 réduit les moyens accordés au MEDD

D'un montant de 825,3 millions d'euros, le budget du MEDD est en baisse de 3,63% par rapport à 2004. C'est d'ailleurs l'un des plus petits budgets de l'Etat à peine plus important que celui du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Le projet de budget 2005 du ministère de l'Ecologie a été adopté dans la nuit de 4 au 5 novembre dernier à l'Assemblée nationale. Résultat : le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable n'échappe pas au « Gel budgétaire » et l'Ademe vient de voir ses crédits réduits d'un tiers (moins 74 millions d'euros).

D'un montant de 825,3 millions d'euros, ce budget est en baisse de 3,63% par rapport à 2004. C'est d'ailleurs l'un des plus petits budgets de l'Etat à peine plus important que celui du ministère de la Jeunesse et des sports (797,2 millions d'euros).

Le gouvernement Raffarin aurait t'il notamment oublié que la France s'est engagée à ramener les émissions de gaz à effet de serre en 2010 au niveau de celles de 1990. Aujourd'hui, avec la ratification de ce protocole par la Russie, les engagements pris dans le cadre de ce protocole prennent pourtant une nouvelle dimension.
Le gouvernement aurait-il omit le discours du Président Chirac au Sommet Mondial de Johannesburg, le 2 septembre 2002 : '' …Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… '' ? Se souvient t'il aussi que c'est précisément sur l'ADEME que repose la mise en œuvre du Plan Climat adopté en juillet 2004.

Serge Lepeltier a toutefois déclaré qu'il avait obtenu de Bercy la promesse d'une rallonge de 141 millions d'euros pour décembre prochain, dans le cadre d'une loi de finances rectificative. Ces crédits supplémentaires devraient servir pour l'essentiel (130 millions) à soutenir l'Ademe, qui est financée à 80% par le ministère.
Le Ministre admet que l'agence ''doit faire face aujourd'hui à des engagements - plus de 300 millions - pris entre 2000 et 2002 qui n'étaient pas couverts par des crédits de paiement''.

Pour sa part, l'ancienne Ministre de l'Environnement Corinne Lepage (CAP21) n'a pu que regretter la constance avec laquelle le gouvernement déconstruit patiemment le droit et la politique de l'environnement.
Malgré une bonne volonté du Ministre, qui tranche avec son prédécesseur, les choix politiques sont ceux d'un démantèlement des moyens de l'Etat tant matériels (disparition de l'IFEN) que financiers puisque l'Ademe est mise en péril par les restrictions budgétaires
, ajoute t'elle.
De son coté, Patrick Braouezec (PCF), a déclaré que l'on voudrait la disparition du ministère, on ne s'y prendrait pas mieux''.
Enfin, Geneviève Perrin-Gaillard (PS), a estimé que le budget du ministère diminuait au même rythme que se dégrade l'environnement.

Réactions8 réactions à cet article

Re:ouais, bravo

Moi j ai honte; il faut une bonne catastrophe pour sonner les cloches de ce soi disant ministere de l environnement;paroles et paroles et paroles!

ISY Signaler un contenu inapproprié
bravo

80% des Français ont votez pour ça BRAVO et vive la france

lemontval | 11 novembre 2004 à 23h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:bravo

ouaiiiis les gaaaars
on est pas dans la mouiiiise

robert | 12 novembre 2004 à 10h48 Signaler un contenu inapproprié
ouais, bravo

Je ne comprends pas, le chef de l'Etat est pourtant un fervent défenseur de l'environnement!

Il ne doit pas etre au courant de la décision...
Je vais lui envoyer un fax dans son Airbus privé qui pollue quotidiennement l'atmosphere de nos enfants.
J'espere qu'il me répondra!

Allez, il faut garder le moral, un jour ou l'autre les politiques comprendront ...

Gui | 12 novembre 2004 à 10h49 Signaler un contenu inapproprié
Quelques éléments de réflexion

Le fait que le budget de MEDD soit en replis est sans conteste un mauvais point pour nos dirigeants actuels. Mais je pense par ailleurs que les enjeux environnementaux et du DD ne doivent pas être pris en charge par un seul ministère, et qu'il faut élargir l'analyse. Une réduction du budget de MEDD ne pourrait être acceptable QUE dans la mesure où dans le même temps, le ministère du logement lance des programmes volontaristes et fort en matière de généralisation de la HQE dans les logement sociaux par exemple, que celui des transports ait également une politique forte et les moyens qui vont avec pour développer, le rail, le cabotage, les transports en communs etc, que celui de l'industrie se batte pour faire se développer les principes d'éco-conception d'écologie industrielle etc par l'ensemble des entreprises françaises et étrangères, et enfin (mais je pourrai continuer longtemps) que d'une manière générale l'ensemble de la puissance de feu des achats de l'Etat soit soumis à des critères d'écoconditionalité. A la limite, si les principes de DD étaient réellement mis en oeuvre par tous les autres ministères, MEDD ne servirait plus à rien, ou presque. Mais là dessus la route est encore très longue, la visibilité des autres ministères sur ces points est plus que faible, et si pour éviter que le Titanic ne percute l'iceberg on commence par crever les cannots de sauvetages on a effectivement du soucis à se faire.

FK

François | 12 novembre 2004 à 12h17 Signaler un contenu inapproprié
Budget 2004 déjà consommé...

au moins en ce qui concerne l'installation de toits photovoltaïques chez les particuliers, qui devait être subventionnée à 50% de la totalité de la facture par l'ADEME et qui n'a plus d'argent pour ce faire pour une demande effectuée... en Juin de cette année!

Ceci devrait être remplacé par une augmentation du crédit d'impôt en 2005 qui passerait de 15% à 40% du matériel uniquement, après passage de l'éventuelle subvention de la Région.

Mes calculs montrent que le retour sur investissement qui devait se faire en 13 ans (non-compris les éventuelles pannes de l'onduleur qui est un équipement fragile, garanti 2 ans) se ferait alors en... 30 ans, ce qui est la durée de vie maximale espérée des panneaux (garantis 20 ans).

Au lieu de mettre 40 milliards de francs dans la pré-étude préliminaire d'une nouvelle tranche de nucléaire, plus 3 millards d'euros pour un réacteur EPR totalement inutile, plus la recherche associée (non comptabilisée dans le coût du nucléaire, mais pourtant sortie de la poche du contribuable) et le futur démantèlement dudit EPR, il serait peut-être plus judicieux de remettre quelques millions d'euros dans le renouvelable, non?

MakeLoveNotWar | 17 novembre 2004 à 13h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:ouais, bravo

Ils s'en préoccuperont réellement quand les citoyens et les entreprises considéreront les enjeux environnementaux au moins aussi important que des baisses d'impots.

C'est pas pour demain, mais un jour viendra...

maurice | 17 novembre 2004 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié
l’Ademe voit ses crédits 2005 réduits d’un tiers

plus que 3 ans, courage...

Dom | 21 novembre 2004 à 17h28 Signaler un contenu inapproprié

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