Le président de la République de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a dénoncé l'attitude des pays industrialisés depuis plus de 20 ans face aux effets néfastes de leurs activités et a constaté que le Protocole de Kyoto n'avait toujours pas été ratifié par tous les États Membres de l'ONU. Le président de la République dominicaine, Leonel Fernandez Reyna, a quant à lui déploré la flambée des prix du pétrole, ou encore du lait ou des céréales. Il a rappelé l'impact des inondations, des sècheresses et des ouragans, qui détruisent les écosystèmes et la biodiversité, mettent à mal les infrastructures et provoquent l'érosion.
Le président des États fédérés de Micronésie, Emanuel Mori, a indiqué pour sa part que bien avant que les changements climatiques ne soient à la mode, son pays dénonçait déjà ce qui est perçu aujourd'hui comme une urgence mondiale. Il a appelé à une action collective et responsable, fondée sur le principe de la responsabilité commune mais différenciée. Il a jugé urgent que les petits États insulaires aient un meilleur accès aux sources d'énergies renouvelables pour se libérer de la dépendance aux combustibles fossiles.
De son côté, le président de la République-Unie de Tanzanie, Jakaya Mrisho Kikwete a déploré que si le réchauffement climatique est indéniablement attribué aux activités humaines, l'Afrique regroupe les pays qui y contribuent le moins et a souhaité, selon l'ONU, une réponse internationale à la conférence de Bali.
Article publié le 01 octobre 2007