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Actu-Environnement

Les rejets aqueux d'Alteo respectent désormais les valeurs limites dérogatoires

Risques  |    |  D. Laperche

"Au vu des derniers contrôles de juillet et août, la qualité des rejets aqueux de l'usine de Gardanne s'est améliorée, a assuré dans un communiqué le préfet des Bouches-du-Rhône à l'issue de la troisième réunion de la commission de suivi de site du producteur d'alumine Alteo. L'ensemble des paramètres rejetés respectent désormais les valeurs limites autorisées par l'arrêté préfectoral".

En juin dernier, des contrôles avaient montré que l'industriel dépassait les seuils fixés pour ses rejets en mer sur certains critères comme la DBO5, le pH, le mercure et le zinc. Le préfet avait alors mis en demeure l'entreprise de les respecter.

A la demande de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, en mars dernier, cette réunion devait également faire l'objet d'une présentation de la feuille de route d'Alteo sur la mise en oeuvre de solutions complémentaires de traitement des rejets aqueux. "Les résultats présentés suite aux tests sur deux pilotes industriels sont décrits comme très encourageants, a noté le préfet. Des essais complémentaires seront cependant nécessaires pour la mise au point puis la réalisation du procédé de traitement final".

Un dossier technique remis avant le 30 septembre

Dans une lettre au préfet datée du 23 septembre, Ségolène Royal souhaite toutefois aller plus loin : "Au-delà de la présentation que fera Altéo lors de la commission de suivi de site, l'exploitant devra vous adresser d'ici le 30 septembre, comme convenu, un dossier technique détaillé présentant les solutions qu'il propose, afin que ce dossier puisse être expertisé de façon indépendante et soumis à l'avis du Conseil supérieur de prévention des risques technologiques avant la fin de l'année", indique-t-elle.

Ce rapport sera complété également par une étude sur le devenir des boues stockées.

Lors de cette réunion, le BRGM et l'IRSN ont également présenté les résultats de leurs expertises concernant les émissions de poussières dans le voisinage du site de stockage de Mange Garri. "Même si ces études mettent en évidence le respect des normes réglementaires et l'absence de risque particulier, le préfet a demandé que les études soient étendues à une période d'observation plus longue et que les sites de prélèvement soient multipliés", indique la préfecture. Les résultats des études sur l'impact sanitaire seront connus en fin d'année.

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