Une étude menée par le professeur Mauro Galetti de l'Université de Sao Paulo du Brésil (1) (PDF) met en avant le rôle de la disparition des grands vertébrés dans l'accentuation du changement climatique. Ces espèces, comme le tapir ou les atèles, participent à la dispersion des graines et à la régénération de la forêt amazonienne. Or leur disparition progressive liée notamment à la déforestation, à la chasse et au braconnage, affecte directement la répartition des essences d'arbres. La proportion d'arbres à bois dense, dépendant de l'action de ces grands vertébrés, tend en effet à diminuer au profit d'essence d'arbre à bois moins dense. Or, les capacités de stockage en CO2 sont plus faibles chez ces dernières.
Les experts qui se sont penchés sur l'impact de la diversité des espèces animales et végétales dans la composition de la forêt ont donc pu mettre en évidence le lien entre celle-ci et les
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) souligne que malgré les importants efforts engagés en matière de reforestation, la mise en place de mécanismes d'atténuation climatique efficaces ne pourra pas faire l'impasse sur une meilleure connaissance des facteurs de changement de la biodiversité.