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Actu-Environnement

Trame verte et bleue en milieu urbain : l'ouest parisien montre la voie

Suite à l'adoption du schéma de cohérence écologique de la région Ile-de France, Grand Paris Seine Ouest s'est lancée dans l'élaboration de sa trame verte et bleue. Un exercice riche d'enseignements mais pas toujours facile à mettre en oeuvre.

Reportage vidéo  |  Biodiversité  |    |  M. Sader

La trame verte et bleue promue par le Grenelle de l'environnement, se décline à l'échelle régionale par la mise en place d'un schéma régional de cohérence écologique (SRCE) co-construit avec les acteurs territoriaux sous la responsabilité conjointe de l'Etat (préfet) et du Conseil régional. Toutes les régions ont engagé la concertation et le premier SRCE a été adopté par le préfet de la région Ile-de-France le 21 octobre 2013.

Dans la foulée la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) s'est emparée du sujet et a planché sur l'élaboration d'une trame verte et bleue sur son territoire. Les huit villes qui la composent (1) et leurs 310.000 habitants en savent désormais un peu plus sur les paysages et la biodiversité qui caractérisent leur milieu de vie.

Recouvert à 39% de forêts et d'espaces verts, soit 275 ha de parcs et jardins et 1.519 ha de bois et forêt, le territoire comprend une grande diversité de milieux naturels : massifs forestiers, zones humides, étangs, mares, berges ou îles liées à la Seine, nombreux espaces verts urbains, prairies, quelques friches et talus ferroviaires. Malgré une forte densité de population et d'espaces bâtis, GPSO accueille de nombreuses espèces remarquables dont certaines protégées au niveau national voire international : fleurs, chiroptères, mammifères, oiseaux, amphibiens… le tout dans des habitats naturels qualifiés "d'intérêt communautaire" d'après la Directive européenne Habitats Faune Flore de 1992.

Cet état des lieux du potentiel local a permis l'élaboration d'un plan d'action. Les premières mesures misent en œuvre depuis quelques mois visent surtout à préserver l'existant que ce soit les habitats ou les corridors qui les relient. La tâche est bien plus ardue lorsqu'il s'agit de recréer des milieux favorables surtout lorsque de nombreux acteurs économiques aux intérêts divergents sont concernés.

*Merci à Natureparif pour avoir fourni certaines images

1. Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d'Avray

Réactions5 réactions à cet article

Excellent.
Juste un regret : que les végétaux ne bénéficient pas, explicitement, de la même attention que les animaux. Relire Francis Hallé (Éloge de la plante).

Jean-Claude Herrenschmidt | 02 décembre 2014 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié

@ Jean-Claude Herrenschmidt
Bonjour
Les végétaux sont des habitats et des lieux d'alimentation pour la faune. On ne peut pas parler de faune sans prendre en compte la flore. Donc les végétaux bénéficient de la même attention, car pour faire de la place aux animaux il faut faire de la place au vert. Abandonner les pesticides, végétaliser des espaces sur la voirie, déminéraliser les trottoirs, cela fait partie de la préservation des plantes également et non pas que des animaux.
Cordialement
Marie Jo Sader

marie jo sader | 02 décembre 2014 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

@marie jo sader
Merci pour cette réponse très claire. Je ne doute pas que cette préoccupation soit la vôtre. Je voulais seulement attirer l'attention des lecteurs, en utilisant le mot "explicitement" et en renvoyant à Francis Hallé, sur le fait que les végétaux sont des êtres vivants qui méritent au moins autant d'attention que les animaux. Sinon plus, car dans la culture commune, ils sont considérés comme moins évolués que les animaux et plutôt au service de ces derniers. Cette perception est très certainement largement erronée. On pourrait presque avancer que les végétaux ont "inventé" les animaux pour leur plus grand bénéfice.

Cette petite pique en forme de provocation pour inviter à aller lire Francis Hallé qui dit cela bien mieux que je ne saurais jamais le faire.

Jean-Claude Herrenschmidt | 02 décembre 2014 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié

Reportage très intéressant qui souligne une prise de conscience collective à ce sujet (enfin!!! heureusement) et la difficulté de faire avancer tout le monde pour un but commun qui ne soit pas rentable d'un point de vue économique. Je suis consterné des maigres avancés bien trop lentes réalisé dans ce domaine, que ce soit cette agglomération trop urbanisée en particulier ou à l'état national. Il est temps de changer radicalement les mentalités, les modes de concertation et de réflexion et bien sûr notre modèle économique destructeur!! Ne restons pas dans l'illusion qu'une croissance verte et d'un développement durable apporteront une porte de sortie!! Ces termes ne remettent pas en cause le dogme actuel de la croissance et sont tout autant porteur de projets destructeurs!!!

ogailletgrateron@rizeup.net | 09 décembre 2014 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié

On pourrait commencer par éduquer les municipalités en les encourageant à réfléchir (exemple: utiliser la gravité pour acheminer la flotte dans une commune à flanc de coteau). On a bien réussi à faire comprendre à certains édiles qu'on ne recherche pas forcément l'absence de "mauvaises herbes" (et moi à mon voisin conseiller muni de ses poils que je n'ai pas à éliminer le forsythia devant chez moi pour le remplacer par une chappe de béton...).
Quelle recette pour "déminéraliser les trottoirs". Le titre d'un prochain article militant?

Albatros | 11 décembre 2014 à 14h58 Signaler un contenu inapproprié

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