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Charles-de-Gaulle Express : le gouvernement prolonge la déclaration d'utilité publique

Transport  |    |  L. Radisson

Par un décret publié mercredi 21 novembre au Journal officiel, le gouvernement prolonge pour une durée de sept ans les effets de la déclaration d'utilité publique (DUP) du projet de liaison ferroviaire CDG Express entre Paris et l'aéroport de Roissy, à cheval sur trois départements franciliens.

Ce projet, dont la mise en service est prévu le 1er janvier 2024 dans la perspective des Jeux olympiques, vise à améliorer la desserte de l'aéroport international. Son coût a été réévalué de 780 millions à 1,41 milliard d'euros. Le 19 novembre, l'Etat a désigné le groupement Hello Paris, réunissant Keolis et RATP Dev, comme "attributaire pressenti" pour exploiter la ligne. La signature du contrat est prévu d'ici fin janvier 2019. Le candidat non retenu, Transdev, a saisi l'Autorité de la concurrence.

"Avec une navette toutes les 15 minutes circulant de 5 h à minuit, tous les jours, Paris CDG Express assurera la liaison de 32 km entre la gare de Paris-Est et le terminal 2 de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle en seulement 20 minutes, vante la RATP. Les 9 millions de passagers annuels attendus voyageront à bord d'un matériel Alstom, fabriqué en France, dont l'intérieur sera spécifiquement aménagé pour la clientèle aéroportuaire". Une argumentation qui est loin de faire l'unanimité. "Chaque jour, plus de 900.000 personnes prennent le RER B. A titre de comparaison, les projections des plus optimistes prévoient seulement 20.000 voyageurs par jour dans le CDG Express (...). Il faut donner la priorité aux transports du quotidien plutôt qu'à ce train pour riches touristes et hommes d'affaires", s'indigne Pierre Garzon, élu communiste et administrateur d'Ile-de-France Mobilités.

La DUP initiale avait été prononcée par arrêté interpréfectoral en décembre 2008, prorogée une première fois en décembre 2013 puis modifiée en mars 2017. Le 22 octobre dernier, le Conseil d'Etat a rejeté les recours d'associations et d'élus contre la DUP. Il avait jugé la procédure régulière et reconnu l'utilité publique du projet. En juillet 2018, l'Autorité environnementale avait rendu un avis critique sur l'étude d'impact du projet, pointant des imprécisions sur plusieurs points comme la gestion des eaux pluviales ou les nuisances sonores.

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