Le sommet du G8 de 2005 à Gleneagles en Écosse a notamment instauré le dialogue de Gleneagles sur le changement climatique, l'énergie propre et le développement durable pour assurer le suivi de la mise en œuvre du plan d'action qui y avait été défini.
Ce dialogue réunit 20 pays aux besoins énergétiques importants parmi lesquels les pays du G8 et les grandes économies émergentes du Brésil, de Chine, d'Inde, du Mexique et d'Afrique du Sud, pour débattre de manière informelle d'idées innovantes et de nouvelles mesures permettant de lutter contre le changement climatique.
La prochaine réunion qui se déroulera à Berlin du 9 au 11 septembre a pour objectif d'identifier des propositions concrètes pour accélérer le développement et le transfert des technologies sobres en carbone et augmenter l’investissement compatible avec la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre.
Positionnée également comme le premier round de préparation de la conférence de Bali, la réunion de Berlin doit permettre de construire une vision politique dans le cadre des négociations sur le climat et d'explorer des pistes nouvelles pour l'après Kyoto en 2012, explique le Cabinet du secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, dans un communiqué. Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, qui se rendra lundi 10 septembre à Berlin pour participer à cette réunion devrait défendre les positions françaises en confirmant la pertinence du protocole de Kyoto et de ses instruments de marché. Elle entend souligner le rôle central d'un prix du carbone pour influer positivement sur les investissements futurs sobres en carbone, élément indissociable au développement des technologies propres, précise son cabinet. Sur ce point, elle devrait plaider pour le renforcement de la collaboration entre pays développés et en développement. Enfin, elle affirmera la nécessité de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre par deux d'ici à 2050, et par 4 celles des pays industrialisés, ajoute le ministère.