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Actu-Environnement

Comment rafraîchir les villes à l'ère du réchauffement climatique ?

Va-t-on, un jour, mourir de chaud dans nos villes ? A cause de sa composition minérale, de l'absence de nature et d'eau, la ville connaît des pics de température plus élevés qu'ailleurs dans le pays. Comment y remédier ? On en débat sur ce plateau.

Entretien  |  Aménagement  |    |  M. Sader

Comment rafraîchir nos villes pour les rendre vivables à l'ère du réchauffement climatique ? La question pourrait paraître saugrenue alors que nous attaquons l'automne. Toutefois, la chaleur en ville est devenue un sujet préoccupant qui ne peut plus être confiné à un traitement médiatique estivale. Les études de Météo-France projettent des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses. Le climat se modifie durablement et les villes y sont d'autant plus sensibles. Pourquoi ? Car jusque-là, elles semblent avoir été construites dans la négation du climat et de la météo. En témoignent le choix des matériaux qui les composent, leur forte minéralisation, l'absence de nature dans certaines rues et la quasi-disparition de l'eau. A cela s'ajoute l'activité, les commerces, et bien-sûr, le trafic automobile. Pour s'adapter, la ville doit être repensée.

Oublié jusque-là, le confort d'été devient un élément inéluctable de l'aménagement urbain. Aujourd'hui, les nouveaux projets se retrouvent face au double défi de répondre à la densification urbaine (en 2050, 1 habitant sur 3 sera urbain) et de remédier aux effets d'îlots de chaleur avec le devoir de s'affranchir de la climatisation pour opter pour des solutions sobres. Végétalisation des murs et des toitures, création de trames vertes, de zones de fraicheur, bâtiments bioclimatiques ou encore usage de peinture thermique blanche pour limiter l'absorption de chaleur des toits, une panoplie de dispositifs émergent pour rafraichir les villes. Mais sont-elles toutes déployables ? A quel prix et à quel rythme ?

Pour en parler Marie Jo Sader reçoit sur ce nouveau plateau :

Edith Akiki, ingénieure et co-gérante du bureau d'études Tribu

Franck Boutté, ingénieur et architecte en chef de l'agence Franck Boutté Consultants

Réactions1 réaction à cet article

Le concept de "Cool roof" me parait assez aberrant. Au lieu de peindre à grands frais des milliers de mètres carrés, autant utiliser ces surfaces pour les recouvrir de panneaux solaires ou d'ombrières solaires, non seulement ça assurera une ombre salvatrice, en plus ça fournira l'énergie nécessaire aux villes (quitte à alimenter une petite clim' dans l'immeuble sous le toit...).
Que va devenir cette peinture dans le temps ? S'écailler et aller polluer l'air et les rivières environnantes ? Apparemment il s'agit d'un mix chimique résine / peinture, on constate d'ailleurs que l'ouvrier la pulvérise sans protection (masque), la classe !

Yann | 15 octobre 2018 à 16h13 Signaler un contenu inapproprié

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