Le chef de l'Etat a lancé, mardi 27 novembre, le Haut Conseil pour le climat. Organe consultatif, son rôle sera de conseiller le gouvernement en matière de transition écologique, mais aussi d'évaluer la cohérence des mesures prises par l'exécutif avec les objectifs de l'Accord de Paris.
L'ancienne ambassadrice pour le climat Laurence Tubiana, les économistes Alain Grandjean, Céline Guivarch, Pierre Larrouturou, et Katheline Schubert, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, le directeur scientifique de l'Iddri Michel Colombier figurent parmi les treize experts ayant intégré le Haut Conseil pour le climat, qui sera présidé par la climatologue Corinne Le Quéré.
''Pour aider le gouvernement à éviter certaines ornières, comme celles dans lesquelles nous nous trouvons aujourd'hui, il serait intéressant que le Haut Conseil pour le climat intègre des compétences permettant de mieux appréhender les dynamiques sociales'', souligne l'Iddri dans un communiqué, estimant que la création de ce comité ne constitue pas une réponse à la crise des gilets jaunes.
Se pose également la question de sa redondance avec d'autres instances préexistantes, telles que l'actuel Conseil national de la transition écologique (CNTE). L'action combinée du Haut Conseil pour le climat et du CNTE devrait permettre, à l'avenir, d'informer la révision de la PPE mais aussi de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC).
