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Actu-Environnement

La FNAUT critique la redistribution intégrale de la taxe carbone à l'ensemble des ménages

Transport  |    |  R. Boughriet
Le Président de la République Nicolas Sarkozy a rendu le 10 septembre ses arbitrages sur la Contribution climat énergie (CCE) dite taxe carbone, destinée à encourager les Français à réduire l'utilisation des énergies fossiles pour lutter contre le changement climatique, et qui entrera en vigueur en 2010.

Si la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) approuve le principe de la taxe carbone retenue par le chef de l'Etat dès 2010, elle regrette cependant le niveau trop bas du prix de la tonne de CO2 fixé à 17 euros, au lieu des 32 proposés par la commission Rocard, chargée de plancher sur le dispositif, qui rappelons-le ont été jugés trop élevés en période de crise par le Président de République, lors d'un discours à Artemare (Ain).

La taxe ne va pas être efficace. 17 euros par tonne de CO2 c'est faible, a estimé le 11 septembre le Président de la FNAUT, Jean Sivardière, à l'occasion d'une conférence de presse.

A l'instar des écologistes et de l'opposition, l'association de consommateurs déplore également un manque de précision concernant la progressivité de cette taxe carbone, alors que la commission Rocard préconisait une hausse de 5 % par an, rappelle le président de la FNAUT. Il faut inciter fortement le consommateur à anticiper une hausse inévitable du prix de l'énergie, indique la Fédération.

La FNAUT dénonce en outre le principe de compensation de la taxe pour tous les ménages français. Il est regrettable que l'ensemble des ménages, et pas seulement les plus modestes, bénéficient de baisses d'impôts pour compenser cette taxe, a indiqué Jean Sivardière.

La fédération recommande que la redistribution du produit de la taxe soit limitée aux seuls ménages risquant réellement d'être fragilisés par la taxe, soit 20% des ménages, estime-t-elle.

La FNAUT propose également d'utiliser cet impôt pour développer des transports collectifs dans les zones périurbaines et rurales ou encore aider les Français à mieux isoler leur logement. Les ménages de revenus modestes seraient les premiers bénéficiaires de ces mesures structurelles, a-t-elle souligné.

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