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Actu-Environnement

Le changement climatique, le prix du pétrole et la crise alimentaire au programme du G8

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
Les dirigeants des huit grandes puissances du G8 –Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et Russie– se réunissent du 7 au 9 juillet à Toyako au Japon. Cette année, le G8 examinera notamment les dossiers relatifs au changement climatique, au développement, à l'économie mondiale et à la hausse du prix des denrées alimentaires et de l'énergie.

Hausse du prix du pétrole et des denrées alimentaires

Les dirigeants devraient s'engager à surveiller étroitement les marchés à terme du pétrole. Plusieurs mesures sont également à l'étude pour augmenter la productivité agricole dans les pays en développement, approvisionner certaines régions en semences et engrais, voire lever les restrictions aux exportations des pays riches vers les pays pauvres. Le président américain George W. Bush suggère pour sa part de lever les barrières aux cultures génétiquement modifiées.

Changement climatique

Un accord a minima au dernier sommet du G8 en Allemagne en juin 2007 s'engageait à envisager sérieusement une réduction d'au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. George Bush a promis, dimanche, d'adopter une attitude constructive lors de ces discussions, mais il a réaffirmé qu'il ne pourrait y avoir un accord si l'Inde et la Chine refusaient de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, présent au sommet voudrait associer les économies émergentes et les pays en développement en fonction de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives pour lutter contre le changement climatique.

La France -qui a fait de l'adoption du Paquet Climat-Energie une priorité de sa présidence de l'UE - souhaiterait que les grands pays industrialisés prennent l'engagement ferme et définitif de réduire de 50% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Pour Serge Orru, directeur général du WWF-France, Nicolas Sarkozy passe son premier examen international sur le climat en tant que président de l'Union européenne. Il sera évalué sur sa capacité à engager ses partenaires du G8 sur la voie des objectifs que la science recommande.Afin de rester en deçà d'un réchauffement global de 2°C d'ici la fin du siècle, le GIEC recommande de réduire les émissions mondiales entre 50 et 85 % d'ici à 2050.

Pour le WWF, la volonté politique doit se traduire dans les chiffres. Comme recommandé par le GIEC, les pays riches doivent s'engager à réduire de 25 à 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. L'Europe défend cet objectif, mais elle doit être ferme pour qu'il s'applique à tous les pays industrialisés, a déclaré Damien Demailly, chargé de programme Energie-Climat au WWF France.

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