Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Glyphosate : les faucheurs volontaires bretons portent aussi plainte

Selon Le Télégramme (1) , 22 membres des "faucheurs volontaires" bretons ont déposé plainte, après avoir détecté des traces de l'herbicide glyphosate dans leurs analyses d'urine. Les plaignants sont membres du collectif des "Pisseurs et pisseuses involontaires de glyphosate". Ils ont déposé plainte, mardi 20 novembre, "pour tromperie aggravée, pollution de l'environnement et mise en danger de la vie d'autrui", auprès des procureurs de Quimper, Lorient et Saint-Brieuc. En septembre 2017, les taux de glyphosate révélés dans les urines des plaignants étaient de 0,19 à 3,5 nanogrammes par millilitre. Des taux supérieurs à la dose maximale autorisée dans l'eau potable, fixée par l'Europe, qui s'élève à 0,1 nanogramme par millilitre.

Contacté par Le Figaro (2) , l'avocat des plaignants, Jérôme Bouquet-Elkaïm, a indiqué qu'environ "500 personnes devraient, dans les mois à venir, déposer plainte en Bretagne", après leurs résultats. Les plaintes ciblent les fabricants des pesticides à base de glyphosate, des organismes français et européens qui délivrent les autorisations et les laboratoires.

Le 15 octobre dernier, une cinquantaine de plaintes avaient déjà été déposées par un collectif ariégeois. Ils avaient également relevé des taux de glyphosate dans leurs urines, au-dessus des seuils autorisés. Toutes ces plaintes sont envoyées et traitées au pôle santé publique du parquet de Paris. En France, d'autres recours contre le glyphosate ont été lancés.

1. Consulter l'article du Télégramme
https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/glyphosate-22-plaintes-deposees-en-bretagne-20-11-2018-12139099.php
2. Consulter l'article du Figaro
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/21/01016-20181121ARTFIG00213-bretagne-vingt-pisseurs-de-glyphosate-portent-plainte-pour-mise-en-danger-de-la-vie-d-autrui.php

Réactions2 réactions à cet article

Bravo les bretons ! Une magnifique région comme la Bretagne, hélas abimée par le modèle agro-industriel intensif, mérite bien que ses habitants se mobilisent ainsi.
Je connais pas mal de bretons de souche qui, après avoir baigné dans le bain des 30 glorieuses, des années Tapie, Chirac & Cie, ont su réfléchir aux conséquences du modèle productiviste sur leur santé et consomment désormais largement bio, de saison et local autant que possible.

Pégase | 22 novembre 2018 à 09h18 Signaler un contenu inapproprié

Breton, ariégeois... Les beaucerons, les briards, avec leurs milliers d'hectares surexploités, ne sont-ils pas concernés ?
Pour revenir à la Bretagne, au cœur du Finistere, le voisin agriculteur de ma sœur est parti subitement à la cinquantaine, probablement empoisonné par des produits autorisés ! Le fils ne veux pas subir le même sort et ne reprend pas l'exploitation.
Et puis il y a ces nouveaux voisins qui ont racheté terres et habitation après une succession, pour s'installer en bio !
Petit à petit, les consciences changent, les actes suivent, gardons espoir !

AlbanV | 24 novembre 2018 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

LADOG T1700, véhicule d'entretien multi-outil pour collectivités HANTSCH
UT 9000 : localisateur de canalisations et câbles enterrés SEWERIN