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Hydrolien : Atlantis s'allie avec des acteurs régionaux pour exploiter 1 GW en Normandie

La société écossaise Atlantis a créé une joint venture avec des partenaires normands pour exploiter le gisement hydrolien du raz Blanchard. Si elle obtient les feux verts français, elle envisage même de reprendre l'usine fermée par Naval Energy.

Energie  |    |  S. Fabrégat
Hydrolien : Atlantis s'allie avec des acteurs régionaux pour exploiter 1 GW en Normandie
Actu-Environnement le Mensuel N°387
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°387
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Le leader écossais de l'hydrolien Atlantis energy veut exploiter le potentiel du raz Blanchard, en Normandie. Cette zone est considérée comme l'un des plus gros gisements au monde pour l'énergie marémotrice. Deux projets pilotes français devaient y être développés, mais EDF EN, Naval Energy et Engie ont récemment jeté l'éponge, faute de signal positif du gouvernement.

Une opportunité qu'a immédiatement saisie Atlantis, qui porte de nombreux autres projets en Ecosse, Indonésie, Japon, Chine, Corée du Sud ou Australie. "Atlantis s'est établi comme le leader de l'hydrolien et a engrangé les succès dans d'autres régions du monde. Nous souhaitons utiliser notre expérience pour exploiter la ressource normande", explique Tim Cornelius, son président. Selon lui, "un gigawatt peut être exploité d'ici 2025", ce qui représente 500 turbines de 2 MW. Et 2 GW d'ici 2027.

Un démonstrateur de 20 MW en 2021

Mais dans un premier temps, c'est un projet de démonstration de 20 MW que veut développer le groupe écossais. Pour ce faire, il a créé une joint venture, Normandie hydrolienne, avec l'Agence de développement de Normandie (AD Normandie), l'agence régionale de développement économique de Normandie et le fonds régional d'investissement Normandie participations. Ces partenaires publics devraient permettre au développeur de prétendre à des aides européennes, pour un projet plus vaste de 200 MW sur la même zone. Mais les ambitions ne s'arrêtent pas là. Outre le gigawatt du raz Blanchard exploitable d'ici 2025, la joint venture devrait se positionner sur un gigawatt de ressources, dans les eaux des Etats d'Aurigny.

Le démonstrateur permettra d'"étudier la faisabilité technico-économique d'un projet d'énergie marémotrice de plusieurs centaines de mégawatts qui serait initialement situé au raz Blanchard et qui pourrait être étendu à un projet encore plus vaste en utilisant toutes les ressources inexploitées présentes dans The Alderney Race", indique Atlantis. L'ambition est d'obtenir un coût du mégawattheure inférieur à 100 €, "ce qui rendrait l'énergie hydrolienne compétitive avec l'ensemble des modes de production situés en France", analyse Tim Cornelius.

La joint venture a ouvert des discussions avec l'Ademe pour obtenir le permis d'exploiter la zone. Elle entend également se rapprocher d'EDF et d'Engie qui ont obtenu les concessions pour lancer des fermes pilotes sur la zone. Si les discussions aboutissent, la construction du projet pourrait démarrer dès 2019, pour une mise en service des 20 premiers mégawatts en 2021.

Une reprise de l'usine d'Open hydro ?

L'exploitation de 2 GW dans cette zone pourrait permettre la création de 10.000 emplois et attirer plus de 3 Md€ d'investissements, promet Atlantis. "Nous souhaitons nous engager auprès de l'ensemble de la chaîne de valeur française et travailler avec des entreprises locales", souligne Tim Cornelius. L'entreprise, qui a présenté son plan industriel au gouvernement français, n'exclut pas de reprendre à son compte l'usine Open hydro de Cherbourg, fermée quelques jours après son inauguration, pour y construire ses turbines. Le marché de l'export pourrait atteindre 400 M€ par an, selon ses projections.

Réactions1 réaction à cet article

Excellente nouvelle !
Bravo à cette initiative de Simec Atlantis et Région Normandie !
C'eût été un scandale de négliger le potentiel EMR des courants marins sur les spots Raz Blanchard et Fromveur,...après l'abandon peu glorieux, voire scandaleux, faute de positionnement politique, des expérimentations OpenHydro et Naval Energie du côté de Bréhat.
Souhaitons "Bons Courants" (marin et élec) à ce JV !
Salutations
Guydegif(91)

Guy | 08 novembre 2018 à 09h52 Signaler un contenu inapproprié

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