Cette étude a été menée dans les laboratoires de l'INRS en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), la Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique (UNIC) et le Groupe offset des techniques avancées (GOTA).
Selon l'INRS, les résultats ont permis de déterminer l'influence des divers paramètres lors du procédé d'impression sur les émissions de COV générées.
L'étude a ainsi permis d'élaborer des préconisations pour limiter les émissions COV afin d'améliorer les conditions d'hygiène de travail et de réduire l'impact de l'activité sur l'environnement.
L'INRS recommande de réduire les émissions de COV à la source, en optimisant les performances des installations de nettoyage automatique ou en utilisant des solvants moins émissifs (végétaux par exemple) même si la substitution peut être parfois difficile. L'étude préconise également de sensibiliser et former le personnel aux risques chimiques et aux phases polluantes du procédé (impression et opération de nettoyage) mais aussi de concevoir des locaux adaptés en installant par exemple des poubelles ventilées à cône aspirant. Enfin, l'étude recommande de protéger individuellement les salariés lorsque toutes les autres mesures d'élimination ou de réduction des risques s'avèrent insuffisantes ou impossibles à mettre en oeuvre.
Article publié le 23 septembre 2008