"Compte tenu de l'absence de visibilité concernant la date de création d'un [site de stockage de déchets de faible activité à vie longue] l'IRSN a recommandé qu'EDF transmette une nouvelle mise à jour [du dossier présentant sa stratégie de déconstruction des centrales nucléaires définitivement arrêtées]". Telle est la conclusion formulée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) à l'issue de l'évaluation du dossier d'EDF relatif à sa stratégie de démantèlement des réacteurs de la filière uranium naturel graphite gaz (UNGG).
"Bien que la stratégie présentée soit convenable", l'IRSN déplore que "les échéanciers de démantèlement des réacteurs de la filière UNGG [aient] subi des reports importants (…) dus à l'échec du processus de recherche d'un site pour la création d'un stockage [des] déchets de graphite".
L'évaluation de l'IRSN se base sur le dossier d'EDF mis à jour en 2009. La stratégie de démantèlement évalué par l'IRSN concerne le réacteur à eau lourde de Brennilis, les réacteurs de la filière UNGG de Chinon A1, A2 et A3, Saint-Laurent A1 et A2, Bugey 1, le réacteur à eau sous pression de Chooz A et le réacteur à neutrons rapides de Creys-Malville, ainsi que les silos de Saint-Laurent. Ce programme doit prendre fin en 2026, selon l'échéancier d'EDF.