Mercredi 6 février, plusieurs membres fondateurs et des personnalités, dont la réalisatrice Coline Serreau, ont lancé officiellement l'Institut de l'économie circulaire. "Le constat est unanime, déclare son président, le député écologiste François-Michel Lambert. Le système linéaire (extraire-fabriquer-consommer-jeter) sur lequel repose notre économie actuelle est à bout de souffle".
Quelle est l'ambition de cette nouvelle structure ? Devenir le lieu de réflexion incontournable de l'économie circulaire en France en fédérant l'ensemble des acteurs concernés par le sujet : entreprises, experts, collectivités, responsables politiques, chercheurs, fédérations, associations, institutionnels, juristes... Il s'agit, précise le parlementaire, "d'identifier les freins et les leviers pour passer progressivement d'une économie linéaire à une économie circulaire".
L'Institut compte six membres fondateurs : Ecofolio, Euromed Management, Federec, la Fondation Nicolas Hulot, GrDF, le Groupe La Poste et le Syndicat français des industries cimentières. "Près d'une soixantaine de structures et personnalités l'ont déjà rejoint", précisent ses promoteurs.
Voter une loi avant 2017
Au programme de travail de l'Institut, plusieurs ateliers portant notamment sur les freins réglementaires, l'optimisation des circuits inverses pour les biens de consommation, l'économie de fonctionnalité ou encore le concept "cradle to cradle".
"Chaque atelier de travail produira une note de synthèse ainsi que des fiches actions", précise la note de présentation de l'Institut. Les ateliers doivent également contribuer à la co-rédaction du livre blanc "Pour une économie circulaire" que l'organisme se donne pour objectif de réaliser. Avec également en ligne de mire le vote d'une loi en faveur de l'économie circulaire avant 2017.