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Actu-Environnement

Les gouvernements appelés à ''verdir'' leur législation sur l'eau douce

Eau  |    |  R. Boughriet
A l'occasion de la Semaine mondiale de l'eau à Stockholm, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié le 7 septembre un rapport invitant les gouvernements ''à verdir'' leur législation sur l'eau douce. ''La compétition augmente entre la croissance rapide de la population mondiale, qui a besoin de plus d'eau pour boire, pour l'assainissement, la production agricole et le développement économique, et les espèces et les écosystèmes, qui ont besoin d'eau pour survivre'', souligne le PNUE.

Le principal défi aujourd'hui est de savoir ''comment répondre aux besoins croissants en eau de la société humaine, tout en préservant les écosystèmes d'eau douce , et soutenir la durabilité environnementale''.

Environ 1,8 millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques comme le choléra, la typhoïde et la dysenterie ''qui sont causées par le manque d'eau potable et d'infrastructures d'assainissements adéquates'', a rappelé le PNUE. Si les gouvernements n'agissent ''pas rapidement'' sur la législation de l'eau douce, 135 millions de décès évitables pourraient survenir d'ici 2020, a prévenu l'agence onusienne,.

Une gestion non durable de l'eau douce est aussi ''un facteur majeur'' de perte de la biodiversité - et ''les effets se font sentir dans les rivières, lacs et zones humides à travers le monde''. Ainsi, 27% de la faune d'eau douce seraient menacés d'extinction en Amérique du Nord, et plus d'un tiers de toutes les espèces de poissons en Croatie, selon le PNUE.

Pour Gabriel Eckstein, auteur principal du rapport, ''atteindre un meilleur équilibre entre les hommes et l'environnement nécessite la mise en place de nouvelles législations et de nouveaux outils pour y parvenir''. Selon le PNUE, les législations de l'Australie ou du Paraguay permettent déjà d'atteindre cet équilibre ''entre les besoins en eau des hommes et la protection de l'environnement''. Le rapport souligne également les gains économiques apportés aux gouvernements. Tourbières, marécages, marais et autres types de zones humides dans le monde entier pourraient ainsi fournir l'équivalent de ''15.000 milliards de dollars US en services écosystémiques''.

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