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Actu-Environnement

Attentat en Isère : la sûreté des sites Seveso en question

Risques  |    |  L. Radisson

Suite à l'attentat perpétré ce vendredi 26 juin sur le site de la société Air Products à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), la ministre de l'Ecologie n'a pas tardé à réagir en rappelant les mesures de sécurité applicables aux installations Seveso.

Les scénarios étudiés dans les études de dangers (EDD), rappelle Ségolène Royal, peuvent avoir une origine accidentelle ou relever d'un acte de malveillance. "Les mesures prises pour limiter les conséquences de ces accidents permettent donc également de limiter les conséquences d'actes de malveillance", précise la ministre.

Ces mesures consistent notamment en la mise en place de barrières de protection physique : bâtiments renforcés autour des stockages et procédés industriels à risques, clôtures systématiques autour des sites dangereux… Mais également des mesures de surveillance des accès aux sites dangereux : gardiennage, caméras de surveillance, détaille le ministère de l'Ecologie.

Davantage d'informations divulguées

La question de la sûreté sur les sites Seveso est d'autant plus sensible que vient d'entrer en application la nouvelle directive Seveso 3 qui prévoit une meilleure information du public. Celle-ci passera notamment par un accès direct via Internet aux informations relatives à ces sites : inventaire simplifié des substances dangereuses, date de la dernière inspection, principaux scénarios d'accidents, mesures de maîtrise des risques mises en place, comportements à adopter en cas d'incendie, informations sur les plans d'urgence. Le code de l'environnement prévoit également que le plan d'opération interne (POI), exigé des établissements "seuil haut", sera désormais soumis à la consultation du personnel sous-traitant dans le cadre du CHSCT élargi.

Les industriels ont très souvent fait part de leur réticence à la divulgation de ces informations, notamment pour des questions de sûreté. "Nous n'avons pas de souci à communiquer", avait déclaré Philippe Prudhon, directeur des affaires techniques de l'Union des industries chimiques (UIC) à Actu-Environnement en mai dernier. "Mais il faut éviter que la transparence se retourne contre la société", avait-il ajouté.

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