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Actu-Environnement

L'UFC-Que Choisir dit ''non'' à la taxe carbone sur les carburants

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir rend aujourd'hui publiques ses trois principales propositions relatives au projet de loi cadre Grenelle qui doit être examiné à l'Assemblée nationale.

Parmi ses propositions, l'UFC-Que Choisir qui approuve le dispositif bonus-malus, reste toutefois fermement opposé à la taxe carbone sur les carburants car elle aura un impact très négatif sur le pouvoir d'achat et ne permettra pas de réduire les émissions de gaz à effet de serre, explique l'association. De 1995 à 2006, les prix TTC du carburant ont augmenté de 66 %, ce qui n'a pas empêché la consommation de croître de 7,6 %,ajoute-t-elle.

En revanche, l'UFC-Que Choisir dit soutenir la mesure de bonus-malus car le consommateur a le choix entre des produits plus ou moins vertueux et que l'incitation fiscale, globalement neutre, vient orienter positivement ce choix. L'association de consommateurs est également favorable à l'extension du bonus-malus à d'autres produits notamment aux réfrigérateurs-congélateurs et aux téléviseurs. Pourtant jugée trop coûteuse par Bercy dans un contexte d'austérité économique, rappelons que l'extension du bonus-malus a été remise sine die par le Président de la République en septembre dernier.

Les autres revendications de l'UFC-Que Choisir portent également sur la tarification incitative des déchets ménagers. L'association demande que la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, qui est la facture déchets des particuliers, soit en partie calculée selon le poids des déchets mis à la poubelle à l'instar de la Belgique, du Danemark et de la Suisse. Cette réforme inciterait les consommateurs à éviter d'acheter trop de produits jetables ou suremballés, selon elle.

Concernant la pollution de l'air intérieur, l'UFC-Que Choisir demande des mesures d'étiquetage et de réglementation pour les parfums d'intérieurs, les meubles ou nettoyants ménagers souvent nocifs pour la santé des ménages. Pour tous ces produits, il faut interdire à l'horizon de 3 ans les substances reconnues dangereuse par l'OMS et la Commission européenne (formaldéhyde, radon, benzène, etc), prévoir un étiquetage négatif pour d'autres substances, sur le modèle des paquets de tabac, et rendre systématiques les tests d'émissions, précise l'association.

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