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Sénat : EELV, dindon de la farce socialiste ?

Gouvernance  |    |  La Lettre A

"Il n'y aura pas d'accord sénatorial avec le PS en septembre." Le secrétaire national adjoint d'EELV chargé des élections, David Cormand, le président du conseil fédéral du parti, Thierry Brochot, et la présidente de la commission permanente électorale, Michèle Le Tallec, l'ont annoncé aux membres du conseil fédéral en début de semaine. Les négociations entre les deux partis ont capoté alors que la rue de Solferino ne proposait à ses partenaires écologistes qu'une place éligible en Ille-et-Vilaine (qui aurait pu revenir à la députée européenne sortante Nicole Kiil-Nielsen). "Nous n'avons pas été considérés comme un partenaire utile pour ce scrutin", regrette, amer, David Cormand dans un mail au conseil national le 1er juillet.

Le vert, la couleur de l'espoir

Malgré cet échec jugé "inévitable" au vu des nombreuses "divergences" entre le gouvernement et les écolos, EELV tente de rester optimiste. Aucun de ses dix sénateurs n'est concerné par le renouvellement de la moitié de la Haute Assemblée. Le parti, qui entend montrer que "faire sans les écologistes coûte cher politiquement et électoralement", a donc tout à gagner dans le prochain scrutin s'il présente ses propres listes. Il faudra pour cela ne pas céder aux sirènes du PS, qui tentera de "négocier à la découpe" dans certains départements selon David Cormand. Lequel reconnaît qu'il "est parfois bien difficile de comprendre l'intérêt de s'emmerder à monter une liste sénatoriale pour faire 30 voix tout en s'embrouillant avec son partenaire politique".

En réalité, la situation d'EELV est périlleuse. Le retour au Sénat des anciennes ministres déléguées PS Nicole Bricq et Hélène Conway-Mouret, dont les suppléantes étaient écologistes, a réduit le nombre de ses élus à dix, soit le chiffre minimum pour constituer un groupe politique. Le sénateur Jean-Vincent Placé s'emploie donc à sécuriser cette position, quitte à se distinguer de la ligne adoptée par le parti face au PS.



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