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Actu-Environnement

Restauration collective : légère hausse des achats bio

Entre 2009 et 2013, les achats de produits bio par la restauration collective "ont été multipliés par près de deux, passant de 92 millions d'euros en 2009 à 172 millions d'euros de 2013", selon un dernier bilan présenté le 17 juillet par l'Agence Bio. Ce qui représente une hausse de 1,8% par rapport à 2012.

En 2013, près de 6 restaurants collectifs sur 10 servaient au moins une fois par mois de la bio à leurs convives, contre 36% en 2009. 16% des restaurants proposent de la bio "tous les jours". L'introduction de produits bio se fait majoritairement en faveur de produits et d'ingrédients bio (51% des établissements) plutôt que de plats (21% des établissements) ou de menus entièrement bio (28% des établissements).

Le secteur scolaire est "le plus concerné", avec 79% d'établissements déclarant proposer des produits bio, suivi du secteur du travail, avec 55% d'établissements, puis du secteur de la santé et du social, avec 27% des établissements.

L'introduction est "plus significative" dans le secteur public (70% des établissements) que dans le privé (44% des établissements).

A l'instar de 2012, les aliments bio ne représentent que 2,4% du total des achats alimentaires dans ces établissements en 2013. Le plan Ambition Bio 2017, présenté en mai 2013 par le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, prévoit d'atteindre 20% de produits bio dans la restauration collective d'Etat en encourageant "la contractualisation". Le plan a pour objectif de doubler le pourcentage des surfaces agricoles utiles (SAU) bio pour passer de 3,8% fin 2012 à près de 8% d'ici fin 2017.

Réactions2 réactions à cet article

1% de part de marché en ali bio en 2000
3% de part de marché de l’ali. Bio en 2014
Autant de communication /pub/ et fausses vérités pour ce super résultat !!!
Le français est souvent croyant mais rarement pratiquant

Et oui, les consommateurs n'ont pas les moyens pour acheté bio.
Pour soutenir les débouchés ont va obliger les cantines a consommer bio.
Résultat : les consommateurs vont quand même payer le "plus chère" du bio de force par l’intermédiaire des cantines.

Par contre il va falloir aussi qu’il soit plus « cool ».Accepté qu’il y est une petite chenille ou deux dans les brocolis par exemple (c’est de la protéine à pas chère)
Il ne faudra pas nous faire un scandale à chaque petite bébête retrouvé dans les assiettes de nos chérubins comme cela à déjà commencé.
Perso au Burkina je trillais les charançons dans le riz avant cuisson .Au début. Par la suite (un peu fainéant) j’ai pris l’habitude des points noirs dans le riz et on ne retrouvait rien au goût.

yann | 23 juillet 2014 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

Ces statistiques produites par l'Agence Bio sont une insulte à l'intelligence, et, comme elle bénéficie d'un budget largement alimenté par les pouvoirs publics, donc nos impôts, un délit de dilapidation de fonds publics... malheureusement, ce délit n'existe pas.

Lisez bien !

« En 2013, près de 6 restaurants collectifs sur 10 servaient au moins une fois par mois de la bio à leurs convives, contre 36% en 2009» ? Pourquoi pas une fois par an ? Le cocorico serait encore plus tonitruant, non ?

Lisez bien !

« L'introduction de produits bio se fait majoritairement en faveur de produits et d'ingrédients bio... » ? Franchement, si l'on sait que les plantes condimentaires sont largement cultivées en bio, ça devrait être beaucoup plus que 6 restaurants sur 10.

Quel intérêt y a-t-il à savoir que x % de restaurants collectifs « serv[ent] de la bio au moins... » quand ce qui peut être ainsi servi se réduit à une seule denrée ?

.

M./Mme Yann,

Il va falloir être cool sur d'autres aspects, bien plus problématiques.

Au fait, quelle suite au « scandale » des bébêtes dans le brocoli à Marseille ?

Wackes Seppi | 27 juillet 2014 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié

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