La COP 22 s'est ouverte lundi 7 novembre à Marrakech au Maroc. A cette occasion, l'association Germanwatch a publié une nouvelle version de son indice des risques climatique (1) s (Climate Risk Index). Réalisé depuis 2006, ce rapport analyse les impacts des évènements climatiques extrêmes dans 180 pays. Il s'appuie sur les données annuelles de la Munich Re NatCatService et les données socio-économiques des Perspectives de l'économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI).
L'édition 2016 démontre que l'Afrique est le continent qui a été le plus touché par les phénomènes météorologiques extrêmes en 2015. Parmi les 10 pays (2) les plus fortement affectés, quatre sont Africains : le Mozambique, le Malawi, le Ghana et Madagascar. "Les inondations ont particulièrement touché le continent hôte du sommet climatique", affirme Sönke Kreft, de Germanwatch, principal auteur de l'Indice. La France est "classée" 18e au niveau mondial sur la période 1996-2005, et 16e sur 2015. Les vagues de chaleur ont coûté la vie à 3.300 personnes dans l'Hexagone selon Germanwatch.
Au total, de 1996 à 2015, plus de 530.000 décès causés par plus de 11.000 phénomènes météorologiques extrêmes ont été dénombrés. "Les résultats de l'Indice mondial du risque climatique nous rappellent l'importance d'appuyer la politique de résilience et d'atténuer les effets négatifs des phénomènes climatiques sur les populations et les pays", commente Sönke Kref, l'un des auteurs de cet indice.