Cette année, les rendements agricoles des champs de blé ont accusé une chute de 30% par rapport à l'année précédente. Avec, en moyenne, 55,7 quintaux par hectare cultivé, de nombreux agriculteurs ont connu la pire récolte depuis 1986. En cause : les inondations printanières qui ont favorisé la diffusion de maladies et un manque global d'ensoleillement. Pour faire face à ces conditions climatiques défavorables, le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll, a lancé une réflexion pour améliorer les mécanismes de gestion des aléas.
Réuni le 29 septembre, le Comité supérieur d'orientation et de coordination de l'économie agricole (CSO) a donné ses premières conclusions quant à la gestion des risques en agriculture. A court-terme, il s'agit d'étendre la couverture des parcelles par le "contrat-socle" (une assurance multirisque climatique sur les récoltes). Pour obtenir un tel résultat, le groupe de travail sur ce mécanisme assurantiel a été convoqué. De même, le CSO devra envisager des propositions de moyen terme. Seront alors discutés les différents outils de gestion des aléas, l'amélioration des dispositifs de prévention des déséquilibres de marché ainsi que le renforcement des approches collectives. Les conclusions de la réflexion seront délivrées lors du prochain comité des gestions des risques en agriculture, qui se tiendra le 18 octobre.
A la même occasion, Stéphane Le Foll a annoncé que le Premier ministre Manuel Valls et lui-même dévoileraient le 4 octobre un plan d'aide aux filières agricoles en difficulté, en particulier les céréaliers.
