Le printemps arrivant 10 à 14 jours plus tôt qu'il y a 20 ans, la pollinisation démarre plus tôt. Or le pollen des arbres est le principal déclencheur du rhume des foins printanier, rappelle le rapport. Il identifie neuf Etats américains qui deviendront des ''points chauds'' de la présence d'arbres à pollen allergénique. Sept autres Etats sont exposés à un risque plus modéré.
Ensuite, des arbres très allergènes tels que le chêne ou le hickory, cousin du noyer vivant exclusivement dans les forêts de l'est de l'Amérique du Nord, remplaceront pins, épicéas et sapins qui ne causent généralement pas d'allergies.
Les cas d'allergie causés par l'ambroisie devraient aussi empirer. Cette plante sauvage produit presque deux fois plus de pollen qu'il y a 100 ans, du fait d'une concentration accrue du CO2 dans l'atmosphère. Toujours à cause du changement climatique, les réactions allergènes aux spores fongiques, au sumac vénéneux ainsi qu'aux piqûres d'abeilles auront tendance à augmenter.
Ajoutons aux cas d'allergie les cas d'asthme, en nette progression du fait d'une hausse à prévoir de la pollution à l'ozone, surtout urbaine. Les allergies et l'asthme affectent actuellement environ 50 millions d'Américains. Ils coûtent 27 milliards de dollars par an en traitements médicaux et 6 milliards de dollars à l'économie. Ce montant devrait être largement dépassé dans les années à venir, prévoit le rapport.
Article publié le 15 avril 2010