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Actu-Environnement

Lancement de l'AMI sur les véhicules routiers à hydrogène

Transport  |    |  F. Roussel

En complément de l'AMI Hydrogène et piles à combustible et de l'AMI Chaîne de traction électrique, le gouvernement a lancé, le 15 février 2012 un appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié aux véhicules routiers à hydrogène.

Cet AMI soutiendra les projets permettant d'augmenter les performances technologiques et économiques des véhicules à hydrogène, de valider les performances obtenues en conditions réelles de fonctionnement, et d'optimiser les aspects sécurité et sûreté de fonctionnement des solutions proposées.

Sont inclus les véhicules routiers, du cyclomoteur jusqu'au camion, les véhicules équipés d'une pile à combustible, les travaux portant sur le système de piles à combustible dédié au véhicule ainsi que sur les composants nécessaires à son alimentation en hydrogène (réservoirs, conduites, vannes, connectiques, etc.), la production embarquée d'hydrogène et les travaux portant sur les moteurs à combustion interne utilisant l'hydrogène comme combustible, ainsi que sur leur environnement (réservoirs, alimentation, etc.).

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 12 juillet 2012.

Réactions5 réactions à cet article

Enfin quelque chose de positif, pour autant que le lobby pétrolier ne le fasse pas capoter. En fait le problème de l'hydrogène tient à son stockage et à sa distribution, nettement plus difficiles que les produits pétroliers. On peut imaginer de le transformer en méthane par adjonction de Co2, ou toute autre solution qui le stabiliserait. Pour le reste -sa production - l'énergie solaire ou le nucléaire inemployé (périodes de faible consommation, c'est à dire la majeure partie du temps!) peut fournir des quantités assez prodigieuses à faible coût.

Petite bête | 17 février 2012 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

Le problème majeur du "vecteur l'hydrogène" reside dans le faible rendement à tous les étages de transformation : production sans émission de CO2 , stockage particulièrement sous pression pour les vehicules, et rendement inferieur à 50%, soit de la majorité des piles a combustibles suceptibles d'etre embarquées; soit des moteurs thermiques à Hydrogène .
Le rendement de l'electricité du réseau (utilisée pour electrolyser l'eau) la roue d'une solution "hydrogène" est environ 2,5 fois plus faible que celui de la solution tout electrique avec batterie moderne au lithium toujours en partant de l'électricité du reseau
Si quelqu'un a un point de vue different sur la chaine des rendements qu'il le donne avec des valeurs de rendements cela pourrai faire l'objet d'echanges .
L'utilisation de l'hydrogène pour les vehicules conduirait ainsi a des gaspillages d'energie tres important.
Les credits sont toujours limités et dans un contexte futur d'energie propre coûteuse il faut faire des choix et ne pas se disperser sur des solutions sans avenir
Il serait beaucoup plus utile pour la collectivité de financer des recherches sur des solutions d'energies renouvelables qui n'ont pas encore atteint leur maturité, ou sur des solutions nouvelles pas encore connues, ou sur la transmutation des dechets nucléaires dangeureux.

fleurent | 17 février 2012 à 21h23 Signaler un contenu inapproprié

Une aberration.

Sauf si l'hydrogène est utilisée comme stockage, comme intermédiaire.
Pour le reste c'est à peu près totalement inutile.
Pour le stockage de l'énergie (essentiellement solaire car disponible à foison), a peu à voir avec ce projet ; cela fait des années que l'on attend de VRAIES recherches de stockage, principal problème avec l'isolation. C'est tellement plus simple de rechercher la fusion par milliards, dans de grands machins pleins de fric que l'on peut gaspiller sans compter (et ce n'est pas une vue de l'esprit, il suffit de comparer deux budgets successifs).

Ce projet conforte l'usage du nucléaire, ce dispositif qui produit surtout de la chaleur non utilisée et des becquerels, une plaie dont on doit et devra se défendre (les radio-éléments morbides ET mortels) durant des millénaires, quand bien-même on l'abandonnait aujourd'hui.

koko | 18 février 2012 à 10h45 Signaler un contenu inapproprié

@Petite bête
Vous écrivez : "Pour le reste -sa production - l'énergie solaire ou le nucléaire inemployé (périodes de faible consommation, c'est à dire la majeure partie du temps!) peut fournir des quantités assez prodigieuses à faible coût."

Je vous conseille de regarder le site eCO2 mix de RTE et vous verrez que le nucléaire est l'alimentation de base de notre électricité française. Par ailleurs, le facteur de charge des réacteurs est de plus de 80% plus un large part (7500-8000h/8760h (8760h=1 an)

Le solaire est un complément assez faible et qui varie selon les saisons aussi. Tout comme l'éolien. Pour vous en rendre compte, je vous conseille d'aller voir sur le site du principal distributeur allemand (transparency.eex.com/en/) cherchez la production solaire (solar en anglais) et éolienne (wind en anglais). Autant prendre l'exemple de l'Allemagne qui en a le plus, pour se rendre compte que les heures de production sont aléatoires autant dans une journée que par rapport aux saisons, mais aussi en terme de puissance et de durée.

Quant a la production "pétrolière" d'hydrogène par thermolyse (a haute température) avec des réacteurs, en France cela n'est pas possible. nos REP et même EPR ne peuvent pas faire çà. Il faudrait un réacteur VHTR quenous n'avons pas. La chine en a 1 ou 2 je crois ...

AtomicBoy44 | 18 février 2012 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

Il faut aussi dire ce qui est : De l'hydrogène on en a "tout le tour du ventre" grâce à une simple electrolyse... Alors bon, il serait dommage, et même profondément crétin, de ne pas essayer de chercher dans cette direction une plus grande indépendance énergétique.
Par ailleurs, les commentaires déjà partagés sont sages, j'ajouterai qu'une application routière doit encore appartenir à la recherche, tandis qu'une vision domestique est plus pertinente dans un premier temps :
Panneaux solaires + électrolyse = hydrogène ; hydrogène + CO2 = méthanol ; Méthanol dans chaudière à cogénération = 50% de chauffage, 30% d'électricité et 20% de vapeur d'eau qui repartirait dans le circuit d'électrolyse.
Là, on toucherait quelque chose d'intéressant.

Hannicare | 20 février 2012 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié

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