"Il est urgent de disposer aujourd'hui d'une réelle visibilité sur le calendrier des appels d'offres commerciaux [pour les énergies marines] qui consolideront la filière industrielle en France, face à une concurrence internationale de plus en plus vive", estiment le syndicat des énergies renouvelables (SER), le groupement d'entreprises Evolen et le syndicat professionnel des activités navales Gican.
Pour l'éolien en mer posé, ces acteurs souhaitent un calendrier ambitieux, "avec le lancement dès à présent des appels d'offres annoncés, notamment au large d'Oléron" et la détermination de nouvelles zones. Ils souhaitent également le lancement "au plus vite" de l'appel d'offres commercial pour l'éolien flottant, annoncé en 2016 par le précédent gouvernement. "Ce calendrier ambitieux doit permettre à la France de viser sur le plus long terme un objectif de 18 GW d'éolien en mer posé et flottant d'ici 2030".
La filière hydrolienne attend également un appel d'offres commercial sur les zones du Raz Blanchard (pour 100-150 MW) et du passage du Fromveur (pour 50-100 MW). "Ce premier appel d'offres faciliterait les retours d'expérience et permettrait d'enclencher une dynamique de projets tous les 18 mois pour accentuer la courbe de baisse des coûts. Une telle visibilité est primordiale pour pouvoir rassurer les financeurs comme les actionnaires".
Enfin, les trois acteurs estiment essentiel que les pouvoirs publics mesurent le potentiel en énergie thermique des mers (ETM) des régions ultramarines afin d'amorcer les projets.
