Lancé le 1er mars, le projet Aquaexcel (1) – "Aquaculture infrastructures for excellence in European fish research" – vise à mettre en place une plateforme de recherche et d'innovation dans l'aquaculture au niveau européen. Le but : renforcer la qualité de l'aquaculture et réduire son impact environnemental.
Aquaexcel ambitionne ainsi de mettre en réseau les instituts de recherche européens, de constituer des projets d'études scientifiques communes et d'améliorer, de manière générale, la recherche dans ce domaine : accès et suivi à distance, validité des recherches à l'échelle industrielle, développement de modèles biologiques, etc. L'objectif est également de rapprocher la communauté scientifique des besoins de l'industrie aquacole européenne et des utilisateurs, notamment grâce au transfert de connaissances et au développement technologique.
Les chercheurs entendent ainsi suivre le développement d'une aquaculture passée, en l'espace de cinquante ans, de l'artisanat familial à une industrie comprenant des PME comme des multinationales. Aujourd'hui, le secteur est considéré comme crucial pour pallier à "l'insuffisance programmée de la production de pêche", selon l'Inra. De nombreux poissons sont élevés de cette manière, de la daurade au saumon en passant par la truite, le bar ou la carpe.
Piloté par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), le projet, financé par la Commission européenne, a déjà obtenu un budget de 9,2 millions d'euros. Prévu jusqu'en 2015, il regroupe 17 partenaires issus de 10 pays (France, Belgique, République Tchèque, Grèce, Hongrie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Royaume-Uni).