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Actu-Environnement

Deux nouveaux groupes de travail du Grenelle ont été auditionnés par l'Assemblée nationale

Dans le cadre des auditions des groupes de travail du Grenelle de l'environnement par l'Assemblée nationale, deux nouveaux groupes ont présenté leurs travaux : « modes de production et de consommation durables » et « santé et environnement ».

Gouvernance  |    |  F. Roussel
   
Deux nouveaux groupes de travail du Grenelle ont été auditionnés par l'Assemblée nationale
   
Dans le cadre du « Grenelle de l'environnement », la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale et la Délégation à l'aménagement et au développement durable du territoire, suivent en commun les débats et les avancées des six groupes de travail. Après avoir auditionné la semaine dernière les groupes « biodiversité » et « compétitivité et emploi», les parlementaires ont reçu hier deux nouveaux groupes : « adopter des modes de production et de consommation durables » et « instaurer un environnement respectueux de la santé ».

Jean-Robert Pitte, géographe, Président de l'université de La Sorbonne et Président du groupe de travail n°4 « adopter des modes de production et de consommation durables : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêts et usages durables des territoires » a ainsi été invité à présenter les travaux et les premières propositions de son groupe. Selon le Président, les débats se sont très vite concentrés sur l'agriculture et la production d'une alimentation de qualité même si certaines propositions concernent la production et la consommation de biens manufacturés, de bâtiments, de tourisme... Le sujet des OGM n'a été que légèrement abordé puisqu'un groupe de travail spécifique a été créé pour réfléchir à la question. En revanche, de nombreux intervenants ont plaidé pour un arrêt de la pensée du « tout production » et pour que la consommation soit le moteur de la transformation de l'agriculture vers une production qualitative et non pas uniquement quantitative : on agira d'autant mieux sur ce qui doit être réformé dans le domaine de la production (…) que l'on aura convaincu les consommateurs de tirer dans le même sens, a expliqué Jean-Robert Pitte. À partir du moment où le consommateur achète tel produit plutôt que tel autre et que ce produit est un produit qui favorise une gestion saine de l'environnement, à ce moment-là les choses iront beaucoup plus vite, a-t-il ajouté. L'éducation, l'information et la sensibilisation des consommateurs feront donc l'objet de plusieurs propositions. Le groupe propose par exemple d'encourager et de valoriser les attentes environnementales des consommateurs en mettant en place dès 2009 une certification environnementale des produits et en atteignant, dès cette date, 10% des produits certifiés « à haute valeur environnementale » en dehors des produits issus d'une agriculture biologique. Il s'agira également d'intégrer des prescriptions environnementales dans l'attribution des Appellations d'Origine Contrôlée ou encore de faire entrer les produits biologiques dans les cantines collectives (école, hôpitaux, entreprises) à hauteur de 20% d'ici 2012. La promotion des circuits courts de distribution en termes de distance et de nombre d'intermédiaires a également été demandée.
Du côté de la production durable, le groupe a travaillé sur une série de propositions visant à renforcer la protection des 500 plus grands captages d'eau potable d'ici 2012, à préserver les sols agricoles et la biodiversité en repensant l'urbanisation et à réduire les intrants et l'uniformisation biologique. Le groupe propose d'interdire d'ici 2 ans les substances les plus dangereuses, de diminuer de 50% en 10 ans les usages des autres substances et plus globalement d'encourager les bonnes pratiques. D'autres propositions évoquent la suppression des déséquilibres de la ressource en eau d'ici 2015, le renforcement de la diversité écologique dans les exploitations ou encore la mise en place de démarches environnementales au niveau de chaque filière - de l'exploitation au consommateur en passant par le transport et la distribution - et l'orientation de la recherche et de la formation vers une production à haute valeur environnementale.

À la suite de Jean-Robert Pitte, Dominique Maraninchi, professeur de médecine, cancérologue et Alain Grimfeld, professeur de médecine, pédiatre et pneumologue, respectivement Président et Vice-Président du groupe n°3 « Instaurer un environnement respectueux de la santé » ont à leur tour exposé leurs propositions. À cette occasion, les deux médecins ont souhaité présenter aux parlementaires les problématiques rencontrées à l'heure actuelle en termes de santé en rappelant que l'Homme a des capacités d'adaptation à son environnement qui se sont exprimées depuis son apparition sur Terre. Mais ces capacités sont lentes et progressives et se sont exprimées jusqu'à maintenant dans un milieu harmonieux. Or, désormais la société produit des substances qui ne sont pas issues de ce milieu harmonieux donc, selon les médecins, on ne peut pas tenir compte des capacités d'adaptation de l'être humain face aux problèmes de pollution actuelle. D'autre part, la société actuelle est confrontée à la concentration des populations dans les grandes agglomérations ce qui exacerbe les effets nocifs éventuels des troubles de l'environnement sur la santé.

À partir de ces principes de base, le groupe de travail a mis en évidence de grands objectifs à atteindre pour bénéficier d'un environnement respectueux de la santé. Le premier objectif fait référence à la prévention : il s'agit de réduire fortement, globalement et dans tous les milieux simultanément (air, eau, sol), les polluants dont la toxicité sur l'homme a été prouvée. Autrement dit, lorsque les effets nocifs d'une substance sur la santé humaine ont été largement prouvés et documentés scientifiquement, il faut réduire voire supprimer l'exposition à cette substance. Le groupe de travail évoque par exemple le cas des particules fines pour l'air extérieur ou des formaldéhydes pour l'air intérieur. Il propose en conséquence de développer l'étiquetage environnemental et sanitaire pour les matériaux de construction et d'aménagement ou encore de réduire le seuil de particules fines autorisées dans l'air. Afin de réduire l'exposition par les sols, le groupe de travail demande un renforcement des moyens d'évaluer la réhabilitation des sols pollués orphelins en privilégiant la réhabilitation complète plutôt que le confinement.

La problématique santé/environnement s'approche également à travers la notion de précaution. Pour ce que l'on ne connaît pas encore ou pour ce que l'on va produire grâce à l'innovation, à la recherche, il faut accentuer le principe de précaution. C'est LA grande problématique de la santé/environnement en ce moment, estime Alain Grimfeld. Il ne s'agit pas d'inhiber le progrès mais d'accompagner l'innovation avec des programmes de surveillance des impacts de ces progrès sur la santé humaine, a-t-il précisé. Les actions de précaution doivent être anticipatrices par rapport à ce qu'on soupçonne en termes d'impacts nocifs de l'environnement sur la santé. C'est le cas par exemple des nanomatériaux et des risques électromagnétiques. Mais il faut pour cela un système de veille et d'observation performant. Or selon Dominique Maraninchi, nos attitudes en matière de prévention ou en observation des phénomènes sanitaires sont un peu dépassées. Il faut changer d'attitude en renforçant l'observation objective et la recherche. C'est pourquoi, le groupe de travail prône un système d'observations complet, multi-sources, en temps réel, dynamique et géographique. Ce qui sous-entend de nouveaux indicateurs accessibles à tous et alimentés par des acteurs de terrain. Si vous avez un système d'observation vous aurez à ce moment-là une masse critique de gens, depuis le citoyen jusqu'au scientifique de plus haut niveau, qui diront, en fonction des données économiques et sociétales du moment : nous avons un niveau de preuves suffisantes pour dire qu'il y a un risque grave, coûteux pour la société et qu'il faut investir dans la précaution, explique Alain Grimfeld. Pour mettre en place une veille sanitaire efficace, le groupe de travail propose notamment de renforcer la recherche, la formation dès le plus jeune âge, la formation professionnelle, la collaboration des différents acteurs du monde sanitaire et de lever le cloisonnement qui rend difficile le regroupement des données.

Toutes ces propositions vont bientôt faire l'objet d'une présentation globale le 26 septembre prochain. Elles sont toutes présentées sous forme de fiches rappelant l'enjeu et le contexte, les objectifs, les mesures proposées, les moyens de mise en œuvre, le financement et la réglementation qui s'y rattache. Suivront jusqu'au 15 octobre, une consultation sur Internet, une consultation des partis politiques et une présentation des propositions dans les régions à travers des réunions locales. Après cette date, en revanche rien n'est fixé. La façon dont les propositions seront intégrées et mises en œuvre par le gouvernement n'a pas encore été précisée. De leur côté, les parlementaires ont déjà prévu de recevoir le ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durable, Jean-Louis Borloo ainsi que plusieurs experts et sociétés concernés : Jean-Louis Etienne, Café Malongo, Total, Veolia, l'UICN…

Réactions22 réactions à cet article

LA CULTURE MARAICHERE A LA PERIPHERIE DES VILLES

Bonjour,

Voici des propositions que l'on attend depuis des lustres !
Relancer la culture maraichère de proximité qui respecte l'environnement et les consommateurs sur les terres dédiées encore disponibles à la périphérie des villes.
Le gain serait immense :
- produits de proximité (lutte contre le CO2, transports de longues distances)
- éducation des enfants, des profs et de la population ;
- santé publique ;
- respect de l'environnement (eau, faune (batraciens, libellules....) ;
- revalorisation du paysage et de l'identité locale des sociétés de jardiniers-maraîchers ;
- emplois d'insertion à la clef ;
- histoire et paysage ;
- pédagogie....;
- notoriété des maraîchers, de la ville, des élus....;

A suivre... 2012 c'est demain.... les projets de ville peuvent
intégrer ces propositions à mettre en oeuvre d'urgence

Brigitte Compain-Murez
Présidente de l'association Saint-Fiacre Loire-Baratte

Saint-Fiacre | 20 septembre 2007 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié
les medias doivent être davantage impliqués

tout cela semble intéressant mais si l'on veut aller vite, il faut obliger tous les médias à en parler: ainsi, la Cinq délivre un message pertinent chaque soir à 18h55 mais c'est bien insuffisant. Les cantines devraient aussi être obligées de donner un certain quota de'aliments de bonne qualité.

violette | 20 septembre 2007 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié
Les esprits malins ou la résurgence de la magie

Il est consternant, pour un individu rationnel, d'assister à une telle distorsion de la réalité scientifique par des "experts" supposés faire preuve de probité intellectuelle; je citerais, par exemple, le supposé "niveau de preuve" allégué par Alain Grimfeld, et la supposée difficulté d'adaptation du primate humain à un environnement qui se serait, soit disant rapidement dégradé!
Jamais l'environnement, dans les pays développés, n'a été aussi "sécurisé" au cours de l'histoire, avec pour résultats, d'ailleurs, des fragilisations immunitaires chez les enfants élevés en mileu purement urbain ( ce qu'un pédiatre devrait savoir).
Quant aux niveaux de preuve...n'en parlons même pas; à part pour les toxiques clairement et depuis longtemps connus des professionnels ( ex: plomb, benzène, radon pour les travaileurs des mines d'uranium , amiante sou forme de particules aériques pour les mineurs, sels d'uranium en peinture, iode 131 dans le lait ...), les actions délétères invoquées ne résulte que de statistiques ( facilement trucables, et à partir de données souvent fausses car gouvernementales , c'est la ba-ba du métier si l'on est malhonnête) et d'extrapolations à partir d'hypothèses épidémiologiques non vérifiées et de modèles stochastiques qu'il est très facile de manipuler mathématiquement en douce.....
L'obscurantisme à postiche scientifique n'est pas nouveau, et au service d'un ordre moral politique complètement paumé, qui n'a plus dans sa besace qu'une religion "mondiale" new age à exhiber: sa généralisation me paraît effrayante.
Je trouve ces collègues méprisables, et les effets du vieillissement sur la recherche de célébrité est encore une fois illustré: niveau de preuve s'établissant à 100% de spécificité et de sensibilité.

Désolé, mais j'aimerais bien que certains voiles se déchirent

Dr E , Médecin Spécialiste; Dr Es Sciences

eratosthene | 20 septembre 2007 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les esprits malins ou la résurgence de la magie

Votre exposé est bien compliqué (à lire avec un cachet d'apirine) fabriqué avec le saule.
Vous devriez travailler dans un service de cancérologie et voir de près la misère du monde. Tiens, par exemple en Martinique où les traitement chimiques du bananier (depuis le ciel) a plombé l'environnement et le monde avac.
La question du bon sens est au coeur du problème.
C'est pas plus difficile que cela.
Marjolaine

Marjolaine | 20 septembre 2007 à 12h06 Signaler un contenu inapproprié
Re:les medias doivent être davantage impliqués

Obligation??
Il est toujours frappant de constater à quel point les doctrines sauveuses ne servent qu'à masquer le désir d'écrasement tyrannique de toute volonté individuelle

eratosthene | 20 septembre 2007 à 12h09 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de la ma

Je vous remercie, mais je vois entre 30 et 40 patients cancereux par semaine...

Je connais également "plutôt pas mal" la question de la prévalence de cancers en Martinique ( et également de la Guadeloupe): je persiste à trouver scandaleux qu'on utilise des arguments "phytosanitaires" sans aucune preuve ( ni biochimique, ni cellulaire, ni animale, ni épidémiologique, consultez le site de la FDA et du NIH) pour ne pas avoir simplement à énoncer que "la banane caraïbe n'a pas d'avenir économique, et il va falloir trouver autre chose";


Si les personnages gourous-paternels vous rassurent , je n'ai rien à dire là dessus; mais la réalité finit toujours pas s'imposer

" l'erreur descend vers les convictions, tandis que la vérité monte vers les preuves" ( Gaston Bachelard)


Dr E. medecin spécialiste et Dr Es Sciences

eratosthene | 20 septembre 2007 à 12h32 Signaler un contenu inapproprié
Re:LA CULTURE MARAICHERE A LA PERIPHERIE DES VILLE

Bonjour, Brigitte!

Je suis d'accord avec toi, concernant ton raisonnement à propos de la culture maraîchaire à la périphérie des villes...
J'ajouterais... à la périphérie des villes et à la périphérie de la périphérie des villes... Non ?
Ce ne serait pas seulement "une bonne chose", mais plutôt une chose "normale", naturelle, évidente, qui va de soit, qui a du sens, du bon sens, celui qui manque tant à bien des personnes "responsables" économiques, sociaux, éducatifs, culturels, politiques professionnels et amateurs !
Mais combien de personnes physiques et morales auront le courage et la volonté, ainsi que l'intégrité nécéssaire, vraiment, de s'investir pleinement, ensemble, dans ce "sens" qui a tout l'avenir devant lui et avec lui... ?

Est-ce que l'expression " impossible n'est pas français" , dans le sens positif de cette pensé, se justifie encore sur le terrain de la réalité quôtidienne, sur les plans de la solidarité socioéconomique et de la pensé politique socioéconomique, au moins ?

Au cours de mes activités professionnelles et sociales passées et présentes, j'en suis venu à me poser ces réflexions et questions, et je me les pose toujours... en voyant ce que font les responsables en tous genres, dans les sphères et milieux privés et publics, à tous les niveaux sociaux et professionnels, dans toutes les hiérarchies quelles qu'elles soient...

Tant de gens ont leur esprit qui bout dans leur "cocotte cérébrale" et la pression monte de plus en plus !
Tant de gens ont des projets constructifs, utiles pour la société en général et pour leur environnement social dans lequel se déroulent leurs activités quôtidiennes, sont découragés, voire impuissant devant l'incompréhention, l'inconscience, l'incompétence, la nonchalence, l'inhumanité, l'absurdité maladive de leurs interlocuteurs acteurs des pouvoirs privés et publics, et des organismes sous traitants de l'Etat français et de ses annexes territoriales.

Ce sont les activités de proximités offrant tous les services indispensables dans la vie quôtidienne qui doivent retrouver la place qui était la leurs, anciennement, c'est à dire avant que les "grandes surfaces" commerciales, avec leurs entrepots et plateformes logistiques , se mettent en place et sapent les économies rurale et urbaines de proximité, encouragées par les actions de l'Etat par l'intermédiaire des députés, des sénateurs, des conseils régionaux et généraux, des mairies et des personnes privés, morales et physiques, ayant une influence sociale, économique, financière, politique, culturelle, entre autres, sur place et à distance...
<< Aide-toi et le ciel t'aidera ! >>
<< Dire c'est bien, mais le faire c'est mieux !>>
N'est-ce pas ?
Alors, il faut que tout le monde s'y mette, en partant de la base et en remontant jusqu'en haut, au sommet, et semer, planter, cultiver, à chaque étage de la socité, tous les projets utiles que chacun garde dans son tiroir cérébral, et en récolter les fruits ensemble de façon à ce que chacune et chacun engrange des avantages et l'assurance d'une vie meilleure, même si cela paraît utopique ou du domaine du rêve pour certaines personnes qui sont "sorties de la réalité quôtidienne ordinaire", les premières parce qu'elles n'ont jamais connues ça , car elles appartiennent à un "monde hors du commun imbibé de richesses matérielles extraordinaires et futiles ou imbibé de pouvoirs politiques et financiers extraordinaires et excessifs", les autres, à l'opposé, parce qu'elles ont été mis au ban de la société, pour différentes raisons, économiques, sociales, familiales, politiques, etc.

Une société, une civilisation, une entreprise, etc. , n'existe et dure, perdure, que si sa base est saine, solide, bien structurée, souple et rigide à la fois, voire même transformable, conçue pour s'adapter à toutes les situations nouvelles, résister à tous les aléas...
Il en est de même pour toute l'architecture de l'édifice, de la réalisation, de l'organisation ...

Si on veut que les choses indispensables et vitales existes ou voyent le jour et se développent, il faut avoir la volonté de faire en sorte qu'elles "soient" !
<< Vouloir, c'est pouvoir ! >>
Alors, si on veut , dans le cas concrêt du sujet mis en lumière dans ton mesage, Brigitte, c'est à dire la culture maraîchère à la périphérie des villes, il faut que tout le monde ( consommateur, producteur, commerçant, financier, législateur, juriste, politique, pouvoir public, etc.) se "lance", se "jette à l'eau", prenne ses responsabilités en connaissance de cause, et agisse une bonne fois pour toutes, avec équité et intégrité ( ça c'est plus dur !), courage, volonté et persévérence ( là aussi , il y a des "arêtes" ! ).
Si la moindre bonne bonne volonté se structure localement mais sûrement, ici et là, un peu partout, puis cherche à créer des maillons similaires et complémentaires avec d' "autres" personnes ayant le même esprit social et économique, petit à petit, alors, ce qui est voulu, demandé, espéré... se fera !
<< Fais et ça se fera ! >>
Pour cela il faut que les gens prennent l'initiative d' " aller au devant des autres" ... et non pas d'attendre que les autres viennent à eux !
C'est une démarche généralement difficile pour chacune et chacun de nous, mais comme pour le nouveau-né, le premier pas accompli ouvre la porte sur un avenir nouveau et un espace " extraordinaire", et chaque pas accompli est
une conquête , une découverte merveilleuse de réalités nouvelles dans l'infini...
L'Avenir sera ce que nous en ferons, nous-même et ensemble, dès aujourd' hui, dès demain et dès après demain, et ainsi de suite ! ...

Au fait, Brigitte, peux-tu me dire ce que fait ton association, si ce n'est pas indiscrêt ?
Merci pour ton message pertinent et bon courage pour la suite... bien amicalement.
JMSV

Anonyme | 20 septembre 2007 à 14h33 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:les medias doivent être davantage impliqués

c'est vrai. Vous avez raison. Mais comment faire pour que les gens aient plus d'informations sur ce qu'ils peuvent faire. Peut-être allez-vous dire que, s'ils le veulent, ils peuvent en avoir. C'est vrai aussi. Mais,étant donné que nous sommes très mimétiques, voir à la télé des gens qui ont réalisé des équipements non énergivores et voir que ce sont des gens normaux(!), incite forcément à faire un peu de même. J'avoue que je trouve désespérant d'avoir autour de moi des gens qui ont de l'argent, pas bêtes et qui ne cherchent absolument pas à changer leur mode de vie.
Personnellement, chaque fois que je peux, j'envoie des messages d'encouragement aux médias qui informent ou même , je demande à ce qu'on le fasse.

violette | 20 septembre 2007 à 18h30 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de la

bien sûr, il n'y a pas vraiment de preuves que tous ces pesticides soient responsables de cette montée des cancers et on ne sait pas grand chose de précis sur le sujet. Et, pour être agronome, je sais bien qu'on est obligé dans certains cas d'y avoir recours sous peine de disette.
Mais, savez-vous que la très grande baisse de biodiversité est responsable de la prolifération de beaucoup d'insectes.
Intuitivement, on peut tout de même penser que la multiplication de tous ces pesticides, et surtout dans les jardins des particuliers, peut avoir des effets très indésirables. Et un insecte est un animal, assez différent de l'homme, je vous l'accorde, mais on peut tout de même penser que ce qui est mortel pour lui, n'est pas fameux toujours pour l'homme à long terme.
Le problème est aussi que, si nous avons baissé nos doses en Europe, les pays en développement emploient, parait-il, des doses beaucoup plus importantes.
Personnellement, je suis effarée quand je vais dans la plupart des jardineries , de voir l'ignorance des vendeurs sur les parasites et les voir conseiller n'importe quoi, alors qu'il suffirait de recommander des variétés résistantes ou d'admettre que certains végétaux sont malades et puis c'est tout! ce n'est pas une catastrophe sauf lorsqu'on a un amour démesuré pour telle ou telle plante!

violette | 20 septembre 2007 à 18h50 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:les medias doivent être davantage impliqu

Personnellement , ce qui pourrait m'inciter à changer mon mode de vie??? Je ne vois pas vraiment, à part un intérêt soit économique, soit hédoniste...
mais aucune doctrine collective hygiéniste, de type religieuse de surcroît ( et le new age écologique EST religieux... Lanza del vasto , Yvan illitch et C° NON MERCI)

décidemment, j'appartiens aux " siècle des lumières"

Dr E etc..

eratosthene | 20 septembre 2007 à 19h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de

bonjour violette
Le problème est que précisement , on sait quelque chose là- dessus......on sait que jusqu'à présent, il n'y a rien de rien....
Alors, dans le meme ordre d'idée, prouvez moi que la
prévalence des cancers aux caraïbes n'est pas la conséquence d'un conjonction astrologique particulière?

La proposition " la prévalence des cancers aux caraïbes est la conséquence directe de telle conjonction astrale et prouvez moi le contraire" est IRREFUTABLE.....
de même:
"prouvez moi que les fantômes n'existent pas!
Le "principe de précaution" ne repose que sur ce type d'Irréfutabilité, ce qui permet à l'avance de "coincer" toute argumentation contraire .
Les politiques et les gourous en tout genre le savent bien, mais que des personnes sensées faire preuve de probité scientifique utilisent ce genre de technique...ça me répugne.
Bien à vous
Dr E. etc

eratosthene | 20 septembre 2007 à 20h06 Signaler un contenu inapproprié
Les roues de brouette

Violette,
Un pseudo qui nous entraîne dans les jardins au printemps.!...
Pour vous consoler, je vous dirai que si les esprits malins rôdent, la bêtise est partout.
Si nous ne sommes pas tous diplômés dans les roues de brouette; le bon sens des citoyen se réveillera d'autant plus que leur pouvoir d'achat diminuera.
Le purin d'ortie s'est sorti d'affaire contre les lobbyes scandaleux des marchands de morts (flore, insectes et humains....) et ce ne sont pas les prétendus arguments du docteur Duchmoll contre l'éminent cancérologue Professeur Belpomme (sans doute un esprit mâlin lui-aussi) qui nous empêchera de constater que l'on tue l'humanité avec des cochonneries.
Bravo Violette, je vous encourage à cultiver votre jardin naturel.
Marjolaine

Marjolaine | 21 septembre 2007 à 12h23 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:LA CULTURE MARAICHERE A LA PERIPHERIE DES VI

Bonjour,
Merci d'aller sur google et d'entrer
association saint-fiacre loire-baratte.
Vous trouverez un projet haut en couleurs qui trouve sa base sur plus d'un millénaire d'histoire du jardinage.
Ce projet est tourné vers les gens et revêt de multiples dimensions car tout se tient : l'historique, le culturel, le socio économique, l'environnement, le paysage, le social le touristique.....
Bien cordialement.
B. Compain-Murez, présidente

saint-tiacre | 21 septembre 2007 à 12h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les roues de brouette

bonjour Marjolaine,
merci pour votre message, mais je crois que vous vous méprenez un peu sur ma pensée. Je trouve utile que Eratosthène nous rappelle qu'il n'y a pas de preuves que le produit en question aux Caraîbes ait provoqué des cancers ou des stérilités. On constate que le produit est partout, d'accord, mais on ne peut en dire plus. Sinon où va t-on?
oui, j'ai un jardin naturel qui m'apporte beaucoup se satisfactions (et de boulot)
mais je veux pas être sectaire. Il faut s'écouter, il faut s'adapter sans cesse.à ce qui est nouveau. Est-ce que ça ne serait pas une cause de cancer que les gens ne s'écoutent plus , je plaisante, mais pas tant que ça.
bon,j'arrête, on ne peut peut-être pas philosophere éternellement sur ce forum (je n'ai pas l'habitude des forums...)
courage dans l'écoute des affreus scientifiques, affreux agriculteurs!
Violette

violette | 21 septembre 2007 à 17h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:LA CULTURE MARAICHERE A LA PERIPHERIE DES VI

Bonjour,

Si tu veux participer au développement de la culture maraichère en périphérie des villes, il existe une solution au niveau des consommateurs.
Cette solution s'appelle AMAP(Association pour le Maintient d'un Agriculture Paysanne) et consiste a un partenariat (partage des risques...) avec un agriculteur, le consommateur pouvant obtenir des produits frais et sortir du schéma courses=supermarché avec bien évidemment un léger surcout. En gros, le producteur achemine les produits en ville ou les consommateur appartenent à l'association viennent faire leur marché. Les consommateurs s'engagent à acheter des produits sous la forme de panniers durant toute l'année et assurent alors un revenu fixe au producteur en dépit des aléas climatiques. Cad, si la production est mauvaise le consommateur à peu de produits et si le temps est clément, il en a plus; le prix du pannier étant fixe.
Si tu veux plus d'information, tape AMAP sur google tu trouvera peut être une association pret de chez toi et en parlant un peu autour de toi je suis sur que tu pourra participer a la démocratisation de ces pratiques.

TaU

Anonyme | 24 septembre 2007 à 17h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:LA CULTURE MARAICHERE A LA PERIPHERIE DES

Oui, merci bien sûr je connais le principe
Chez nous, nous avons une association
SOLIDAIRE AVEC LES PAYSANS, serge Athiel qui s'en occupe a mis en place un système similaire.
SOLIDAIRE AVEC LES PAYSANS fait partie du réseau LOIRE-BARATTE qui compte également notre association SAINT-FIACRE LOIRE-BARATTE, LOIRE VIVANTE et NEVERS AMENAGEMENT ENVIRONNEMENT.

Il y aurait d'autres projets à développer en local, notamment avec la ville autour des circuits courts
(exemple approvisionnement de la cuisine centrale)

Les collectivités responsables et friandes d'actions de développement durable ont là de bien beaux projets à mettre en place.

Saint-Fiacre | 25 septembre 2007 à 17h20 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les esprits malins ou la résurgence de la magie

Comme c'est facile, "Mr E", de se prévaloir d'être médecin pour mieux faire avaler ses arguments... Un médecin qui ne veut d'ailleurs pas révéler son identité, étrange ! Et qui cite comme sources, NIH et FDA, des organismes gouvernementaux américains réputés laxistes en matière de santé... Et c'est vous qui dites "données souvent fausses car gouvernementales" ? Quelle stupidité !
Et pourquoi ne pas se référer à l'OMS ou aux rapports européens ?
Enfin votre vocabulaire à moitié scientifique est censé convaincre les plus crédules.
On a là un exemple parfait de manipulation de bas niveau.

P.Muller | 25 septembre 2007 à 22h03 Signaler un contenu inapproprié
démarche HQE appliquées à la création de jardins

Brigitte Compain-Murez et à tous les lecteurs,
bonjour,
L'association "jardins-espaces de ressources en vaucluse" que j'ai animé pendant dix ans a porté la création de 3 sites de jardins associatifs à multiples vocations et un bâtiment selon la démarche "haute qualité environnementale".Pour ceux intéressés de découvrir cette démarche qui a fortement inspiré le contenu et le déroulement de nos 4 projets, je vous invite à me contacter

dans l'attente de vos bons avis,
bien à vous,
Pierre Sélim LEBRUN
contact: 0490225417 ou bien 0681628435

mégrine | 26 septembre 2007 à 10h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de la ma

Pourquoi pas l'OMS ou les rapports européens? simplement parce qu'ils ont bidons...........car politiques.
L'Oms est le machin santé du machin onusien, et ses publications "grand public" ou "décideurs politiques" sont .....précisément politiques et fausses, comme celles d'autres officines comme l"AIEA ( que je connais pas mal) ; je précise qu'il n'en est pas de même des travaux réels des vrais scientifiques travaillant réellement et honnêtement en expertise ou en collaboration pour ces agences, mais ces travaux là, bien que disponibles, sont plus difficile à trouver... et requièrent de s'y plonger

Je ne sais pas ce que vous appelez mon vocabulaire scientifique de" bas niveau" ??? Une tentative de me rabaisser? Bof, si ça vous amuse.....

Quant à masquer mon identité, votre réaction m'incite à penser que j'ai bien raison.

De toute façon, mes interventions éventuelles sur ce genre de blog ( comme dans la vie courante) confirment, à mon grand dam, une loi empirique que j'ai, jusqu'à présent, toujours observée: "ne jamais discuter de religion avec un croyant"......confirmation de la bonne vieille théorie freudienne du complexe d'oedipe......si vous voulez tuer le père, ou le surmoi, par procuration...ne vous gênez pas.

Disons que je suis un de ceux qui ne se soumettent pas à la religion actuelle de "l'écolo-obscurantisme" , véhicule de "l'adhésion mystique au grand gouvernement mondial"

Je ne sacrifie pas "moi" au profit du "tout": et j'ai remarqué que celà choquait beaucoup et agressivement celles et ceux, qui avaient reçu une éducation religieuse ou militante dans l'enfance.
Les soi-disant menaces écologiques remplacent les guerres froides ou chaudes, mais comme on n'a pas d'ennemi extraterrestre sous la main susceptible de grouper contre lui "l'humanité entière par delà les différences"( type "independance day "vu au second degré) , eh bien on s'invente un, diffus, par nature invérifiable, qui vous assure en plus que vous pouvez vous imaginer immortel si l'espèce survit....
génial,non ? "religion écologique = croyance inconsciente en l'immortalité".......avec une apparence laïque en plus,; puisque "garantie" par la science et des "experts scientifiques"
Wouao...finalement je vais peut être adhérer
Bien a vous

Dr E. Médecin spécialiste et Dr Es Sciences

eratosthene | 26 septembre 2007 à 11h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de la

Vous dérivez Mr E, ce qui vous aide à ne pas répondre à ce qui vous dérange.
- Vous n'avez pas répondu au fait que vos sources, la FDA ou la NIH, sont aussi des institutions gouvernementales : donc non fiables d'après votre argumentation...
- C'est étonnant : pour répondre à un article sur la santé, vous êtes "médecin spécialiste Dr Es Sciences" (quelles sciences ?) ; pour répondre à Marjolaine vous êtes justement cancérologue et vous connaissez la question des cancers en Martrinique ; et vous connaissez bien l'AIEA... tout ça sans révéler votre identité. Je peux me targuer de la même chose ou mieux! c'est trop facile.
- Lisez mieux ma réaction précédente : je n'ai pas parlé de "vocab. sci. de bas niveau". Je parlais de vocabulaire qui se veut très scientifique, qui est utilisé pour faire taire/croire ceux qui ne le comprennent pas ; et que je considère cela comme de la *manipulation de bas niveau*. Distinguez-vous mieux votre erreur ?
- Vous ne vous expliquez pas, donc je ne vois absolument pas en quoi ma réaction justifie votre volonté d'anonymat.
- Ensuite vous vous essayez à la psychologie (vous êtes probablement aussi Docteur es. Psychologie ?) pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme vous, avec bien sûr de la bonne théorie du complot bien démagogique. Vous devriez écrire sur des sites comme "onnouscachetout.com" :). Peut-être y trouverez vous une réponse expliquant pourquoi les cancers ont augmenté de 80% en 20 ans en France, dans un pays dont "l'environnement n'a jamais été aussi sécurisé"... à moins que ce ne soit encore une "statistique facilement trucable" ?...

Bref, je ne vous trouve pas crédible, et encore moins dans votre dernière réponse.

P.Muller | 26 septembre 2007 à 20h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence de

Si les titres vous chantent....ou vous irritent
Dr en Biologie; Dr en sciences physiques; master en mathématiques médicales...ça vous va.

Exemple flagrant de statistiques gouvernementales fausses: les chiffre du nombre de patients (HIV + )en Afrique ( pas seulement en Afrique, mais c'est un exemple typique, puisque ça suscite toujours la compassion des bons blancs....à vomir).
Ces chiffres sont fournis par les gouvernements eux mêmes; or , outre la quasi inexistence de recueil fiable des données ( seule les données de la fondation Bill gates et des grandes universités de la RSA sont à peu près, je dis bien à peu près, utilisables), les intérêts financiers COLLOSSAUX qu'ont des gouvernements à bénéficier de "dons humanitaires" dépendant directement du nombre de cas DECLARES par eux, font que, vous en conviendrez peut être, que l'on peut "douter".
Deux amies travaillent dans un pays de la "corne de l'Afrique"....les nombre de HIV + déclarés par le gouvernement en question est le quintuple de ce qui a été authentifié par sérologie..un simple exemple.
Je vous laisse deviner où va l'argent......

Pour le reste, les cancers n'ont pas augmenté de 80% en 20 ans en France ( je ne sais pas d'où sort ce chiffre); par contre, ce que je sais, c'est que le NOMBRE DE CANCERS DIAGNOSTIQUES DU VIVANT DES INDIVIDUS S'EST ACCRU EN 30 ANS, l'IMAGERIE MEDICALE ( echographie, scan irm, scintigraphie, Petscan) ET La MISE AU POINT DE MARQUEURS BIOLOGIQUES SANGUINS EXPLIQUANT CELA!

Quant aux influences "environnementales", aucun travail sérieux ne montre quoi que ce soit qui ne soit déjà connu depuis au moins 40 ans au moins !

Pourquoi FDA et NIH? Entre autres parce qu'ils n'hésitent pas à publier des choses qui fâchent, et à l'américaine, sont évidemment soumis aux feux des opinions académique et publique: une conférence de consensus du NIH, c'est autre chose que les rotomontades du Pr Delpomme!

Mais comme vous avez décidé de croire.........

Dr E. Médecin spécialiste et Dr Es Sciences

eratosthene | 27 septembre 2007 à 18h01 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Les esprits malins ou la résurgence

Bonjour Eratosthène,
autant, vos arguments en matiére de santé me semblent pertinents, autant ceux en faveur de l'inexistence de dangers écologiques me déçoivent.
on pourrait en parler pendant très longtemps mais enfin, il est tout de même évident qu'avec l'augmentation de la population, de la circulation des gens, du gaspillage de beaucoup de ressources et en même temps de leur pollution, d'une agriculture qui diminue la biodiversité, on a quand même du souci à se faire. Que dire des carburants verts!!
écologie=nouvelle religion? je m'interroge depuis longtemps sur les raisons qui m'ont amenées à être écologiste; je ne suis pas du tout persuadée d'être telle que vous décrivez les écologistes.
Vous aussi, interrogez-vous sur les raisons pour lesquelles vous ne croyez à aucun danger!
Violette

violette | 30 septembre 2007 à 16h28 Signaler un contenu inapproprié

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