La CAPEB estime que le plafond de 30.000 euros est suffisant puisque selon ses estimations les travaux moyens à réaliser s'élève à 20.000 euros par logement. L'éco-prêt devrait ainsi permettre de traiter l'essentiel des problèmes de déperdition d'énergie rencontrés dans les logements construits après 1980, précise Jean Lardin.
Outre les gains environnementaux attendus grâce à la réalisation des travaux, la CAPEB estime que ce type de mesure permettra de soutenir l'activité économique et de créer des emplois. On le voit avec la TVA à taux réduit sur les travaux de rénovation, qui a permis de générer 2 milliards d'euros de travaux supplémentaires par an et de créer près de 53.000 postes, dont 40.000 dans le bâtiment, explique son président.
Alors que les associations de protection de l'environnement ont exprimé des doutes quant à la réactivité et au savoir-faire des artisans, la CAPEB se veut rassurante : les artisans sont les conseillers privilégiés des particuliers en matière de rénovation de leurs logements et nous assurons 78 % du marché de la rénovation chaque année en France, souligne Jean Lardin. Le Grenelle ne pourra pas donc se faire sans nous, conclut-il.