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Bali : Borloo réclame aux pays industrialisés ''des engagements chiffrés''

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a appelé le 12 décembre les ministres de l'Environnement réunis pour la conférence sur le changement climatique à Bali, à ''agir maintenant'' pour finaliser un accord global en 2009 contre le réchauffement climatique. Ban Ki-Moon réclame aux ministres une percée dans la lutte contre le réchauffement, sous peine de manquer à leurs devoirs. La conférence de Bali suggère que les pays industrialisés s'engagent à réduire de 25 à 40% leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990.

Selon l'AFP, l'Union européenne notamment, représentée par le ministre portugais de l'Environnement Francisco Nunez Correia, dont le pays préside actuellement l'UE, a réitéré cet objectif ainsi que plusieurs Etats membres, alors que les discussions butent sur l'opposition des Etats-Unis, du Canada, du Japon et de la Russie.

De son côté, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo s'est adressé aux pays industrialisés qui hésitent à s'engager sur la réduction de 25 à 40% (de leurs émissions polluantes) d'ici 2020, et les a appelés à souscrire des engagements quantifiés. Les Etats-Unis refusent toute contrainte chiffrée et réclament que la fourchette de référence ''-25/-40'' soit gommée de la déclaration finale vendredi de la conférence de Bali. L'heure est aux engagements internationaux et le principe de réunion des plus grandes économies doit être accompagné d'engagements quantifiés des pays développés. A défaut, la discussion des moyens sans objectifs risque d'ajouter à l'incompréhension, a déclaré M. Borloo.

M. Borloo a par ailleurs suggéré la création d'un ''comité d'urgence'' pour mettre en oeuvre des programmes vitaux contre la déforestation, la dégradation des forêts et des sols et la désertification.

Dans un communiqué, Greenpeace France, le Réseau Action Climat France (Rac-France) et la Fondation Nicolas Hulot ont salué le discours tenu par Jean-Louis Borloo devant les Nations unies et le tournant pris par la Conférence de Bali.

Il s’agit là d’un véritable camouflet infligé à George W. Bush et son ''Major Economies Meeting'' (MEM), a déclaré Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Nous félicitons Jean-Louis Borloo de mettre ainsi les Américains au pied du mur et de rejeter fermement le processus parallèle qu’ils tentent d’instaurer et qui n’a qu’un seul objectif : torpiller Kyoto, a-t-il poursuivi.

Greenpeace France, le Rac-France et la Fondation Nicolas Hulot ajoutent qu'ils se félicitent que la tentative de déraillement du processus multilatéral orchestrée par les États-Unis soit ainsi contrée par l’Union européenne et la France.

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