Reste que pour l'instant, ni les Etats-Unis ni les pays en voie de développement ne sont prêts à accepter des objectifs internationaux contraignants pour freiner leurs émissions de gaz à effet de serre. Selon l'AFP, les Etats-Unis sont pour des objectifs contraignants nationalement mais contre des objectifs contraignants internationalement. Cependant, avec 22 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre, le premier contributeur mondial au réchauffement climatique reste désormais le seul pays industrialisé à ne pas avoir ratifié Kyoto et semble de plus en plus isolé. Un conflit apparaît en outre entre les délégations de l'Etat fédéral américain et celles venant de certains Etats fédérés.
La conférence se poursuit jusqu'au 14 décembre prochain. L'objectif : lancer des négociations avec un calendrier et une date butoir pour arriver à un accord sur le climat.
A Bali, les participants discutent également de la création d'un mécanisme de compensation des émissions de CO2 évitées par les politiques de lutte contre la déforestation, des fonds prévus pour l'adaptation des pays en développement aux changements climatiques et d'un mécanisme qui pourrait permettre d'accélérer le transfert des technologies que les pays en développement considèrent comme essentielles pour lutter contre les changements climatiques, a rapporté dans un communiqué la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas. Ce fond pour le transfert des technologies dans lequel les pays en développement pourraient puiser pour financer des projets de technologies énergétiques propres devrait être alimenté par les pays industrialisés.
Conclu en 1997, le protocole de Kyoto, qui expire en 2012, contraint les nations industrialisées à réduire de 5% en moyenne par rapport à 1990 leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012.
Article publié le 07 décembre 2007