Les pays européens sont divisés sur l'opportunité de revoir leur promesse de réduction d'émission de gaz à effet de serre de 20% à 30% d'ici à 2020, par rapport à 1990, en cas d'accord à la conférence de Copenhague, certains voulant attendre un engagement international contraignant en 2010. La France, la Grande-Bretagne et d'autres pays, contrairement à la Pologne et à d'autres nations d'Europe de l'Est, ont estimé lundi, en marge d'une réunion à Bruxelles, qu'un accord politique suffisamment ambitieux à Copenhague doit permettre à l'UE de passer lors de la conférence de l'ONU d'un engagement de 20% à 30%, a rapporté l'afp. ''La France milite pour le haut de la fourchette, soit 30%, dès lors qu'un accord international serait trouvé ici'', a indiqué le ministre français de l'environnement, Jean Louis Borloo. Selon l'afp, la question des conditions dans lesquelles l'UE accepterait de revoir son objectif de réduction d'émissions devrait être discutée jeudi et vendredi lors d'un sommet des dirigeants européens à Bruxelles, en parallèle à la conférence de l'ONU à Copenhague.
Article publié le 08 décembre 2009