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La BEI finance-t-elle assez des projets pour maîtriser les changements climatiques ?

Gouvernance  |    |  C. Seghier
À l'occasion du forum annuel de la Banque européenne d'investissement (BEI) intitulé «Investir dans les énergies, maîtriser les changements climatiques» qui se déroule à Ljubljana, en Slovénie, la Commission européenne et la BEI ont annoncé le 27septembre, le succès du lancement de l'instrument de financement avec partage des risques (IFPR). Cette solution de financement, lancé le 5 juin 2007, vise à apporter un appui aux projets de recherche, de développement et d'innovation en Europe. Les premières opérations de financement de l'IFPR concernent principalement des projets dans le domaine des sources d'énergies renouvelables, qui sont l'une des priorités de la BEI en matière de financement pour 2007, indique la commission dans un communiqué. Les projets* de recherche sélectionnés sont notamment la construction de deux centrales héliothermiques à concentration implantées dans une vallée au nord de la Sierra Nevada (Espagne), le développement de technologies dans le domaine des sources d'énergie renouvelables, notamment en ce qui concerne la production et le reformage du bioéthanol 'Espagne) ou la recherche sur les piles à hydrogène, les nanocomposites et les technologies des moteurs afin d'augmenter l'efficacité énergétique et de réduire l'incidence sur le changement climatique (Autriche).
Mais les Amis de la Terre rappellent que ces cinq dernières années, la Banque a investi quatre fois plus d'argent** dans les énergies fossiles que dans le solaire, l'éolien et le bois-biomasse réunis. Selon les Amis de le Terre, la BEI s'implique largement dans des projets d'oléoducs dans les Balkans, notamment le gazoduc Nabucco et le pipeline de Burgas-Alexandroupolis. Vouloir ''maitriser les changements climatiques'' est un signal fort de la BEI mais en décalage avec la réalité de ses investissements, estime Desislava Stoyanova, coordinatrice du projet BEI pour l'ONG Bankwatch . Si elle a financé des projets bénéfiques pour le climat, comme une centrale solaire thermique de 50 MW en Espagne, ses investissements positifs sont sapés par la façon dont la BEI se lance dans la nouvelle ruée vers les énergies fossiles de la Mer Noire et de la Mer Caspienne, ajoute-t-elle. L'association demande de ce fait que la BEI arrête d'investir dans des projets aggravant le changement climatique.

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