Il s'agira, selon le programme, de définir la stratégie biodiversité pour la période post 2010, de déterminer les avantages et conditions de la conservation de la biodiversité et de la disponibilité des services écosystémiques, de l'utilisation durable des ressources naturelles renouvelables, de l'accès et du partage des avantages issus des ressources génétiques et d'autres ressources financières, d'évaluer la contribution de la biodiversité et des services écosystémiques à l'atténuation, à l'adaptation aux changements climatiques et à la lutte contre la désertification, à la restauration des terres, à la sécurité alimentaire et à la santé publique. Enfin, il s'agira de présenter le comité panafricain de l'IPBES, plateforme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services des écosystèmes (équivalent du GIEC sur le climat).
Ces questions seront étroitement liées à la problématique de la lutte contre la pauvreté, autre défi majeur du continent. ''On estime qu'aujourd'hui plus de 3 milliards de personnes dépendent de la diversité biologique marine et côtière, et que plus de 1,6 milliards sont tributaires des forêts et des produits forestiers non ligneux pour leur existence. La dégradation des habitats et l'érosion de la diversité biologique menacent les moyens d'existence de plus d'un milliard d'habitants de zones arides et subhumides. Les populations les plus pauvres sont celles qui ont le plus besoin de ses services écosystémiques gratuits pour s'alimenter, se vêtir, se soigner, se chauffer, s'abriter ou tenter de s'enrichir, explique le communiqué de presse. La biodiversité est donc un fondement de la réalisation du développement durable, un facteur d'amélioration des conditions de vie des populations et de prospérité économique des Etats''.