Le groupe Séché Environnement indique que son projet SymBio2 s'est vu attribuer une aide de 1,7 million d'euros par le Fonds Unique Interministériel, la région Île-de-France, la Mairie de Paris et la région Pays-de-la-Loire.
D'un budget total de 4,9 millions d'euros, le projet consiste à installer une biofaçade sur l'incinérateur Alcéa à Nantes, une première en France. Il vise à "cultiver des microalgues au sein de « biofaçades » en tirant pleinement profit des échanges thermiques et chimiques avec le bâtiment hôte", explique Séché Environnement, ajoutant que "l'objectif du projet est d'améliorer les qualités environnementales du bâtiment (performance énergétique, captation du CO2, valorisation des effluents, diminution des îlots de chaleur, réduction de l'étalement urbain, circuits courts) et de proposer une solution économique alternative concernant la filière algocole, dont le développement actuel est freiné par des coûts de revient trop importants".
Le modèle visé est la création "d'une nouvelle filière de bâtiments de 3ième génération producteurs de biomasse, de services environnementaux, voire d'énergie renouvelable [via la production d'algocarburant]".