Pour cette étude, l'INPI indique s'être limité à l'analyse de 2.000 brevets spécifiquement ''verts'', portant sur les éco-innovations dans l'énergie, les transports, le bâtiment, et la dépollution et pas seulement ''sur une éventuelle application dans l'éco-innovation''. La part de ces ''éco-brevets'' a ainsi été multipliée par 2 entre 2000 et 2009, pour atteindre 15 % du total des brevets français.
1/3 des brevets concerne l'énergie nucléaire et 1/3 l'énergie solaire. L'ensemble des autres types d'énergie représente le tiers restant. 80% des brevets concernent la maîtrise de la consommation dans l'automobile tandis que 20% sont dédiés aux technologies de propulsion alternative. 1/3 des brevets concernent le chauffage, 1/3 l'isolation et 1/3 l'éclairage. 3% des brevets sont relatifs à la dépollution.
L'institut a identifié plusieurs secteurs où la tendance est à la hausse : dans le solaire, où 85 brevets ont été publiés en 2009 (7 fois plus de brevets entre 2000 et 2009), dans l'éolien avec 42 brevets publiés (4 fois plus de brevets durant la même période), les moteurs à propulsion alternative avec 125 brevets (2,5 fois plus de brevets), l'isolation (57 brevets), le chauffage (70 brevets) et le stockage du CO2.
Les brevets relatifs à la biomasse, au nucléaire, la pile à combustible et le moteur à combustion interne sont en revanche en baisse.
Article publié le 16 février 2010