Le 5 mars 2012, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) a remis son rapport d'activité 2011 (1) . Un documents qui met en avant les progrès à accomplir, surtout s'agissant des nuisances sonores.
Concernant la pollution atmosphérique sur et autour des aéroports, Patricia L. de Forges, la présidente de l'Acnusa, annonce que "l'Autorité a atteint son objectif de disposer d'un premier bilan général de la situation en matière de qualité de l'air et d'émissions de polluants atmosphériques sur les aéroports acnusés".
Quant aux nuisances sonores, si l'Acnusa pointe des progrès en matière de travaux d'insonorisation des logements des riverains, sa présidente déplore que "le bilan [soit] nettement moins positif sur les mesures actives de réduction des nuisances".
"La réduction du bruit à la source dépend de ruptures technologiques qui, au mieux, ne laissent espérer des nouveaux avions qu'à l'horizon 2025", avance Patricia L. de Forges, déplorant par ailleurs, que "le relèvement de l'altitude de transition, étape indispensable pour un relèvement significatif des altitudes d'arrivée, et la généralisation des descentes continues n'ont pas progressé en six ans".
Autre point négatif, "en six ans, la gêne ressentie n'est toujours pas mieux prise en compte par la réglementation, que ce soit en intégrant des indices événementiels d'émergence ou de fréquence des survols".
"Nos successeurs auront donc beaucoup à faire !", prédit la présidente de l'Autorité dont le mandat s'achève cette année.