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Actu-Environnement

Quel calendrier pour la future loi sur la transition énergétique ?

Energie  |    |  L. Radisson

Les spéculations vont bon train sur le contenu et le calendrier de la future loi de transition énergétique. Prévue initialement à l'ordre du jour de la réunion plénière du Conseil national pour la transition écologique (CNTE) du 6 février, elle ne l'a finalement pas été et ne devrait être examinée par cette instance que début avril, soit après les élections municipales. Le texte pourrait être présenté au Conseil économique, social et environnemental (Cese) au même moment, indique l'avocat Arnaud Gossement, intervenant au "Mardi de l'avenir" sur la transition écologique le 4 février à l'Assemblée nationale.

"Les travaux sur la loi de transition énergétique avancent bien et les délais seront tenus, avec une présentation du texte en conseil des ministres au printemps", a déclaré ce vendredi le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, selon des propos rapportés par l'AFP. "On aura un examen au Parlement au tout début de l'été comme prévu", a précisé le ministre tout en ajoutant qu'il ne s'aventurait pas dans le pronostic de calendrier parlementaire "parce que la session parlementaire est très réduite en raison des élections municipales en mars puis sénatoriales en septembre".

La question de savoir quelles commissions examineront le texte au Parlement se pose. "Curieusement, l'énergie n'est pas rattachée aux commissions développement durable", s'étonne Laurence Rossignol, vice-présidente de la commission DD du Sénat, qui intervenait dans une table ronde lors du colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER) le 6 février. L'hypothèse d'une commission spéciale réunissant commission des affaires économiques et commission du développement durable fait son chemin. Mais la sénatrice socialiste évoque des querelles entre "anciens et modernes".

Beaucoup de choses seront à côté de la loi

"Il faut se donner les conditions d'une transition réussie", estime de son côté Pierre-Marie Abadie, Directeur de l'énergie au ministère de l'Ecologie, devant l'assemblée du colloque du SER, déplorant les délais extrêmement courts prévus par la Commission européenne pour réviser ses lignes directrices en matière d'aides publiques dans le domaine énergétique. De plus, "la loi sera importante mais beaucoup de choses seront à côté de la loi", a ajouté le fonctionnaire qui veut manifestement éviter que certains placent des espoirs déraisonnables dans ce texte…

Réactions3 réactions à cet article

Cette idée de transition énergétique est une fumisterie . D'abord il faudrait dire clairement ce qui se cache derrière les deux mots.pour certains Il y a la réduction des gaz à effets de serre GES et pour d'autres un non dit sur la sortie du nucléaire, pour d'autres encore le retour au moyen âge. Si la priorité est la réduction des GES: Il faut accélérer les économies d'énergie pour les logements et les transports pour diminuer la consommation de pétrole et de gaz. Le deuxième sujet est important mais pas prioritaire, on peut opérer la réduction du parc progressivement . Toutefois cette réduction aura l'inconvénient de générer des nouvelles émissions de GES comme c'est le cas en Allemagne.
Malheureusement l'électricité éolienne sans moyens de stockage massif d'électricité n'est d'aucun secours.
Plutôt que de subventionner un développement massif de l'éolien inutile maintenant,il faut mettre l'argent dans la recherche et le développement des moyens de stockage de l'électricité. Alors seulement on pourra utilement passer à l'éolien.
L'énergie est un sujet trop sérieux pour le confier aux écolos politiques.

ITC78 | 10 février 2014 à 10h55 Signaler un contenu inapproprié

La question de l'énergie est au contraire trop sérieuse pour être confiée à des politiques qui ont une vision court-termiste, mettant en péril notre climat, celui de nos enfants, et faisant le pari fou de conserver encore longtemps une énergie nucléaire dangereuse. L'écologie politique est la seule force politique qui propose une approche systématique et raisonnée pour rendre possible ce qui est souhaitable : une société basée exclusivement sur des énergies renouvelables. Si l'Allemagne émet plus de gaz à effet de serre en sortant du nucléaire, ce n'est pas le symbole d'un échec de l'écologie politique mais au contraire l'illustration implacable qu'il n'est pas possible de mettre en place une transition énergétique à moitié ! Les problématiques de variabilité de la production des énergies renouvelables sont résolument surmontables : cf les scnéarios ADEME et négaWatt.

SP | 15 février 2014 à 15h16 Signaler un contenu inapproprié

Un consensus peut se dégager sur le volet économie d'énergie, reste à trouver les financements.(le ménage moyen utilise son livret A pour payer ses impôts)
Sur les énergies renouvelables il y a beaucoup à redire et comme dans mon post précédent on mélange les problématiques pour ne rien démontrer du tout. Mon opinion est que sans moyens de stockage massifs de l'électricité intermittente produite par les éoliennes et le photovoltaïque, ces production d'énergie sont inutiles.Si subvention il doit y avoir c'est uniquement dans ce domaine. Quant les moulins à vent produiront une électricité disponible et moins chère que les centrales thermiques fissiles, celles ci s'éteindront naturellement.
Les solutions sont techniques pas idéologiques.
Pour convaincre les citoyens et les investisseurs, il faut leur montrer les gains pécuniaires seul indicateur incontestable. le reste est discours.

ITC78 | 18 février 2014 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié

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